Et le reste... Amen

Et le reste... Amen

Source : photo de Wikipédia


Presbytère de l'archidiocèse (ville de Québec)

L'archidiocèse métropolitain de Québec est un archidiocèse catholique au Québec au Canada. Fondé en 1674 par Mgr François de Laval, il s'agit du premier évêché fondé dans le Nouveau Monde au nord du Mexique. L'église principale est la basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec. 

Source: Wikipedia sous la rubrique "Arcidiocesi di Quebec". 

L'entre-toit

On peut clairement voir sur cette photo qu'il existe un espace très important entre le toit véritable de l'église et la voute qui se trouve plusieurs mètres plus bas. 

Source: Photo, fonds Michel Abel (Nos remerciements sincères)

Photo du choeur avec l'ancien retable.

Cette photo ancienne nous permet de voir l'ancien retable se trouvant au fond du choeur On notera aussi sur la colonne principale de gauche la chaire, ancienne tribune du prêtre pour offrir le sermon. 

Source: Centre de généalogie de Château-Richer. 

Chaire avec rabat-voix (Église Saint-Pierre, Vienne, Autriche)

Architecturalement, une église est une grande salle qui peut recevoir un public nombreux, massé dans la nef (la partie longue de l'église). La chaire est un point d'où on peut s'adresser à ce public, à une époque où le microphone n'existait pas. Elle se trouve généralement au milieu de la nef, le long d'un mur ou contre un pilier, pour que le prédicateur puisse être entendu par le plus de monde possible.

Source: Wikipedia, sous la rubrique "Chaire".

Chaire avec le rabat-voix (Église d'Avilley, France)

La chaire est constituée de la cuve qui constitue la place du prédicateur, et parfois d'un dossier qui à l'arrière relie la cuve à la partie supérieure appelée abat-voix.

Source: Photo, Wikimédia commons, sous la rubrique "Chaire de l'église d'Avilley". 
Textes, Wikipédia sous la rubrique "Chaire (Église)"

Le clocheton

Un clocheton, au sens commun du terme, est un petit clocher. Il est membre du corps du bâtiment, et peut être un « corps d’angle » ou un « corps dans œuvre » de la forme d'une petite tour

Source: Photo, fonds Michel Abel (Nos sincères remerciements)
Textes, Wikipédia, sous la rubrique "Clocheton". 

Élévation de l'Hostie (Croatie)


L'élévation est un rituel chrétien où sont élevés le corps du Christ et le sand du Christ lors de la célébration de l'eucharistie Ce mot s'applique particulièrement au moment où, lors du rite romain de la messe, l'hostie et le calice sont présentés immédiatement après les parties consacrées.

Toutes les liturgies intègrent une élévation de l'Eucharistie, juste avant la communion, pour montrer aux croyants ce qu'ils vont recevoir. 

Source: Photo, Wikimédia common, sous la rubrique "Elevation of the host.jpg". 
Textes, Wikipédia, sous la rubrique "Élévation (liturgie)"

Autel avec les cinq croix de consécration (Mesen Belgique)

Dans la religion catholique, on appelle croix de consécration chacune des figures en forme de croix qui sont disposées dans une église lors de la cérémonie de consécration.

Les croix de consécration sont ordinairement au nombre de douze (symbole des douze apôtres) sur les murs internes ou piliers de l'édifice, parfois sur les murailles extérieures. Elles peuvent être également tracées sur le sol ou sur la table de l'autel (cinq croix aux quatre angles et au milieu, représentant les cinq plaies du Christ).

Source: Wikipedia, sous la rubrique "Altar in the Catholic Church". 

Relique, St-Prisque


Les reliques (du latin reliquiae, « restes ») sont les restes matériels qu'a ou qu'aurait laissés derrière elle une personne vénérée en mourant : soit des parties de son corps, soit d'autres objets qu'elle a, ou avait, pour certains croyants, sanctifiés par son contact. Le culte des reliques reposant sur le possible transfert de la sacralité du corps saint sur le dévot, leur émiettement multiplie leurs bienfaits puisque chaque parcelle conserve la charge sacrale primitive.

Source: Photo, Jean-Luc Milot
Textes, Wikipédia, sous la rubrique "Relique". 

La sacristie

La sacristie est l'annexe d'une église où le prêtre se prépare pour célébrer les cérémonies liturgiques ; on y conserve les ornements d'église (linges, aube...) et les vases sacrés (calice...). La personne (laïc ou religieux) chargée de la sacristie s'appelle le sacristain ou la sacristine. L'ancien nom pour désigner la sacristie est le revestuaire ou revestiaire.

Source: Photo, Jean-Luc Milot
Textes, Wikipédia, sous la rubrique "Sacristie".

