C’est la valeur des terres agricoles du secteur qui détermina le tracé de la voie ferrée. Les terres des fermiers de Laurier étant moins rentables, ces derniers consentirent à les vendre à des prix inférieurs à ceux demandés par les propriétaires terriens de Saint-Flavien, profitant alors de la « manne » qui passait.
C’est sur la même base qu'on procéda à la déviation d'une partie du tracé, que l’on nomma alors le
croche à Caron, (en référence au bâtisseur
Thomas Caron qui céda gratuitement une partie de ses terres afin que la ligne passe plus au nord que prévu). Cette déviation est à l'origine de la naissance de Laurier-Station qui occupe depuis un rôle d’importance dans le développement économique de la région.
La gare d’origine fut détruite lors d’un déraillement en juillet 1918. Elle a cependant été reconstruite et est toujours présente dans le paysage de Laurier-Station.
Source : Les vieilles gares du Québec.