La circulation sur terre et mer

Des racines profondes

Des familles pionnières prennent racine dans la vallée du Saint-Laurent dès le premier quart du XVIIe siècle. D’abord concentrée autour de Québec, la migration touche les deux rives du fleuve et de ses affluents, créant au passage des seigneuries et des paroisses. Plusieurs régions deviennent le berceau de familles dont la nombreuse descendance anime toujours notre société. Peut-être que vous-même, des parents, des amis ou des voisins portez ces noms souvent familiers.

Nicolas Lebel naît vers 1633 à Illeville-sur-Montfort, en France. Il arrive dans la colonie avant le 13 mai 1657, date à laquelle Jean Cochon et Pierre Gagnon lui cèdent chacun une petite parcelle de leur terre de Château-Richer. Nicolas se marie une première fois le 28 novembre 1662 à Marie Drouin, alors âgée de 12 ans, mais elle se noie deux ans plus tard sans laisser de descendance. Le 2 avril 1665, Nicolas épouse Thérèse Mignault (Mignot) à Château-Richer. Alors âgée de 13 ans, elle est l’aînée des filles de Jean Mignault et de Louise Cloutier.

Les armoiries (photo ci-contre) sont ainsi décrites: « D’azur, à un chef d’or, chargé d’un léopard de gueules, et, d’un chevron ondé du même accompagnés de trois instruments de ferme, de deux en sautoir, d'un en pal à senestre, de trois épis de blé liés, de deux en sautoir, d'un en pal et d'un en pointe de trois fleurs de-lys, le tout d’or. » 

Source image : Armoiries de la famille Lebel

Les descendants Lebel

Nicolas et Thérèse s’établissent à la Grande-Anse de La Pocatière avant juillet 1677. À la même époque, son beau-père Jean Mignault ainsi que ses deux beaux-frères Jean Grondin et Noël Pelletier s’y établissent aussi. Comme d’autres arrivants, ils pourraient avoir été attirés par l’abondance des terres arables ou le potentiel de la pêche et de la chasse pour subvenir à ses besoins. Durant cette période de peuplement, ils côtoient des Malécites et des Micmacs qui fréquentent cette partie de la Côte-du-Sud.

Nicolas décède peu après son arrivée dans la seigneurie de La Pocatière. Le 6 février 1679, Thérèse épouse en secondes noces le pionnier René Ouellet. Nicolas Lebel et Thérèse Mignault sont les ancêtres de la plupart des Lebel d’Amérique. Parmi leurs nombreux descendants, soulignons quelques noms connus tels le politicien, Harold Lebel, et la politicienne Sonia Lebel. À la fin du XXe siècle, le patronyme Lebel figure au 180e rang des noms de famille du Québec.

Bienvenue

Source : Frédéric Chopin 24 Préludes op.28 N°13 - Lento - fa dièse majeur Maurice Ravel - Le tombeau de Couperin (adaptation)


La circulation sur terre et sur mer

Source : Maurice Ravel - Le tombeau de Couperin (adaptation). L'ensemble vocal Musique à bouches - Vive les marins Frédéric Chopin 24 Préludes op.28, N°13 - Lento - Fa dièse majeur


Passeurs de mémoire - Lebel

En complément d'information, Passeurs de mémoire (site externe à BaladoDécouverte) vous permet d'en apprendre davantage sur cette famille. Accédez-y en cliquant ici.

Tableau généalogique Lebel

Les tableaux généalogiques ne sont pas exhaustifs; y sont principalement intégrées les personnes mentionnées dans les circuits géolocalisés et les capsules virtuelles. Pour faciliter la consultation, la plupart du temps, les enfants décédés en bas âge et les célibataires n’y figurent pas. Certaines personnes figurent dans leur lignée sans que tous leurs ascendants y soient indiqués. Leur nom est alors dans des cases reliées par un trait rouge. Les cases teintées de gris signifient qu’il est question de la famille de l’époux ou de l’épouse dans un autre circuit Passeurs de mémoire.
 

Introduction - Lebel

Source : La seigneurie de La Bouteillerie et les environs en 1825. Extrait d’un plan de la province du Bas-Canada. (BAnQ Québec E21-S555-SS1-SSS24-P10)


Baptême de Nicolas

Nicolas Lebel est le fils de Clément Lebel et de Françoise Lagnel. Vers 1633, il est baptisé à Illeville-sur-Montfort comme ses soeurs Marguerite, en 1620, et Colette, en 1622.

Source : Église Illeville-sur-Montfort.

 

Descendants

Comme l’indique le tableau généalogique du début, Thérèse Mignault donne naissance à quatre enfants, soit trois garçons et une fille. De ce nombre, tous se marient et laissent une descendance. Nicolas et Thérèse ont une trentaine de petits-enfants, dont plusieurs garçons mariés qui perpétuent le nom de Lebel.