Pâques (La résurrection, de Carl Heinrich Bioch, 2009)

Pâques est la fête la plus importante du christianisme. Elle commémore la résurrection de Jésus, que le Nouveau Testament situe le surlendemain de la Passion, c'est-à-dire « le troisième jour ». La solennité, précédée par la Semaine sainte, dernière partie du carême, commence dans la nuit précédent le dimanche de Pâques, par la veillée pascale. C'est l'une des cinq fêtes cardinales Catholique.

Source: Photo, Wikipedia, sous la rubrique "Risurrezione di Gesù". 
Textes, Wikipédia, sous la rubrique Pâques".

L'ascension (Triptyque des Offices, Andrea Mantegna)

L’Ascension est une fête chrétienne célébrée le quarantième jour à partir de Pâques. Elle marque la dernière rencontre de Jésus avec ses disciples après sa résurrection et son élévation au ciel. Elle exprime un nouveau mode de présence du Christ, qui n'est plus visible dans le monde terrestre, mais demeure présent dans les sacrements.

Source: Wikipédia, sous la rubrique "Ascension (fête)".

La Pentecôte (Peintre inconnu, an 586)

La Pentecôte est une grande fête chrétienne qui célèbre l'effusion du Saint-Esprit, le cinquantième jour à partir de Pâques, sur un groupe de disciples de Jésus de Nazareth, dont les Douze Apôtres, suivant un récit relaté dans les Actes des Apôtres. C'est l'une des cinq fête cardinales catholique.

Source: Wikipédia sous la rubrique "Pentecôte". 

Saint Joseph (Saint Joseph avec l'Enfant Jésus, Guido Reni, vers 1635)

D'après les Évangiles synoptiques, puis selon les auteurs chrétiens et notamment les Pères de l'Église, Joseph serait un lointain descendant d'Abraham et du roi David (Mt 1,1-17) de la Tribu de Juda. Il est fiancé à Marie lorsque celle-ci se retrouve enceinte par l'action de l'Esprit saint. Il épouse alors Marie et, acceptant l'enfant, devient le père nourricier de Jésus,

Source: Wikipédia, sous la rubrique "Joseph (Nouveau Testament)". 

Église construite sur le model de la croix grecque (Chrétienté d'Orient)

Une croix grecque est une forme très simple de croix. Chacune de ses quatre branches forme un rectangle de même dimension, placé dans le prolongement direct d'une autre branche et perpendiculaire aux deux autres. 

La croix grecque est la base de la construction de certaines églises surtout de style byzantin.

Source: Photo, Wikipédia, sous la rubrique " Église". 
Textes, Wikipédia, sous la rubrique "Croix Grecque", 

Chapelet

Un chapelet est un objet de dévotion religieuse généralement constitué de grains enfilés sur un cordon formant un cercle. Utilisé dans diverses traditions religieuses (sous des noms différents) le chapelet sert à compter des prières récitées de manière répétitive en égrenant des grains. Ceux-ci sont de matériau d'origine diverse, souvent ordinaire (bois, os, noyaux, métal) mais également précieux (ivoire, corail, pierre précieuse, perle).

Source: Wikipédia, sous la rubrique "Chapelet". 

Symbole du poisson (Ichthys)

Ichthus ou Ichtys (du grec ancien %u1F30χθ%u03CDς / ichthús, « poisson »)  est l'un des symboles majeurs qu'utilisaient les premiers chrétiens en signe de reconnaissance. Il représente le Sauveur durant les débuts de l’église primitive.
Les premiers chrétiens persécutés par les autorités romaines l'utilisaient comme code secret pour se reconnaître entre eux. 

Source: Wikipédia, sous la rubrique "Ichthus". 

Texte de la narration, partie 6

Lors de la construction d’un projet comme celui-ci, on doit se limiter à un certain temps de visite. Dans notre cas, nous avons placé la barre à une heure. Cependant, beaucoup de textes ont été développés et écrits au sujet de thèmes tout aussi intéressant que ceux discutés dans le premier segment. 

Ce deuxième segment se veut être un pot-pourri de ces sujets qui ont été laissé pour compte. Nous sommes persuadés que si la visite initiale vous a plu, ce deuxième segment saura aussi vous charmer. Dans un but d’établir une certaine logique, ce deuxième segment s’inscrit dans le contexte d’une seconde visite que font papi et ses petits enfants à l’église de Château-Richer. 

Papi : Et bien les enfants nous voilà de retour dans l’église. La dernière fois le temps nous a manqué pour que je puisse vous parler de tous ces sujets que je voulais discuter avec vous. Aujourd’hui nous aurons le temps nécessaire. Êtes-vous prêts?
Guillaume et Delphine : Oui papi!

DIOCÈSE DE QUÉBEC 

Papi : Commençons par une question : qui est propriétaire de l’église et qui est responsable de son administration et de son entretien?

Delphine : Je ne sais pas exactement Papi, je crois que c’est le diocèse qui est propriétaire des lieux mais pour l’administration je ne sais pas. 

