Attendant un prochain navire.
Au milieu du 20e siècle, la situation privilégiée de la presqu’île de Gros-Cacouna et la proximité des eaux profondes ont été prises en considération pour un projet de port de mer. À partir de 1957, de nombreuses discussions des gens du milieu ont amené le gouvernement fédéral à faire des études de ce secteur. Des budgets ont été votés et finalement on entreprit les travaux en 1964. Des dragues ont creusé la rade du port et on a extrait de la falaise la pierre nécessaire à la construction des brise-lames. Cependant, le port resta inachevé plusieurs années suite à des incertitudes sur sa vocation et sa situation.
En 1972, on parla même d’en faire un port pétrolier. Finalement, le projet devint un enjeu politique. Trois ans plus tard, le gouvernement du Québec, avec Robert Bourassa, et Jeanne Sauvé, à Ottawa, ont accordé leurs appuis. Les travaux ont repris pour l’installation d’un quai et la construction d’un entrepôt. C’est ainsi qu’en 1980, Gros-Cacouna accueillit son premier navire, Le Bellea, venu chercher une cargaison de papier journal.
Source photo: Vue aérienne du port / Yvan Roy