Les premiers camérisiers de culture ont été importés du Japon il y a plus de 60 ans, mais n’ont jamais connu une grande popularité, car on jugeait les fruits trop amers.
Les Russes travaillent pour leur part depuis 50 ans à développer des lignées au goût plus sucré, sans l’amertume des formes sauvages. En Amérique du Nord, le chercheur Bob Bors, de l’Université de la Saskatchewan, a aussi mené ses propres recherches. À partir des années 1990, il a commencé à élaborer des variétés hybrides du camérisier.
Le camerisier est un arbuste très résistant au froid. Il est le candidat parfait pour prospérer dans les conditions climatiques du Québec où ce n’est qu’en 2007 que les 2000 premiers camérisiers y ont été plantés.
La camerise attire aussitôt l’attention des producteurs et transformateurs agricoles. En plus d’être robuste, le camérisier produit un fruit hâtif qui se récolte en début d’été, presque en même temps que les fraises. Dans Lotbinière, il n’existe pour l’heure que quelques rares producteurs de camerises, dont Bleumiel.