La paroisse Saint-Jean-Baptiste-de-Roxton a été érigée canoniquement le 15 février 1856 alors que la municipalité du village de Roxton Falls a été officialisée en 1863.
Des missionnaires résidents assurent la desserte de la future paroisse à compter de 1850 jusqu’à ce que le premier curé prenne charge de la nouvelle cure et de sa petite chapelle, en 1856. C’est la British American Land Compagny qui a fait don à la communauté du terrain destiné à accueillir les édifices religieux, le cimetière et l’école du village.
La construction de l’église actuelle débute en février 1862 mais le manque de ressources entraîne de longs délais avant qu’elle ne soit terminée en 1877.
LE MOULIN LARIVIÈRE ET LES CHUTES
La rivière Noire traverse le cœur du village de Roxton Falls et, tout près du pont qui l’enjambe, on peut admirer les magnifiques chutes, d’une dizaine de mètres, qui ont joué un rôle capital dans le développement de la municipalité.
Plusieurs industries, moulins, tanneries, scieries, ont été établies au centre-ville, à proximité de la rivière et des chutes, pour bénéficier de l’eau et du pouvoir moteur qu’elles offrent.
En 1907, un menuisier, Vertume Larivière, fait l’acquisition d’un terrain où se trouve déjà une boutique à bois et qui avait accueilli, dès 1850, une tannerie. C’est en 1920 que monsieur Larivière y construit un moulin à scie qui fonctionne à la vapeur et qui emploie jusqu’à 25 hommes. Trop onéreux à opérer, il sera démoli en 1929 et remplacé, en 1930, par un moulin à scie actionné par une turbine alimentée par l’eau de la rivière.
Pour assurer l’alimentation d’une dynamo qui fournissait de l’électricité au village, on érige, en 1914, au-dessus des chutes, un barrage de bois qui sera remplacé par un barrage de béton en 1921.
Les inondations de 1972 ont endommagé les installations hydroélectriques du moulin Larivière qui a été raccordé au réseau d’Hydro-Québec en 1974.
Source : Société d'histoire de la région d'Acton