Parc de la Chute Ste-Agathe

Vue aérienne du pont couvert

La construction d'un pont couvert a facilité les déplacements des agriculteurs des alentours à compter de 1928.

Crédit photo : Pierre Lahoud.

Le moulin de la rivière Palmer en 1880

Avant l'installation du pont, on trouvait un moulin à scie et à moulange au pied de la rivière Palmer. Celui-ci a opéré des années 1875 à 1925.

Ce moulin à scie et à moulange a été construit au pied de la chute par le Dr James Reid d’Inverness. Il fut successivement la propriété de  Henry McCullough, Joseph et Arthur Lizotte, Monsieur Marceau, Gédéon et Laurenzo Couture, Monsieur Poudrier, puis finalement de la Shawinigan Water and Power qui l'a démantelé.

Le moulin comportait deux étages.  Au rez-de-chaussée, on y sciait le bois des coupes de bois des environs, alors que le meunier demeurait à l’étage supérieur où l’on retrouvait les moulanges et les tamis à farine. On pouvait ainsi moudre les grains des diverses céréales produites dans les alentours, essentiellement le blé et l’avoine.

Quand la force hydraulique devient un atout

Les rives de la rivière Palmer sont très escarpées et se prêtent bien à la construction d’un barrage à cet endroit. La force hydraulique de la rivière permet d’activer le mécanisme actionné par une turbine.

Si la rivière Palmer constitue un atout pour l’installation d’un moulin, elle représente cependant un obstacle à franchir pour les premiers habitants établis dès 1853 sur les terres de colonisation de Sainte-Agathe-de-Lotbinière. On construisit donc un pont couvert en 1928, nommé localement pont Reed Mill, en référence au moulin auparavant situé plus en aval. Le pont rouge de la rivière Palmer a favorisé les déplacements des agriculteurs des alentours, leur offrant de nouveaux marchés pour commercialiser leurs produits.

Par sa structure, le pont Rouge est un exemple du pont de type « Town québécois ». Ce pont d'une seule travée mesure 39,62 mètres de long. Sa structure est composée de fermes constituées de madriers placés en diagonale, qui forment un large treillis, et de poteaux verticaux. Elle est couverte d'un lambris en planches horizontales peintes en rouge et coiffée d'un toit à deux versants. De plus, son ossature possède une corde médiane et un garde-fou qui longent les murs latéraux. Ses deux portiques, de forme commune, s'apparentent à ceux des ponts de colonisation. Son lambris extérieur est peint en rouge comme de nombreux autres ponts couverts du Québec. Fait intéressant, un rocher sert de pilier à ce pont qui permet toujours de franchir la rivière Palmer.

Sources :

Patrimoine et histoire des seigneuries de Lotbinière, Les moulins: d'hier à aujourd’hui , précurseurs de l’industrialisation de notre nation. Collection Villages et visages en Lotbinière, 2013, 209 p.

Ste-Agathe-de-Lotbinière, 150 ans (183-2003).

Répertoire du patrimoine culturel du Québec (en ligne).

Crédit photo: Patrimoine et histoire des seigneuries de Lotbinière, Fonds Albert Gagné, no 609.

Le parc de la chute de Sainte-Agathe de nos jours

Le lieu récréotouristique du parc de la chute de Sainte-Agathe nous invite à découvrir l’ingéniosité de nos ancêtres qui ont puisé leur énergie à même le réseau hydraulique du territoire.

Source photo : Corp.touristique de la chute de Sainte-Agathe.

Extrait de
Nous sommes... les collines

Nous sommes... les collines image circuit

Présenté par : MRC de Lotbinière

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