Cimetière de l'église Grace

John et John Henry Pangman


Le tumulus des Pangman

Le cimetière de l'église Grace possède plusieurs particularités qui en font un site exceptionnel.  On y retrouve notamment un tumulus, soit une butte de terre sous laquelle sont inhumés les corps des trois derniers seigneurs Pangman : Peter (1744-1819), John (1808-1867) et John Henry (1845-1880). Rappelons que Peter Pangman était un grand marchand de fourrure en Saskatchewan avant d’acquérir la seigneurie. Il fut par la suite un exploitant forestier. Pour sa part, John fut juge de paix du comté, lieutenant de milice, puis conseiller législatif (sénateur), en plus d’exploiter les moulins seigneuriaux et d’obtenir un bureau de poste pour Mascouche. Son fils, John Henry, exploitait davantage les moulins à scie de Mascouche et de Saint-Lin; il fut aussi président de la compagnie de chemin de fer des Laurentides qui a favorisé la naissance du village de La Plaine.

Photo: Collection Société d'histoire de Mascouche / SODAM
Source: disponible sur demande au info@sodam.qc.ca


Peter Pangman

Après la Conquête britannique (1760), nos seigneuries passent aux mains de seigneurs anglais ou écossais qui attireront avec eux plusieurs de leurs concitoyens. En 1795, le nouveau seigneur Peter Pangman s’établit à Mascouche et commence à concéder des terres dans le rang de La Plaine. Il faudra cependant attendre la vague de colonisation anglophone, entre 1820 et 1850, pour voir une communauté s’implanter à Mascouche. D’ailleurs, le cimetière près de l’église Grace témoigne de la présence de ces familles pionnières tant anglaises, écossaises qu’irlandaises.

En 1794, Peter Pangman quitte ses activités de traite des fourrures en Saskatchewan et vient s'établir à Mascouche après avoir acquis la seigneurie. Il devient le premier seigneur à habiter le domaine de Mascouche. On peut donc émettre l'hypothèse que c'est lui qui, vers 1795, aurait procédé à la construction du manoir, dont la dimension est encore modeste (59 X 31 pieds). Il y ajoute par la suite une aile sur le côté est (entre 1795 et 1819).

Comme il n'y a pas encore de village dans la seigneurie, le domaine forme le cœur des activités commerciales de ce territoire. Pangman concentre ses activités sur l'exploitation forestière. Il dispose d'un moulin à scie où l'on fait descendre du bois de construction jusqu'au fleuve Saint-Laurent. De plus, il établira un moulin à scie en bordure de la rivière l'Achigan, qui à son tour, donnera naissance au village de Saint-Lin. On lui doit également la concession des terres de l'ouest de Mascouche, le développement du rang de La Plaine et du territoire actuel de Saint-Lin, ce qui générait un énorme volume de bois à ses moulins. Peter décède en 1819. La seigneurie est alors administrée par Georges Henry Monk jusqu'à la majorité de son fils John.

Photo: L.A.F. Crépeau / Mascouche en 1910
Source: disponible sur demande au info@sodam.qc.ca


John Pangman

Fort de l'héritage familial, John devient rapidement un notable. Il exerce les fonctions de juge de paix du comté, de lieutenant de milice et de membre du Conseil législatif du Bas-Canada (sénateur). Il habite le manoir et fait construire une église anglicane en 1840, la Grace Anglican Church (face à leur cimetière), en l'honneur de sa mère Grace MacTier.

Un plan de 1830 nous confirme la présence d'un moulin, appelé «Moulin du Rapide», d'un manoir de forme rectangulaire avec une aile à l'arrière du côté est et d'un bâtiment non identifié. C'est probablement John qui doublera la superficie du manoir en lui ajoutant un corps de logis à l'ouest, ainsi que l'aile ouest. À compter de 1831, le moulin à scie abrite aussi un moulin à fouler et à carder la laine. Les colons lui reprochent de se réserver trop de bois et ce, même sur les terres concédées, représentant parfois 50 % de la terre en bois de cèdre. Pangman est avant tout un homme d'affaires, un grand exploitant forestier et la seigneurie est un capital qu'il fait fructifier. N'est-il pas surprenant qu'en 1842, il obtienne le bureau de poste de Mascouche et que ce soit son régisseur qui en prenne la direction?

