Il y a plus de 3000 croix de chemin réparties le long des routes et chemins du Québec. Depuis l’élévation de la première croix par Jacques Cartier, les Québécois ont perpétué cette tradition. Dans un premier temps, ils le faisaient comme repère géographique. Au XIXe siècle, le nombre de croix explose et on les plante pour mille et une raison. Par exemple, un homme plantait une croix pour remercier Dieu d’avoir sauvé son enfant malade, un agriculteur en installait une pour protéger ses champs, ou encore les villageois marquaient le lieu de l’ancienne église détruite après un incendie. Peu à peu, les croix de chemin sont devenues des lieux de rencontre de la collectivité où prier, chanter et réciter des chapelets. Encore aujourd’hui, quelques collectivités rurales organisent une messe chaque printemps au pied de leur croix.
Source :
Radio-Canada, « L’histoire oublier des croix de chemins », http://blogues.radio-canada.ca/rive-sud/2013/03/29/croix-de-chemin-patrimoine/