À l'Orée du Bois, Cidrerie et Ferme fruitière
Bienvenue chez nous
La cidrerie / ferme fruitière À l’Orée du Bois de Saint-Antoine-de-Tilly se spécialise dans la confection artisanale de cidres (pétillants, mousseux, tranquilles et de glace), en plus de produire un cidre pétillant houblonné, un cidre pétillant aromatisé à la framboise, un cidre bouché traditionnel (conçu à base de levure indigènes), du vinaigre de cidre et du jus de pomme frais.
Un duo père et fils
La cidrerie / ferme fruitière À l’Orée du Bois a été fondée en 1984 par Réal Aubin. L’autocueillette est offerte au public depuis 1990, alors que la fabrication de cidre a débuté en 1998. En 2013, le fils de Réal, Jérôme, s’est joint à l’entreprise familiale.
Selon les principes de l’agriculture raisonnée, ils bannissent l’engrais de synthèse afin de protéger l’environnement qui les entoure, comme le magnifique fleuve Saint-Laurent qui borde le verger.
Sur place, on peut cueillir une douzaine de variétés de pommes : Cortland, Empire, Ginger Gold, Honeycrisp, Jersey Mac, Liberty, Lobo, Melba, McIntosh, Paulared, Spartan et Sunrise. Il est aussi possible de cueillir des bleuets, des framboises et même des courges! C’est d’ailleurs la première année que le public pourra cueillir ces dernières. Dans leur kiosque, il est également possible de se procurer des poires!
La provenance de la courge
Les courges sont originaires du Pérou et de la Bolivie. Les Autochtones de ces pays les cultivaient il y a déjà 8500 ans.
Crédit photo : Photo iStock
À travers le temps
Au fil des millénaires, les courges ont tracé leur chemin jusqu’au Québec, où elles sont arrivées vers le 14e siècle.
Dans les jardins autochtones, la courge était toujours plantée avec les haricots et le maïs. Cette technique agricole connue sous le nom des trois sœurs présente plusieurs avantages qui profitent aux trois plantes compagnes.
Les tiges des courges entrelacent les plants de maïs sur lesquels grimpent les haricots. Les haricots qui utilisent les plants de maïs comme tuteurs fixent l’azote bénéfique à la croissance du maïs. De plus, les larges feuilles des courges permettent de conserver l’humidité du sol.
Voilà un très bon exemple d’entraide! Aujourd’hui, au Québec, il existe plus de 200 variétés de courges. Elles sont généralement classées en deux catégories : les courges d’été et les courges d’hiver.
Lien entre la courge et l'entreprise
Dans la région de Lotbinière, bon nombre de producteurs cultivent la courge, bien qu’elle ne soit habituellement pas leur culture principale. Elle complète surtout l’offre de produits disponibles pour l’autocueillette. À l’Orée du Bois, la production de courges a commencé il y a cinq ans.
Crédit photo : Omer Beaudoin, BAnQ, E6,S7,SS1,P73630
Huit variétés
La ferme fruitière en cultive huit variétés différentes: Buttercup (renoncule en français), Butternut (musquée en français), citrouille, delicata, Hubbard Baby Blue, Hubbard bleue, poivrée et la spaghetti, précise Jérôme Aubin.
« Après plus de 30 ans à offrir l’autocueillette aux visiteurs, je voulais diversifier l’offre pour ma clientèle. Comme la saison des courges est sensiblement la même que celle des pommes, nous avons décidé de nous lancer dans sa culture.»
La production de courges ne s’est toutefois pas faite du jour au lendemain.
« Les premières années, j’ai fait beaucoup d’essais et d’erreurs, ajoute-t-il. Mais dans la dernière année, ma production a vraiment augmenté et nous sommes maintenant prêts pour l’autocueillette! » Toujours selon l’approche de l’agriculture raisonnée, la ferme utilise un paillis de plastique biodégradable afin que les courges conservent leur réserve en eau. « Mon sol est plutôt argileux en plus, alors ça retient bien l’eau, précise Jérôme Aubin. Je n’ai donc pas besoin d’irriguer les courges.»
- Jérôme Aubin
Les Sœurs de l'Orée du bois | Conte pour enfants
Source : Un conte de Jacques Hébert