Malgré l'abolition du régime seigneurial en 1854, le domaine seigneurial est conservé intact, les moulins étant exploités à plein régime. Toutefois, c'est l'époque pendant laquelle le village de Mascouche prend son envol, diminuant ainsi le rôle stratégique du domaine dans l'économie locale. Mascouche est scindée en deux groupes socioculturels: les Canadiens français au bas du coteau sont regroupés autour du village et les Canadiens anglais en haut du coteau sont installés autour du domaine du «Rapids».

Photo: collection BANQ
Source: disponible sur demande au info@sodam.qc.ca


John Henry Pangman

À compter de 1867, John Henry devient propriétaire du domaine seigneurial de Mascouche. Tout comme son père John Pangman, il exploite des moulins à scie, développe une manufacture de châssis à Saint-Lin et un chemin de fer entre Saint-Lin et Sainte-Thérèse. Le manoir est désigné sous le nom de «Grace Hall» en l'honneur de sa grand-mère Grace MacTier. À compter de 1877, le domaine perd de son importance au profit de Saint-Lin et prend davantage l'aspect d'un lieu de villégiature; d'ailleurs, l'entretien des lieux est confié à Mélaine Delfosse, le père de l'artiste peintre mascouchois Georges Delfosse.

Au décès de John Henry, ses héritiers considèrent le domaine seigneurial comme «plus dispendieux que profitable» et le domaine est vendu aux enchères par le shérif du district de Joliette. À cette époque, certaines parcelles du domaine original ont été loties en faveur de la fabrique anglaise, mais la configuration du domaine demeure inchangée.

Photo: Collection du Musée McCord
Source: disponible sur demande au info@sodam.qc.ca


L'obélisque de Roderick MacKenzie

Un obélisque de pierre dont la partie supérieure est brisée se dresse derrière un buisson.  Il s'agit du monument funéraire en mémoire de l'Honorable Roderick MacKenzie, un homme très influent à Terrebonne au XIXe siècle.

Directeur de la Compagnie du Nord-Ouest, une importante société de traite des fourrures à l’origine du développement de l’Ouest canadien, membre du conseil législatif du Bas-Canada, lieutenant-colonel de milice, membre de l’American Antiquarian Society, il est un acteur clé dans le développement de Terrebonne; d’ailleurs, il exerce la fonction de seigneur de Terrebonne de 1817 à 1824. Il meurt le 15 août 1844.

Photo: Collection Société d'histoire de Mascouche / SODAM
Source: disponible sur demande au info@sodam.qc.ca

Roderick MacKenzie

Roderick MacKenzie

Crédit: Thomas Lawrence, National Gallery of Canada


Le monument funéraire de Simon Fraser

Juste à côté de l'obélisque de Roderick MacKenzie se trouve un monument en la mémoire du Dr Simon Fraser.

Né le 1er janvier 1769, le docteur Fraser était officier dans un régiment écossais et habitait à Terrebonne.  Il avait été blessé au cours de son service militaire et ceux qui sont venus à ses funérailles ont voulu qu'on se souvienne de lui comme ayant été bon et intègre.

Malcom Fraser, son père (1733-1815), était lieutenant lors de la bataille des Plaines d'Abraham, où il a été blessé. Comme plusieurs de ses compatriotes, il demeure au Canada après la conquête anglaise et épouse une Canadienne française, Marie Allaire. En 1762, le général Murray lui concéde la seigneurie de Mount Murray et plus tard, Fraser achete celle de Kamouraska. Il est également gestionnaire de Rivière-du-Loup.