Papi : Et bien Delphine cette église est bien la propriété de l’archidiocèse catholique de Québec. Pour ce qui est de son administration et de son entretien, ce sont des élus, qu’on appelle des marguillers et\ou des marguillères qui sont responsables non seulement de gérer l’état des lieux mais aussi de trouver les moyens financiers pour en assurer l’entretien. 

LA VOÛTE

Papi : J’aimerais vous demander de regarder la voûte de l’église, en d’autres mots le plafond. Quand vous la regardez cette voûte, comment voyez-vous sa construction ? Est-ce que vous pensez à une structure sur laquelle repose le toit de l’église ? Une structure qui épouse le toit de l’église?

Guillaume : Je n’ai jamais vraiment pensé à cela mais je crois que oui, la voûte doit être collée au toit pour aller chercher le maximum de hauteur. 

Papi : En regardant ces photos que j’ai prises et que vous pouvez voir sur l’écran de mon téléphone, vous pourrez voir qu’il y a un entre-toit, c’est-à-dire un espace très important entre la voûte et le toit. La voûte est donc une construction intérieure faite à des fins décoratives et qui permet de créer un relief important pour y apposer des moulures, des fioritures et y peindre des fresques comme vous le voyez ici afin de décorer l’église. 

LE CHAUFFAGE

Guillaume :Papi l’église est chauffée comment ?
Papi : Et bien Guillaume parlons du système de chauffage si cela t’intéresse.  Les paroissiens ont vécu un grand jour en 1904 avec la pose d’un nouveau système de chauffage à l’huile très efficace. Imaginez, aller à l’église et pouvoir enlever son manteau ! Ça ne s’était jamais vu auparavant. 

Pendant longtemps le chauffage était assuré par ces deux fournaises à l’huile. Ces fournaises chauffaient de l’eau qui était ensuite circulée dans des calorifères que l’on voit le long des murs et à l’arrière de l’église. 

En 1984, ces anciennes fournaises ont été remplacées par des neuves et un système biénergie a été posé. Aujourd’hui l’église est chauffée  principalement par des éléments électriques et les fournaises au mazout sont là seulement comme systèmes d’appoint.   Pour alimenter les fournaises on avait construit sur place une citerne pour le mazout. Cette citerne contient mille gallons ce qui représente environ 4500 litres d’huile à chauffage.  Durant l’hiver, cette quantité suffit pour chauffer l’église un peu plus d’un mois seulement. 

Depuis, un système d’éléments chauffants a été installé pour chauffer l’eau.  Les fournaises à l’huile ne sont plus que des systèmes d’appoints. 

Delphine : Dis, Papi, ça coûte beaucoup d’argent pour chauffer une église comme celle-ci? 

Papi : Et bien, pour l’année 2019 la facture d’électricité s’élevait à  plus de 17,000$. 

Delphine : Mais qui paye pour l’électricité utilisée par l’église ? 
Papi : Dans notre cas l’église reçoit des dons de la part des paroissiens.  Pour recueillir des fonds, la fabrique organise aussi annuellement un grand marché aux puces pour la vente d’objets donnés par les citoyens.  

LE RETABLE

Papi : Si vous regardez derrière l’autel tout au fond du Chœur de l’église, vous voyez une structure en marbre. Et bien on nomme cette structure un retable. 

Papi : Dans le cas présent, ce retable a été placé ici à la fin des années 40 pour remplacer un retable en bois ciselé qui s‘y trouvait avant mais qui avait subit les attaques de fourmis charpentières rendant le bois friable et réduisant ainsi la solidité de la structure.  Regardez sur mon écran, j’ai apporté une vieille photo pour vous montrer ce retable magnifique qui a orné cette église pendant près de 100 ans. Malheureusement, il a été détruit après avoir été retiré.  

J'aimerais attirer votre attention sur un point précis. Si vous regardez attentivement cette vieille photo, vous verrez que le maître-autel était collé au retable, il en faisait partie. L’explication est intéressante. Pendant des siècles la messe était dite en latin, et le prêtre tournait le dos aux fidèles.  Mais lors du Concile Vatican II en 1962, plusieurs décisions ont été prises afin de changer les pratiques et permettre un rapprochement de l’officiant qui était alors encouragé à être plus accueillant, plus joyeux et moins axée sur la pénitence. Pour se faire, le maître-autel a été repositionné afin de permettre au prêtre de faire face aux fidèles.  C’est pourquoi il est maintenant où vous le voyez à l’avant du chœur. Et le plus important peut-être a été qu’à partir de 1964, la messe s’est faite dans la langue des fidèles de Château-Richer, à savoir en français. Imaginer, pour la première fois les fidèles pouvaient comprendre ce que disait le prêtre lors de l’Eucharistie.  

LA CHAIRE

Papi : J’aimerais que vous regardiez cette photo ancienne à nouveau. On peut voir sur la gauche un petit escalier montant le long d’une colonne vers un petit balcon accroché à cette colonne de l’église. On nomme cette petite tribune élevée au-dessus du sol, une chaire. Pouvez-vous me dire à quoi peut servir la chaire ?
Delphine : Ça permet au curé de se rapprocher des fidèles car avant la venue des haut-parleurs il fallait parler fort pour être entendu par tous? 

