Les coureurs des bois

Les coureurs des bois

Les coureurs des bois

Vers 1645, le commerce des pelleteries en Nouvelle-France offre une nouvelle vocation aux hommes dans la fleur de l’âge. C’est ainsi que la lucrative industrie de la fourrure fait naître des négociants qu’on appelle des coureurs des bois .

Ces explorateurs libertins créent des liens commerciaux avec les Amérindiens pour échanger des fourrures contre des armes à feu, de la poudre et des balles . La plupart s’intègrent aux communautés indigènes, adoptant leur mode de vie. Ils apprennent à reconnaître les bruits de la forêt et s’adaptent à une vie portée sur la chasse et la pêche dans une nature qu’ils ont apprivoisée.

Les coureurs des bois se mêlent si bien aux Amérindiens que les mariages mixtes se font nombreux. Nicolas Peltier, coureur établi à quelques kilomètres de l’Ashuapmushuan en 1680 , épouse une Algonquine à Métabetchouan en 1677 et il n’est pas le seul à s’être lié aux autochtones de la sorte .

Les coureurs des bois portent : « un brayet ou culotte courte, des mocassins ou souliers de peaux, des mitasses ou guêtres de drap ou de peau de chevreuil, en guise de bas, le tout complété par la tuque ou le bonnet de laine . »

Sur la route à raison de douze heures par jour, ces hommes de la forêt voyagent en canot et font du portage pour éviter les rapides . Il n’est pas rare de rencontrer des coureurs dans nos ancêtres, l’appel de la forêt ayant animé des centaines d’hommes jusque dans les années 1930 .

Extrait de
Le commerce des fourrures: choc des cultures

Le commerce des fourrures: choc des cultures image circuit

Présenté par : Parc régional des Grandes-Rivières du lac Saint-Jean

Directions

Téléchargez l'application BaladoDécouverte (pour Android et iOS) et accédez au plus vaste réseau francophone d’expériences de visites guidées en Amérique.