La chasse aux gibiers à Saint-David-de-Falardeau
Avis important
À noter que le point d’intérêt vous amène aux environs du kilomètre 10 du chemin Lévesque.
Le secteur du Bras du Nord propose un contexte territorial pour la pratique de la chasse.
Transmettre sa passion de la chasse
Au Saguenay–Lac-Saint-Jean, le temps s’arrête presque pendant les saisons de la chasse et de la pêche. Il faut dire qu’il y aurait environ 30.000 chasseurs et 70.000 pêcheurs dans la région. Un des territoires de prédilection de ces passionnés est le secteur de Saint-David-de-Falardeau.
Discrètement, chaque année, des amateurs s’installent dans l’espoir d’attraper une bête. D’ailleurs, la chasse amène des retombées économiques importantes pour les régions : chaque chasseur dépenserait environ 2610 $ annuellement pour pratiquer son sport favori, rapporte le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP).
Rencontre avec Simon Tremblay, un amoureux de la chasse qui vit et chasse à Saint-David-de-Falardeau.
© MRC Le Fjord-du-Saguenay
Simon et ses gibiers
Source : © Simon Tremblay © Canopée Médias
Question QUIZ
En lien avec le balado, est-ce que l’affirmation suivante est VRAIE ou FAUSSE?
Les chasseurs appâtent les ours avec des restes de table, des beignes, du chocolat et de la mélasse.
(la réponse se trouve à la fin)
Un patrimoine collectif
La chasse au gibier constitue un élément de notre patrimoine collectif dans lequel toutes les générations ont investi argent et énergie. C’est aussi un patrimoine qui mérite d’être reconnu et qui doit être transmis en héritage à nos descendants.
Que ce soit pour le défi, pour l’observation de la faune, pour la qualité de la viande ou pour toutes ces raisons, les chasseurs pratiquent ce loisir qui permet de se reconnecter avec la nature et de s’évader du quotidien.
© reseauzec
En forêt
La chasse au gibier se pratique bien évidemment dans la forêt. Toutefois, cette forêt peut être privée ou publique. De plus, la forêt peut être en territoire de zones d'exploitation contrôlée (ZEC) ou de pourvoiries.
Les zecs sont des territoires publics, offrant des services reliés à la pratique d'activités récréatives en forêt. Elles sont chargées de l'aménagement, de l'exploitation et de la conservation de la faune, en plus de faciliter l'accès aux territoires pour les usagers.
Les pourvoiries offrent la possibilité de faire de la villégiature et de pratiquer diverses activités en pleine nature, notamment la chasse, la pêche et le plein air. Elles permettent d’accéder à des territoires riches en diversité de paysages, de faune et de flore.
© Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs
Un encadrement étroit
Pratiquer la chasse vient avec le respect de la réglementation de la zone de chasse en plus des règles spécifiques qui peuvent s’appliquer sur un territoire particulier.
Pour chasser, il faut d’abord connaître la zone de chasse, mais aussi posséder un certificat du chasseur, posséder un permis de chasse, respecter les règles spécifiques au type de gibier chassé, respecter les périodes et limites autorisées et respecter les règles générales ou les règles particulières qui s’appliquent à la pratique de la chasse.
© Collège d’Alma
Ours noir
L'ours brun et noir étant omnivore, le goût de sa viande varie fortement selon son alimentation.
La viande d'un ours du printemps a moins de gras puisqu’il a passé l'hiver à dormir.
À l'automne, la viande est plus grasse et plus goûteuse alors que la bête se prépare à hiverner.
© Frédéric Lelièvre
Lièvre d’Amérique
Le lièvre d’Amérique a une chair brune raffinée et savoureuse.
Auparavant considéré comme une « viande accessible » et populaire, le lièvre a aujourd'hui regagné ses galons grâce à sa rareté et sa finesse.
Le lièvre possède un apport considérable en protéines et il est faible en gras.
© Daniel Dagenais
Gélinotte huppée
La gélinotte huppée, plus communément appelée « perdrix », est considérée comme étant le gibier à plumes le plus répandu au Saguenay.
Ce petit oiseau est reconnu pour la finesse de sa chair qui est appréciée par les plus grands gourmets.
Comme la plupart des viandes sauvages, la perdrix possède un apport en protéines qui est considérable et une bonne source de fer et de potassium. De plus, la finesse de sa chair est attribuable à une viande faible en gras.
© Le courrier du Sud
La viande sauvage
L’alimentation des gibiers sauvages transmet dans la viande le goût de « bois » plus prononcé qui est attribuable au sapinage et aux autres plantes sauvages dont l’animal se nourrit.
La viande a un goût de fer puisque les gibiers sont très actifs et exercent davantage leurs muscles. La couleur est généralement plus foncée.
La nourriture et l’âge de la bête comptent aussi dans la définition du goût.
© Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs
Le saviez-vous?
Il n’y a pas plus bio que la viande d’un gibier sauvage. Toutefois, il est essentiel de respecter l’animal et la viande qui en résulte dans tout le processus de la chasse.
Lorsque le gibier est abattu, les normes sanitaires doivent être respectées afin de rendre la consommation de la viande sécuritaire.
© Ricardo Media Inc.
Question QUIZ - Réponse
Les chasseurs appâtent les ours avec des restes de table, des beignes, du chocolat et de la mélasse.
VRAI
Les ours touchent la nourriture avec leurs pattes et s’imprègnent des odeurs fortes.