Papi : Excellent Delphine, mais j’aimerais rajouter quelques détails.  Commençant en Italie au XIII siècle, on construisit des chaires. Ce sera au XVI siècle que l’on verra une généralisation de la pose de chaires dans les églises catholiques. Finalement, petit détail, notre chaire n’était pas couverte d’un abat-voix mais la majorité des chaires en Europe comportait ce petit toit qui permet de renvoyer la voix de l’officiant. 

J’ai quelques photos de ces petits toits, ces abat-voix. Aujourd’hui les chaires ne servent plus. Je vous ai parlé tout à l’heure du Concile Vatican II qui a transformé des choses. Une des transformations a été l’abandon presque complet du sermon qui se faisait de la chaire. Aujourd’hui les prêtres se tournent plutôt vers l’homélie qui consiste à expliquer les mystères de la foi et les préceptes de la vie chrétienne. 

Delphine : Je crois aussi Papi que les haut-parleurs ont joué un rôle important afin de permettre au prêtre se trouvant dans le chœur d’être entendu par tous. 

Papi : Bien raisonné Delphine. Il est certain que l’arrivée du micro et des haut-parleurs coïncidait avec ces changements et ont facilité cette transition. 

LE PLANCHER DE L’ÉGLISE

Papi : Les enfants, le plancher de l’église sur lequel nous marchons n’est pas le premier plancher à être construit. En fait le premier plancher était en bois. Par le manque d’étanchéité, l’humidité du sous-sol et donc de la crypte qui s’y trouve pouvait se transmettre à l’église. C’est donc dire que les odeurs provenant de la crypte venaient aussi empester l’église. La fabrique a donc décidé de faire poser un plancher de ciment. Par la même occasion toutes les tombes de la crypte ont été scellées afin de réduire voir d’éliminer les relents produits par les corps en décomposition.

Delphine : Ouach Papi, tu veux dire que pendant des siècles on enterrait des corps dans la crypte sans sceller les tombes 

Papi : C’est bien ça Delphine. 

Delphine : Et bien ça devait sentir plutôt mauvais dans l’église.  C’était une très bonne idée que la Fabrique a eu de sceller les tombes.

LE CLOCHETON

Papi : Vous aurez remarqué les enfants que cette église possède un clocheton qui est construit sur l’arrête du toit de l’église au dessus du chœur de l’église. C’est un peu comme un petit clocher à l’arrière de l’église. J’ai une photo du clocheton que vous pouvez voir à l’écran. On trouve dans ce clocheton une cloche. Savez-vous quel est l’usage de cette cloche?

Guillaume. C’est pour appeler les citoyens quand il y a un feu pour qu’ils viennent aider à l’éteindre?

Papi : Très bonne réponse Guillaume. Il est vrai qu’on sonnait les cloches lors d’incendies mais on utilisait les grosses cloches pour cela. 

Dans le cas présent nous avons une petite cloche que l’on peut faire sonner à partir du chœur de l’église. Son utilisation n’est plus en pratique aujourd’hui mais pour longtemps on sonnait cette cloche durant l’Eucharistie. 

Vous savez surement que durant la messe le prêtre consacre les hosties et le vin. Pendant des siècles cette cérémonie se faisait par le prêtre, dos aux fidèles et en latin comme je vous l’ai dit plus tôt. Alors pour aider les fidèles à reconnaître les différents moments de la cérémonie afin qu’ils puissent savoir quand s’incliner, se lever et s’agenouiller, on sonnait la cloche du clocheton. 

Cette cloche extérieure permettait aussi aux gens incapable de venir à la messe et donc se trouvant à la maison de reconnaître le moment de l’Eucharistie et ainsi de pouvoir suivre à la maison cette portion importante de la messe en s’inclinant, se levant et en s’agenouillant au moment opportun. Aujourd’hui on se tourne vers des sonnettes, des clochettes que l’on sonne dans l’église et même là, l’usage est rare mais ici à Château-Richer ces sonnettes sont encore sonnées lors de l’Eucharistie.

PARRAIN ET MARRAINE

Papi : La dernière fois je vous ai parlé du baptême. De plus vous savez déjà que lors d’un baptême on désigne généralement un parrain et une marraine. Quelle est la signification de cela ?
Guillaume : Moi tout ce que je sais c’est que ma marraine et mon parrain me donnent de beaux cadeaux à mon anniversaire et à Noël.

Papi: Ils sont bien gentils tes parrain et marraine je les connais bien mais pour la religion catholique les parrains et marraines ont un rôle important à jouer. Cette pratique de parrainage aurait commencé au IIème siècle après Jésus-Christ. Cette pratique était et reste encore aujourd’hui liée à un service volontaire. Au début, ce service était associé à un serviteur qui s’engageait à offrir des soins et des attentions envers l’enfant de son maître.  

