Église Saint-Louis-Roi-de-France

La deuxième église de Terrebonne

Source : Église Saint-Louis-de-Terrebonne 1925, BAnQ Vieux-Montréal, Coll. Félix Barrière, P748,S1,P2088. Musique: Mon père a fait bâtir maison: Coll. Edward Ermatinger. Chants de voyageurs (av. 1830), interprétée au violon baroque par Olivier B. Brault, violoniste de renommée internationale.


Première église de Terrebonne

La première église de Terrebonne (1734-1880), laquelle était située près de la rivière.

Source : © SHRT, Fonds Aimé-Despatis
 

Plan du marché public d'antan

Le marché public de Terrebonne a commencé ses activités en 1849.

Source : BAnQ, greffe G. M. Prévost, 12 septembre 1849, Nouvelle série no 83: Marché entre I. C. E. Masson et François Guibord et entre ce dernier et Jean Bte Dagenais.

Premier hôtel de ville de Terrebonne

Le premier hôtel de ville de Terrebonne a servi de 1890 à 1922. Remarquez les étals de chaque côté de l'entrée principale. Ceux-ci étaient réservés aux habitants. 

Source : ©SHRT, Collection E. S. Mathieu, A-ESM12

Texte de la narration

Vous êtes sur l’emplacement de l’église devant un panneau expliquant la construction de la 2e église de Terrebonne.

L’église Saint-Louis-Roi-de-France est construite durant une période de transition en architecture religieuse. De jeunes architectes remettent en question les styles récollet et jésuite; ils sortent des sentiers battus et des traditions en démontrant plus d’autonomie et de créativité. Entre 1880 et 1910, l’augmentation de la population et les migrations vers les villes et les zones de colonisation entraînent la construction de plus de 300 églises. Elles sont plus grandes que par le passé et sont surtout situées dans les régions de Montréal et de Québec. Cette période marque l’apogée de la domination du clergé et de l’Église catholiques sur la société québécoise.

L’église a donc été construite de mai 1877 à octobre 1878 par les architectes Joseph Roch Poitras de Saint-Jacques de Montcalm et Louis Gustave Martin de l’Épiphanie, sous la supervision du curé Louis Jules Piché. De style éclectique, l’église est en pierre bosselée. Il est à noter que la façade se divise en trois tours principale et latérales, coiffées chacune d’un dôme recouvert de tôle ardoisée, qui rappellent le belvédère du château Masson. Madame Geneviève Sophie Raymond a donné le terrain et la pierre de ses carrières pour la construction de l’église.

Afin de mener à bien le projet, les syndics ont dû détourner le chemin à barrières ou « macadam » de trois arpents ou 180 m. plus à l’est de la rue Sainte-Marie (la rue Masson aujourd’hui). En effet, en 1874, la Compagnie du chemin à barrières avait obtenu une charte de la Législature pour prolonger un chemin macadamisé de Terrebonne à Joliette et elle avait dix ans pour exécuter les travaux. En 1877, le chemin était déjà ouvert jusqu’à Saint-Roch-de-l’Achigan.

De plus, il a fallu démolir le marché public érigé sur l’emplacement en 1849. On a dû attendre la construction du premier hôtel de ville en 1890 pour que des étals soient à nouveau mis à la disposition des habitants.

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Une présentation de la Caisse Desjardins de Terrebonne, partenaire officiel.

Texte du panneau d'interprétation - Église Saint-Louis-de-France

C’est vers le milieu des années 1870, sous l’impulsion de la « seigneuresse » Masson, que l’on entreprend des discussions pour construire une nouvelle église. Ce projet fait l’unanimité, puisque l’église du « bas de la côte » est désuète et inadéquate.

Mais des dissensions surgissent quant au choix de son emplacement: une faction préconise de reconstruire sur l’emplacement, près de la rivière ; l’autre favorise l’emplacement en « haut de la côte ». Monseigneur Ignace Bourget, évêque de Montréal, opte pour l’emplacement de la rue Saint-Louis, d’autant plus que madame Masson offre si généreusement le terrain et la pierre pour la construction de l’église et du presbytère. En juillet 1879, monseigneur Tâché, évêque de Saint-Boniface et grand ami de madame Masson, bénit solennellement l’église consacrée le 25 août 1881. L’église est remarquable par son cimetière « sous la nef », où sont inhumées plusieurs personnalités qui ont marqué l’histoire de Terrebonne.

Extrait de
Le front bourgeois de Terrebonne | Circuit historique

Le front bourgeois de Terrebonne | Circuit historique image circuit

Présenté par : Société du patrimoine et de l’histoire de Terrebonne (SPHT)

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