Le grand-père de Simon, un autre Simon, est lui-même un officier durant la guerre de Sept ans. Il a levé le 78e Régiment composé de Highlanders écossais. Il vient en Amérique avec le grade de colonel, prend part aux combats de Louisbourg et de Québec. Il se retire avec le grade de major-général.

Il n'est donc pas trop surprenant d'apprendre que son petit-fils, notre docteur Simon, à peine âgé de quatorze ans, opte pour la vie militaire et, comme il est alors d'usage, achète le grade d'enseigne. Il est promu lieutenant en 1795 et, l'année suivante, il s'enrôle dans le 42e Régiment, ou Royal Highlanders, à Sainte-Lucie dans les Indes occidentales. Au mois de juin, il est blessé lors de l'assaut de la Vigie, à Saint-Vincent. Il suit son régiment qui gagne l'Angleterre et, peu après, il est en garnison à Gibraltar. Il est également de service à Minorque et en Égypte. En 1802, il est mis en demi-solde, tout comme son grand-père.

Les liens qui unissent les Fraser à la compagnie de fourrures du Nord-Ouest, notamment par le biais de son frère Alexandre, expliquent probablement l'attrait de bon nombre d'Écossais à venir rejoindre leurs compatriotes établis à Terrebonne; d'autant plus que la seigneurie est alors entre les mains de la succession McTavish et qu'elle est administrée par Henry MacKenzie.

La première mention de Fraser au terrier apparaît le 1er juillet 1807, alors qu'il acquiert un terrain au coin des rues Saint-Michel et des Anges (petite ruelle encore existante à l'ouest du salon funéraire Saint-Louis à Terrebonne), emplacement qu'il revend au mois de mars de l'année suivante. Le 17 septembre 1807, il acquiert du shérif un terrain sur la rue Saint-Louis. Il entreprend la construction d'une grande maison monumentale, qu'il cède à Roderick McKenzie en cours de réalisation, en 1808. Cette maison existe toujours et se trouve au 906 rue Saint-Louis à Terreonne.

Fraser achète en 1813 la propriété de John Knoblook (qui se trouve actuellement au 938, rue Saint-Louis à Terrebonne) qu'il occupe 21 ans. L'année suivante, il figure comme officier dans la milice du 2e Bataillon de la Division de Terrebonne. En 1835, lui et son fils John acquièrent une maison située sur la rue de l'Attrape, vieux bâtiment commercial dont les premières fondations datent de 1741; aujourd'hui, le 275, boulevard des Braves.

Simon laisse probablement son fils occuper la maison de la rue de l'Attrape, puisque le 5 octobre 1836, un acte nous apprend que Pierre Lamoureux vend à Simon Fraser et Marie Mare Sémur un terrain mesurant 66 pieds sur la rue Saint-Louis et touchant à la rue Saint-Michel à l'arrière. Était construite sur ce lot «une maison neuve».

Le docteur Simon Fraser accorde ses soins aux vieilles familles écossaises : Frobisher, Henry, McGillivray, Oldham, Thompson, Roderick Mackenzie et même Sir Alexandre MacKenzie, s'il faut en croire ses états de compte pour les années 1811 et 1813. Le «Montreal Almanach» le mentionne comme médecin pratiquant encore à Terrebonne en 1831.

Le 6 janvier 1842, son épouse, Marie Sémur dite Mare, étant malade, fait son testament par lequel elle donne à son fils John Fraser, notaire (il a 26 ans), tout ce qu'elle possède. Au mois de mai suivant, Simon Fraser fait son testament au bureau de l'Honorable Joseph Masson à Terrebonne, en présence de ce dernier,  de J. O. Turgeon et de Germain Raby. John se voit léguer le résidu des biens de son père.

Les personnages cités à ces testaments nous indiquent bien que Simon Fraser «fraye» avec l'élite locale. Les quelques commentaires que l'on trouve à son égard le décrivent comme une personne appréciée dans la communauté. D'ailleurs, lors de son testament, en 1842, il se dit «major de milice de la division de Terrebonne, lieutenant à demi-solde du 42e Régiment à pied de Sa Majesté». Ce grade de major de milice fait donc de lui la principale autorité civile de Terrebonne. Enfin, lors de son testament, il demande à être inhumé dans le coteau de sable, sans cérémonie religieuse et sans la présence d'aucun prêtre ni ministre! Il semble bien que ce ne sera pas le cas. Simon Fraser est mort le 2 février 1844, à Terrebonne.