Avec le temps, le parrainage est devenu un engagement de la part des parrain et marraine à soutenir un filleul ou une filleule  dans sa vie chrétienne et de l’aider dans ses préparatifs pour le baptême, la première communion et la confirmation.  

Delphine : Papi, tu peux me dire si un enfant va vivre avec ses parrains et marraines lorsque ses parents meurent? 
Papi : Bonne question Delphine. Et bien le parrainage n’a aucun statut légal au Québec. Cependant, les parrain et marraine peuvent faire la demande d’adoption qui sera considérée, tout particulièrement si les parents avaient indiqué ce désir dans un testament avant de mourir. 

LES HOSTIES

Delphine : Papi, j’ai remarqué que durant l’Eucharistie le prêtre utilisait une hostie beaucoup plus grande que les hosties qui sont ensuite partagées avec les fidèles. Tu peux m’expliquer?

Papi : Tu es observatrice Delphine. On nomme cette hostie qui est plus grande une hostie sacerdotale. Elle est faite de pain azime ou sans levain c’est donc dire de farine et d’eau tout simplement. La raison principale pour sa grande taille est de permettre qu’elle soit visible aux fidèles se trouvant dans l’église lorsque le prêtre procède à la consécration du pain et du vin, tout particulièrement lors de l’élévation, ce mouvement que fait le prêtre de tenir l’hostie au bout de ses bras durant cette cérémonie.  Vous savez, cette pratique de faire ce geste d’élévation de l’hostie a commencé seulement au XIVe siècle. 

Guillaume : Mais papi, moi je ne peux pas manger de gluten. Les gens qui ont mon problème peuvent-ils manger l’hostie qui est faite avec de la farine de blé? 

Papi : Les hosties aujourd’hui sont souvent produites avec des farines sans gluten alors oui Guillaume, je crois que les gens peuvent consommer les hosties sans problèmes. 

Delphine : Mais papi, j’ai remarqué que quand le prêtre procède à la consécration de l’hostie et du vin pour les transformer au corps et au sang du Christ, il fractionne l’hostie en deux morceaux et en dépose un troisièmes tout petit morceau qui est alors placé dans le calice avec le vin pour démontrer l’union entre le corps et le sang du Christ.  Mais en faisant cela est-ce qu’il coupe le corps du christ en trois?

Papi : Et bien Delphine la réponse est non, le Christ est présent tout entier dans chaque hostie et dans chaque morceau d’hostie.

AUTEL ET CROIX DE CONSÉCRATION

Papi : Vous voyez que sur l’autel on a placé une nappe blanche. Savez-vous pourquoi?

Delphine : Peut-être pour garder l’endroit propre pour l’Eucharistie. 

Papi : Oui, tu as raison mais il y a plus. Souvent les autels sont ornés de croix ; soit gravées sur la pierre soient brodées sur la nappe. J’ai une petite photo qui montre bien ces croix. On nomme ces croix les cinq croix de consécration et elles représentent les cinq plaies de Jésus qui lui furent faites lors de sa crucifixion. Le symbole lié à ces croix est de se souvenir de sa souffrance lors des cérémonies pratiquées. 

LES RELIQUES

Papi : La semaine dernière, lors de notre promenade le long de l’avenue Royale je vous ai parlé de reliques. Que vous souvenez-vous? 

Guillaume : Que ce sont des restes d’une personne vénérée en mourant. Ça peut être des biens matériaux mais le plus souvent ce sont des ossements ou des morceaux d’ossements. 

Delphine : Tu nous as aussi dit que les reliques associées à cette église sont celles d’un saint martyr nommé Prisque, Saint-Prisque qui était un militaire chrétien qui a quitté son pays pour s’établir avec ses compagnons dans le village de Cociacus en France. Malgré son exode, il a été retrouvé par les Romains qui l’ont massacré lui et ses compagnons. Tu nous as dit qu’on avait retrouvé sa tête et donc les reliques de cette église sont des fragments provenant du crâne de Saint-Prisque. 

Papi : Vous avez une mémoire phénoménale… 

LA CONSÉCRATION DE L’ÉGLISE

Papi : Mais maintenant j’aimerais faire le lien entre Saint-Prisque que vous venez d’identifier et cette église. Lorsqu’une église est construite, il faut une fois la construction terminée, la consacrer c’est-à-dire la rendre sacré, faire en sorte qu’elle appartienne à Dieu.  Ce processus se fait par une cérémonie que l’on nomme  la « dédicace ».  

Lors de cette cérémonie, plusieurs invocations sont faites comme l’aspersion des murs avec de l’eau bénite, mélangée de sel, de cendres et de vin. On pratique aussi l’onction des 12 croix de consécration. L’encensement de l’autel est aussi pratiqué. Mais voici le lien à faire avec Saint-Prisque, il est coutume, voir obligatoire lors de la consécration d’une église, de placer des reliques du saint patron protecteur de l’église dans un compartiment se trouvant dans le plateau de l’autel que l’on appelle un sépulcre.  

