Un certain Charles Cobbold Farr travaillait jadis au poste du Fort Témiscamingue.
Un jour, en parcourant les rives du lac, il s’emballe pour un terrain situé à quelques dix kilomètres à l’ouest d’une rivière qui se déverse au bout nord-ouest du lac. Il achète le terrain auquel il donnera le nom d’ Haileybury.
Son but est de cultiver la terre et d’y amener des colons. Il est en contradiction avec les employés de la Compagnie de la Baie d’ Hudson qui ne pensent qu’à la traite des fourrures, alors que lui, a recours au gouvernement et à des spécialistes qui viennent étudier le sol. Ceux-ci en déduisent que des milliers d’acres sont cultivables, car les arbres sont mûrs pour l’abattage; les cours d’eau navigables sont nombreux, sans parler de la possibilité d'y découvrir du minerai.
Le gouvernement de l’Ontario cherche à contrer l’exode des jeunes fermiers vers l’Ouest-Canadien et les États-Unis. Il en profite pour offrir des terres à bon marché dans le Nord. Au Timiskaming, John Armstrong est nommé Agent des terres de la couronne. Il procède à l’arpentage de lotissement.