Photo: Collection Société d'histoire de Mascouche / SODAM
Source: disponible sur demande au info@sodam.qc.ca

Simon Fraser

Médecin militaire du Royal Highlanders (42e Reg.), Simon Fraser s’établit à Terrebonne vers 1807 où il devient major de milice (une des principales autorités civiles) du 2e bataillon de Terrebonne. Médecin, bourgeois, il est un acteur influent de son époque. Il décède le 2 février 1844 et repose en paix dans ce cimetière.

Photo: The Oregon history project
Source: disponible sur demande au info@sodam.qc.ca


La stèle d'Henry Monroe

Fils de l’Honorable John Munro de Dundas (Ontario), ce médecin œuvre d’abord (1796) comme officier médical au sein de la Compagnie du Nord-Ouest, notamment à Grand Portage et The Pic. En 1812, il prend part à la guerre comme chirurgien du Corps Canadian Voyageurs, puis il s’installe à Montréal en 1817, où il œuvre à l’hôpital Hôtel-Dieu. Il prend sa retraite dans le décor bucolique du village de Lachenaie, attiré dans la région par la présence de ses amis Fraser et MacKenzie. Il meurt à Lachenaie le 20 août 1854.

Photo: Collection Société d'histoire de Mascouche / SODAM
Source: disponible sur demande au info@sodam.qc.ca

L'obélisque de Matthew Moody

Matthew Moody est né dans le Yorkshire en Angleterre, vers 1811. Il y fait probablement son apprentissage de forgeron et c'est à ce titre qu'il s'installe d'abord au Sault-au-Récollet de Montréal, après son arrivée au Canada vers 1829. À cet endroit, il se spécialise dans la fabrication de haches.

En 1833, il épouse Mary Kempley de l'île Jésus. L'année suivante, le couple Moody et leur premier fils, John, s'établissent à Terrebonne, rue Saint-François-Xavier, entre le boulevard des Braves et la rue Sainte-Marie.

Matthew Moody transforme rapidement sa boutique de forge en manufacture de batteuse à grains. Son entreprise semble prospère puisque dès 1840, ses dons permettent la construction de la première église anglicane de Terrebonne. Cette église construite en bois a été incendiée en 1978, après avoir servie de résidence privée.

Ce n'est qu'en 1857 que Matthew Moody construit une usine rue Saint-Louis, sur une terre louée à madame Masson (la seigneuresse) près de l'actuel pont de l'autoroute 25. Il profite ainsi de l'énergie hydraulique de la rivière des Mille Iles. On voit d'ailleurs encore de nos jours les chaînes de roches qui acheminaient l'eau vers l'usine.

Entre 1860 et 1880, cette manufacture emploie en moyenne une vingtaine de forgerons, mouleurs, fondeurs, menuisiers et mécaniciens pour fabriquer diverses machines agricoles, notamment des batteuses et des faucheuses. Ces hommes et garçons travaillent sous la direction de John Moody, fils aîné et homme de confiance de Matthew Moody.

En 1878, Matthew Moody se retire des affaires et laisse à ses trois fils, John, Matthew Jr et Henry, le soin d'administrer la nouvelle société Matthew Moody & Sons. Les installations sont évaluées à environ 41 000$. Mathias Moody, le dernier fils, obtient les terres agricoles situées un peu à l'est du boulevard Moody actuel, qu'on estime à environ 11 000$, somme considérable pour l'époque. Entre 1878 et 1887, les affaires vont bon train.

Matthew Moody meurt à Terrebonne le 21 novembre 1887.