Cette pratique est née au IIIe siècle et déclarée obligation canonique au Ve siècle.  Pour notre église cette cérémonie de dédicace s’est faite une première fois vers 1650 pour la première église. Lors de la construction de cette seconde église, une cérémonie de dédicace a été faite à nouveau en 1866. De plus, à l’époque on a placé un fragment du crane de Saint Prisque dans un très beau reliquaire qui est gardé dans le coffre-fort mais dont j’ai une photo à vous montrer. 

LA SACRISTIE

Papi : Delphine, tu sais ce qu’est une sacristie?

Delphine : C’est quelque chose qui est dans l’église mais quoi et où exactement, je ne sais pas.

Papi : Une sacristie est une annexe à l’église, un endroit sacré où le prêtre se prépare pour les cérémonies. C’est aussi l’endroit où l’on garde les ornements de l’église ainsi que les vases sacrés comme le calice, le ciboire et l’ostensoir. On y garde aussi les vêtements liturgiques. C’est pourquoi on y retrouve toujours un grand meuble avec de larges tiroirs ainsi que des vestiaires. Enfin, c’est l’endroit où l’on garde les registres de baptême, de mariage et de funérailles. Souvent, dans les grandes églises on désigne une personne laïque ou religieuse pour veiller au bon ordre de la sacristie. On nomme cette personne le sacristain. 

Papi : J’ai une photo de ce meuble se trouvant dans la sacristie ou l’on range les vêtements et objets servant aux célébrations. 

PÂQUES

Papi : La dernière fois nous avons parlé de Noël et de la l’Épiphanie. J’aimerais aujourd’hui vous parler de Pâques. Qu’est-ce que représente Pâques pour toi Guillaume?

Guillaume : C’est une fête pour célébrer la résurrection de Jésus Christ et recevoir beaucoup de chocolat de Pâques?

Papi : Tu as raison et je me disais bien que tu y voyais également la fête du chocolat.  Et bien on célèbre Pâques le premier dimanche après la pleine lune qui suit l’équinoxe du printemps soit généralement le 21 mars. Pâques peut donc être fêtée aussi tôt que le 21 mars et aussi tard que le 25 avril.  

Les origines de cette fête sont liées aux fêtes païennes. On fêtait alors la lumière, la renaissance de la nature après les longs mois d’hiver. Pâques est aussi un emprunt d’une fête juive, la Pessah, à laquelle on a associé la passion du Christ représentant les événements qui ont précédé et accompagné la mort de Jésus ainsi que la résurrection du Christ comme nous l’a dit Guillaume. IL y a aussi une petite histoire intéressante à connaître au sujet de la Grande-Bretagne et de l’Allemagne. On retrouvait dans ces pays en 725 AD un culte et des rites païens en l’honneur de la déesse Éostre. L’Évangélisation catholique de ces peuples a su s’appuyer sur ces traditions pour instaurer et imposer le calendrier catholique.  C’est ainsi que le nom de Pâques en anglais a pris le mot Easter et Ostern en Allemand, des mots qui s’apparentent au nom de la déesse Éostre.  Comme vous voyez, le catholicisme a su s’implanter souvent en empruntant voire même en se surimposant aux pratiques provenant de religions païennes.  

Guillaume : Mais Papi, j’ai entendu qu’il y avait la fête du Jeudi saint, du Vendredi saint et du Samedi saint ?

Papi : Je ne dirais pas que ce sont des fêtes Guillaume mais voici ce qu’il en est. On nomme cette période de 40 jours précédant Pâques, le Carême. Le premier jour du Carême se nomme Mercredi des cendres et est un jour de pénitence, c’est-à-dire un jour pour pardonner les péchés. Durant cette période de 40 jours, il était coutume de faire des jeûnes et faire abstinence de viande tout particulièrement le vendredi en préparation à la fête de Pâques. La dernière semaine du Carême et donc la semaine précédant Pâques se nomme la Semaine Sainte. Le premier jour de cette Semaine Sainte est un dimanche que l’on nomme le dimanche des Rameaux. On le nomme ainsi car il représente l’entrée de Jésus-Christ à Jérusalem où il a été accueilli triomphalement par le peuple tenant dans leur main des rameaux de palmes pour lui signifier leur bonheur. On commémore le Jeudi saint le dernier repas de Jésus-Christ avec ses apôtres. On commémore le Vendredi saint, la crucifixion de Jésus-Christ. Le Samedi saint est une journée d’attente et de recueillement car les croyants méditent sur les souffrances du Christ lorsqu’il a été crucifié et ils anticipent son retour. On fait alors la Veillée Pascale le samedi soir en anticipation de cette résurrection du Christ le dimanche de Pâques. Durant cette veillée, on célèbre la messe pascale, une cérémonie religieuse importante pour les croyants car elle met fin au carême et anticipe la grande fête de Pâques. Finalement on est dimanche de Pâques, la fête catholique la plus importante de l’année.  

