Les bleuets sauvages de la Bleuetière Au Gros Bleuet
Le meilleur bleuet de Falardeau
Les fermes évoluent au fil du temps et la ferme forestière Paul Grenon et Fils en est un bon exemple. Productrice de patates au milieu du siècle dernier, la famille Grenon est aujourd’hui une fière productrice de bleuets du Saguenay.
© Bleuetière Au Gros Bleuet
Vraiment le meilleur
Le bleuet produit ici est le meilleur de la région en raison de son goût unique et de ses propriétés antioxydantes, clame Paul-Eugène Grenon, un des propriétaires actuels.
Les agriculteurs de cette ferme forestière ont déjà possédé plus de 1000 acres de terre. De nos jours, ils en ont environ la moitié. Chaque été, des abeilles y butinent les fleurs des bleuets sauvages, ce qui fait aussi le bonheur des amateurs de miel de la région.
Paul-Eugène Grenon vous plonge dans ses souvenirs. Écoutez son entrevue réalisée aux abords de la Ferme forestière Paul Grenon et Fils.
Paul-Eugène et ses bleuets
Source : © Zone Boréale © Canopée Médias
Question QUIZ
En lien avec le balado, est-ce que l’affirmation suivante est VRAIE ou FAUSSE?
Dès l’âge de 12 ans, M. Paul-Eugène Grenon opérait les tracteurs de la ferme.
(la réponse se trouve à la fin)
Remplies de bonheur
Les mains pleines de bonheur! Cueillir des bleuets sauvages en autocueillette, à faire chaque saison.
© Délices du Lac-Saint-Jean
Période de récolte
En juin, les champs sont blancs lorsque sur les plants de bleuets, les bourgeons se transforment en fleurs.
Puis, l’été progressant, les bleuets mûrissent, atteignent leur maturité et deviennent ces petits fruits d’un bleu éclatant qu’on récolte au début du mois d’août.
On peut les récolter durant 4 à 6 semaines.
© Bleuetière Au Gros Bleuet
Fier d’être des bleuets!
Les bleuets font partie du paysage régional depuis les débuts de l’occupation de la région.
De plus, ils incarnent le caractère identitaire des habitants de la région.
© Zone Boréale
Rustique
Le bleuet est un petit fruit qui vit dans la taïga et les tourbières, formant la majorité de la végétation de ces lieux qui sont peu attrayants pour d’autres types de plantes.
La qualité du sol et le climat de la région sont optimaux pour la croissance du bleuet. Extrêmement rustique, le petit fruit résiste à notre climat aride.
© Bleuetière Au Gros Bleuet
Rouge comme le feu
En mai 1870, un grand feu ravagea les deux tiers de la grande région du Saguenay–Lac-Saint-Jean, ce qui a permis aux plants de bleuets de s’établir et de croître encore plus.
Coïncidence ou pas, les plants en fin de saison se transforment en un rouge flamboyant.
© Bleuetière Au Gros Bleuet
Précieuses abeilles
Comme pour plusieurs fruits, la pollinisation est essentielle dans la culture de la petite baie bleue.
Depuis plusieurs années, il est nécessaire de faire venir des milliers de ruches afin de polliniser l’ensemble des bleuetières de la région.
© Bleuetière Au Gros Bleuet
Contribution à l’économie et à l’occupation du territoire
Sur le territoire de la MRC du Fjord-du-Saguenay, plus de 3 000 hectares sont consacrés à la production du bleuet.
Selon M. Grenon, il existerait un potentiel de développement d’environ 2 000 hectares supplémentaires.
De plus, 25 % des revenus agricoles générés sur le territoire proviennent du bleuet.
© Zone Boréale
Le saviez-vous?
Il est commun de récolter des bleuets sauvages qui sont cultivés dans les bleuetières.
Toutefois, il est également possible d’en récolter dans la forêt où il pousse naturellement.
La cueillette en forêt offre une tout autre expérience, mais on ne s’aventure pas en forêt sans préparation.
© L’Étoile du Lac
Question QUIZ - Réponse
Dès l’âge de 12 ans, M. Paul-Eugène Grenon opérait les tracteurs de la ferme.
VRAI
Dès l’âge de 12 ans, M. Paul-Eugène Grenon opérait les tracteurs de la ferme.