L'ancienne église St. Andrew

Reconstruite en brique en 1888, l’église St. Andrew accueille les fidèles presbytériens durant plus de 100 ans. Photo : vers 1905.

De style renaissance italienne, l’église St. Andrew est réputée pour son excellente acoustique. Vue intérieure de l’église, entre 1910 et 1930.

Juste devant vous se trouve, depuis le début des années 2000, le centre de la petite enfance Les petites puces. Cependant, de 1836 à 1999, la clientèle du site est bien différente! En effet, c’est à cet endroit que les congrégationalistes, un mouvement protestant, construisent une première église en bois au milieu des années 1830. La communauté la délaisse toutefois environ vingt ans plus tard, au profit de leur nouvelle église Plymouth installée sur la rue Dufferin.  

Les presbytériens occupent la petite église de bois à partir de 1864. En 1888, ils érigent un nouveau bâtiment en brique, l’église St. Andrew. À l’époque, il s’agit de la seule église non-catholique de ce côté de la rivière Magog. À noter que St. Andrew est le patron des Écossais. À partir de la fin des années 1840, la communauté écossaise augmente considérablement dans la région, surtout dans les cantons de Bury et de Lingwick, mais aussi à Sherbrooke.  L’ouverture de la Paton, fondée par l’écossais Andrew Paton en 1866, contribue à l’installation d’un certain nombre de journaliers gaéliques.

Avez-vous remarqué? L’architecture de l’édifice installé sur le site aujourd’hui rappelle le passé religieux du lieu. En plus du toit en forte pente, qui évoque un clocher, un vitrail a été intégré à la façade. Celui-ci est le seul à avoir résister aux vents dévastateurs qui ont frappé l’église et la ville de Sherbrooke à l’été 1999. C’est d’ailleurs à la suite de cet ouragan que l’église St. Andrew est démolie, sonnant le glas de plus de 110 ans d’histoire religieuse.