L’ASCENSION

Papi :Maintenant, la prochaine fête est liée à Pâques car elle se déroule 40 jours après le dimanche de Pâques.  On parle ici de l’Ascension. Vous savez ce que représente cette fête ?
Delphine : Oui, je crois, on fête la montée de Jésus au ciel ?
Papi : Exactement, mais il y a un peu plus. L’Ascension marque la fin de la présence de Jésus sur terre après  avoir été crucifié et sa résurrection le dimanche de Pâques. L’Ascension représente donc une nouvelle façon de voir Jésus. Avant son ascension, il avait une présence physique. On pouvait le voir mais après son ascension, Jésus-Christ symbolise un nouveau mode de sa présence à savoir une présence qui est omniprésente, universelle et intérieure.  Jésus-Christ reste alors présent par le sacrement de l’Eucharistie car l’Hostie représente le corps du Christ.  Finalement l’Ascension représente pour le croyant la vie éternelle à laquelle chaque homme et chaque femme est destiné. 

LA PENTECÔTE

Papi :Vous me suivez toujours les enfants ? 
Les enfants : Oui papi !
Papi :La dernière fête est celle de la Pentecôte. Cette fête est célébrée 50 jours après le dimanche de Pâques.  Jésus-Christ a fait une promesse à ses disciples au moment de l’Ascension en disant : « Vous allez recevoir une force…, celle du Saint-Esprit qui viendra sur vous. Alors vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre ». Il y avait environ 120 disciples qui ont reçu l’Esprit Saint. Ces disciples ont reçu alors le pouvoir de parler en langues étrangères afin de pouvoir devenir apôtres et s’engager à assurer la diffusion de l’Évangile relatant la vie de Jésus-Christ par au delà du monde. Et bien cette fête de la Pentecôte aurait été célébrée à partir du IVe siècle. 

SAINT JOSEPH

Guillaume : Papi, c’est qui la personne représentée sur le grand tableau à gauche du Chœur ?
Papi : Et bien Guillaume, le tableau sur la gauche du chœur représente Saint-Joseph ouvrier. Tu sais qui est Saint-Joseph?
Guillaume : Oui Papi il est le père de Jésus. 
Papi : En partie seulement Guillaume. Joseph aurait été fiancé à Marie lorsqu’elle s’est trouvée enceinte par l’intervention de l’Esprit Saint. Une fois enceinte, Saint-Joseph aurait alors épousé Marie devenant ainsi le père nourricier de Jésus. 
Delphine : Mais toi papi, tu crois à cette idée que Marie puisse être enceinte par l’action de l’Esprit Saint? 
Papi : Tu sais Delphine, les récits de cette époque donnent plusieurs explications liées à Marie, sa grossesse et la naissance de Jésus. Mais il est difficile de juger de récits relatant des évènements qui se sont passés il y a fort longtemps. Je préfère donc me concentrer sur la beauté de l’histoire de la naissance et de la vie de Jésus plutôt que sur des éléments particuliers.

LA CROIX CHRÉTIENNE

Papi : La dernière fois, Guillaume nous a dit qu’on trouvait une croix au bout de la flèche de l’église. Si vous regardez autour de vous, vous pouvez voir des croix un peu partout. J’aimerais que vous me disiez ce que représente cette croix à vos yeux?
Guillaume : Je pense que la croix représente la structure de bois sur laquelle Jésus a été crucifié?
Papi : Bon point Guillaume
Delphine : Moi, je pense que la croix est associée au signe de croix?
Papi : Bon point aussi Delphine. Je vais vous parler de l’origine de cette croix. La croix est un symbole de tous les temps. Prenons la croix grecque qui est une croix avec quatre bras de même longueur. On croyait à l’époque que les quatre pointes représentaient les quatre saisons. Si on visitait aujourd’hui les anciennes églises catholiques orientales en Grèce, en Égypte ou à Jérusalem, on retrouverait des églises construites selon cette forme. Les églises d’occident par contre se sont développées en allongeant la branche verticale de la croix pour former la croix latine qui est cette croix que vous voyez un peu partout. Guillaume a raison, cette croix représente entre-autre le sacrifice de Jésus sur la croix. La croix est devenu avec le temps le principal symbole du christianisme. 