L’aîné Jean Lebel épouse le 16 août 1689 Anne Soucy, fille de Jean et de Jeanne Savonnet (Savonet). Établis à Rivière-Ouelle, ils ont cinq enfants entre octobre 1690 et mars 1699. Angélique épouse le 8 janvier 1691 Mathurin Ouellet, fils de René et d’Anne Rivet. Ils ont dix enfants et habitent Kamouraska.

Nicolas épouse Madeleine Michaud le 23 août 1707 à Rivière-Ouelle. Ils ont six enfants. Joseph marie Catherine Boutin le 22 novembre 1701 à Rivière-Ouelle. Nicolas père décède entre le 9 juillet 1677 et le 6 février 1679.  

Thérèse épouse le 6 février 1679 en secondes noces le pionnier René Ouellet. Ils ont huit enfants, soit trois garçons et cinq filles, et près d’une soixantaine de petits-enfants. René décède le 15 janvier 1722 à l’aube de ses 78 ans. Thérèse Mignault est inhumée à Kamouraska le 5 décembre 1728 à 80 ans.

POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, suivez les traces des familles Dionne, Ouellet, Michaud et Soucy en cliquant ici et procurez-vous les circuits généalogiques PASSEURS DE MÉMOIRE qui leur sont consacrés.

POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, rendez-vous au cimetière de Rivière-Ouelle pour y découvrir le Mémorial situé dans le Parc des ancêtres à l’entrée du cimetière. Son plan et ses listes sont conçus pour faciliter la recherche des défunts et leur localisation. Le Mémorial évoque aussi plusieurs éléments inscrits dans ce secteur d’intérêt historique.


 

Mariage de Nicolas

Les frères Jean et Nicolas Lebel, fils de Nicolas et de Thérèse Mignault, feraient également partie du groupe qui a empêché le débarquement des troupes du major général anglais William Phips sur les rives de Rivière-Ouelle en 1690.

POUR EN SAVOIR DAVANTAGE sur le débarquement de Phips, consultez le panneau d’interprétation « Les héros de Rivière-Ouelle » et son contenu sur le Circuit Fil Rouge Rivière-Ouelle de l’application BaladoDécouverte en cliquant ici. Un autre panneau d’interprétation relate l’événement. Il est situé dans le parc Ernest-Gagnon qui longe la rivière devant l’église Notre-Dame-de-Liesse.

Source image : Acte de mariage de Nicolas Lebel et Thérèse Mignault, 1665.
 

Pointe-Lebel

Se situant sur la Côte-Nord, à environ 186 km au nord-est de Tadoussac, près de Baie-Comeau, Pointe-Lebel tire son origine toponymique de la famille pionnière de Norbert Lebel.

Norbert Lebel naît en 1851 à Lac-au-Saumon (Matapédia). Vers 1902, il s’établit avec sa famille sur une pointe près de la rivière Manicouagan. Ils sont les seuls à y habiter jusqu’en 1914. Autour de 1930, les colons commencent à arriver plus massivement à cet endroit. Les travailleurs du chantier forestier prennent l’habitude de désigner ce lieu par « Pointe à Lebel », puis « Pointe-Lebel ». La municipalité de village Pointe-Lebel est érigée en 1964. Les habitants de Pointe-Lebel se nomment des Lebelois.

Source : Norbert Lebel et sa famille. (Municipalité de Pointe-Lebel)
 

Lebel-sur-Quévillon

Lebel-sur-Quévillon est une ville située dans le Nord-du-Québec, à environ 151 km au nord-est de Val-d’Or. Cette ville, la plus méridionale de la région, est fondée en 1948, mais ne se développe qu’à partir de 1966 lorsque Jean-Baptiste Lebel y arrive. Le nom de cette ville, officialisé en 1968, rappelle sa mémoire.

Jean-Baptiste Lebel est originaire de la région d’Alma au Lac-Saint-Jean. Dans les années 1960, il est propriétaire d’une scierie à Rapide-des-Cèdres, à environ 10 km de l’actuelle Lebel-sur-Quévillon. Au cours des meilleures années, il emploie jusqu’à 1 200 personnes. En plus d’être industriel forestier, il occupe la fonction de commissaire industriel de la Fédération des Chambres de Commerce de l’Abitibi.

Source image : Jean-Baptiste Lebel, Industriel forestier. (Centre d’exposition de Val-d’Or, collection Jean Lebel)

Passeurs de mémoire

En complément d'information, Passeurs de mémoire (site externe à BaladoDécouverte) vous permet d'en apprendre davantage sur cette famille. Accédez-y  en cliquant ici.

Procurez-vous aussi le premier livre de la collection historique « Passeurs de mémoire », Le Kamouraska et la Grande-Anse en cliquant ici. Celui-ci concerne le territoire du Kamouraska avec une incursion à l’ouest soit le littoral du fleuve Saint-Laurent, de Saint-André à Saint-Roch-des-Aulnaies, couvrant jusqu’aux terrasses du piémont et à l’arrière-pays.

Extrait de
Circuit Fil Rouge La Pocatière

Circuit Fil Rouge La Pocatière image circuit

Présenté par : Parcours Fil Rouge inc.

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