Photo: Collection Société d'histoire de Mascouche / SODAM
Source: disponible sur demande au info@sodam.qc.ca


L'obélisque de la famille Alexander

L'Irlandais John Alexander (1801-1890), accompagné de ses parents Francis Alexander et Elizabeth Wallace, arrive à Mascouche en 1824, bien avant la Grande famine de la pomme de terre qui ravage l'Irlande 20 ans plus tard.  En février 1827, il épouse Rebecca Robinson, venue de la verte Érin en 1819.

Pendant quelques années, il travaille comme gérant pour l'Honorable John Pangman, au manoir des rapides de Mascouche.  Plus tard, il achète une ferme tout près de son travail.

Au fil des ans, il établit sept fils sur des terres avoisinantes: Lancelot, Francis, Richard, William, James, Joseph et George.  Deux autres fils habitent à l'extérieur de Mascouche.  Le docteur John Alexander pratique la médecine à Montréal et Thomas devient vétérinaire à Ottawa.  Quatre filles complètent cette famille de treize enfants.

John reste actif sur ses terres jusqu'à l'âge de 80 ans.  Il passe la ferme à son fils Joseph (1845-1924), sa femme Eveline Robinson et leur six enfants.  Joseph occupe le poste de maire de Mascouche entre 1915 et 1917.  Sur la ferme laitière Clovervale, il élève un grand troupeau de vaches Ayrshire enregistrées.

George R. (1885-1957), le plus jeune de ses enfants, hérite du bien familial.  Son épouse Eliza McNeilly lui donne quatre enfants: Muriel, Freda, John H. et Stella.  Georges R. Alexander sert ses concitoyens comme échevin pendant plus de vingt ans, jusqu'en 1954.

D'autres membres de la famille suivent son exemple; John H, constitue le dernier à vivre sur la terre ancestrale, avec son épouse Elizabeth Mackay et leurs quatre filles.

Photo: Collection Société d'histoire de Mascouche / SODAM
Source: disponible sur demande au info@sodam.qc.ca

Joseph Alexander (1845-1924)

Joseph Alexander

Photo: Comité des fêtes du 250e de Mascouche


Les grandes familles protestantes

C’est autour de 1825 qu’arrivent la plupart des grandes familles anglophones sur notre territoire. Le cimetière témoigne notamment de la forte présence des familles : Alexander, Brereton, Ewan, Hamilton, Henderson, Hodgson, McKay, Moody, Patterson, Robinson et Walker. Parmi ces pionniers, on observe que les Alexander, Brereton, Robinson et Reilly proviennent tous du comté de King, en Irlande. On retrouve quelques Écossais, les Ewan et McKay; les autres sont de «vrais Anglais», issus notamment de la région du Yorkshire.

Rappelons que l’implantation de protestants sur notre territoire se fait assez lentement. Au cours des années 1770, deux tisserands s’établissent à Terrebonne, d’autres immigrants se joindront à eux par la suite. En 1795, Peter Pangman concède des terres dans le rang de La Plaine aux frères Andrew et John Christopher Myers – Haindedier, puis à Robert Robertson, mais il faut véritablement attendre la vague de colonisation anglophone de 1825 à 1850 pour établir une véritable communauté protestante dans notre région.

Source: disponible sur demande au info@sodam.qc.ca

Du vandalisme au cimetière

Comme vous pouvez le remarquer, plusieurs monuments de ce cimetière sont abîmés, voir brisés.  C'est que le terrain a été le théâtre de vandalisme en octobre 1972 et plus de 70 stèles et pierres tombales ont été renversées.  À l'époque, le journal L'Artisan qualifie l'acte de « sauvage orgie de vandalisme ».

Photo: Collection Société d'histoire de Mascouche / SODAM
Source: disponible sur demande au info@sodam.qc.ca

Extrait de
Sur la trace des trépassés

Sur la trace des trépassés image circuit

Présenté par : SODAM

Directions

Téléchargez l'application BaladoDécouverte (pour Android et iOS) et accédez au plus vaste réseau francophone d’expériences de visites guidées en Amérique.