L’AUMÔNE OU LA QUÊTE OU LA DÎME

Papi : Les enfants, lors de la messe, un membre présent à la messe passe avec un panier afin de collecter de l’argent des fidèles.  Que savez-vous de cette pratique ?
Guillaume : Pas grand-chose Papi. Est-ce que c’est pour payer le curé ?
Papi : Peut-être Guillaume. En vérité on pourrait parler de quête si l’argent servait à la Fabrique pour payer les factures comme le chauffage ou les réparations ou le salaire du curé. Mais on parlerait d’aumône lorsque l’argent est destiné et réservé à aider les pauvres dans le besoin. 
Delphine : C’est quoi alors Papi la dîme ?
Papi : Bonne question Delphine. Savez-vous de quoi vivaient les curés à l’époque? Savez-vous qui les payait pour les services qu’ils rendaient ? 
Delphine : Je ne sais pas Papi. Je croyais que c’était l’église qui les payait ?
Papi : Il y avait la dîme qui était une taxe imposée aux paroissiens et ces derniers devaient la payer.  À partir de celle-ci, le curé percevait une rente pour vivre.  Au début de la colonie, ici à Château-Richer, la dîme devait être payée au séminaire de Québec.  Avec le temps, la gestion de la dîme a été dévolue au curé local. C’est pourquoi pendant longtemps le curé faisait la tournée des maisons afin de demander aux gens de donner de l’argent à l’église. Aujourd’hui on se tourne plutôt vers des dons personnels.  Il n’y a plus obligation de donner à l’église comme c’était le cas il n’y a pas si longtemps. 

LE CHAPELET

Papi : Dites-moi, vous savez ce qu’est un chapelet?

Delphine : Oui je crois Papi. C’est un collier avec une croix utilisé pour prier?

Papi : Pas mal Delphine. Ça ressemble bien à un collier et pour les croyants on parle plutôt d’un objet de dévotion.  J’ai souvenir de ma grand-mère qui avait son chapelet avec elle en tout temps.  Mais que fait-on avec un chapelet? 

Guillaume : On prie!

Papi : Oui Guillaume mais il y a plus. Regardez cette photo sur mon téléphone, un chapelet catholique est composé de cinq dizaines de petits grains séparés par des gros grains. Les fidèles catholiques utilisent le chapelet pour compter les prières.  On récite ces prières pour méditer sur les passages de la vie de Jésus. Pour se faire, le croyant commence par la récitation d’un « Crédo » qui correspond à la croix du chapelet. Sur les gros grains le croyant récitera des « Notre Père », sur les petits grains des « Je vous salue Marie », sur le plus gros « Gloire soit au Père, au fils et au Saint-Esprit».  À l’époque, trois tours de chapelet consistait en un Rosaire mais depuis le Pontificat de Jean-Paul II il faut maintenant quatre tours de chapelet soit un total de 20 dizaines pour compléter un Rosaire. 

Guillaume : Ça se fait encore ces prières?

Papi : Je crois Guillaume qu’une façon d’expliquer cette pratique est liée au fait que longtemps les gens étaient illettrés.  De plus, jusqu’à récemment la messe se faisait en latin, une langue que peu pouvait comprendre. L’église se tournait donc vers des prières apprises par cœur pour inciter les gens à prier.  Aujourd’hui, les gens sont lettrés. Ils peuvent donc lire plus librement la Bible, les Évangiles ou d’autres textes religieux pour vivre leur foi, leur croyance en Dieu. Je crois donc qu’il est moins commun aujourd’hui de voir des gens réciter les mêmes prières 200 fois dans un exercice de foi. 

LE SYMBOLE DU POISSON

Papi : Petite question pour vous avant de terminer, avez vous déjà vu, souvent collé à l’arrière d’une voiture le symbole d’un poisson comme vous pouvez le voir sur cette image? 

Delphine : Mais oui papi mais je n’ai jamais compris ce que cela pouvait représenter. 

Papi : Et bien ce symbole du poisson est très ancien et était utilisé par les premiers chrétiens comme moyen pour se reconnaître l’un l’autre. On doit donc voir en ce symbole un signe concret de la croyance chrétienne d’une personne.

CONCLUSION

Papi : Alors les enfants vous en savez maintenant autant que moi sur cette belle église. Je suis très content que vous soyez venus pour cette deuxième promenade. 
Guillaume : Merci Papi
Delphine : Oui, merci papi 
 
MOT DE DÉPART 

Nous espérons que ce deuxième segment de visite en compagnie de Papi, Delphine et Guillaume a su vous plaire et nous vous remercions à nouveau d’être venu. 
Ce deuxième segment de la visite de l’église est une occasion d’échanger avec le visiteur en partageant une panoplie de sujets rarement traités. De plus ces visites de l’église sont le prolongement d’un premier circuit intitulé Histoire et légendes de Château-Richer que l’on peut télécharger sur le site de « Baladodecouverte ». 

Trop d’églises du Québec disparaissent chaque année. Nous avons ici à Château-Richer une église magnifique qui mérite de survivre au temps. Ce projet de visite s’inscrit  en premier lieu dans un but pédagogique de faire découvrir l’histoire et le patrimoine de la Côte-de-Beaupré. Mais on ne peut taire une perspective de recueillir quelques fonds pour nous aider à maintenir la pérennité de cette église. Une contribution volontaire serait appréciée.   Merci de votre générosité.
 

Extrait de
Église de Château-Richer - Entre ciel et terre

Église de Château-Richer - Entre ciel et terre image circuit

Présenté par : Paroisse Notre-Dame-de-la-Nouvelle-France
Directions

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