À l’âge de 12 ans, trop vieux pour l’orphelinat, Thomas monte à bord d'un bateau transatlantique. Il quitte Liverpool le 25 mai 1893 et arrive le 4 juin, dix jours plus tard à Québec. Il prend le train jusqu’à Acton Vale où une famille de l’endroit est censée l’attendre.
Malheureusement, il n’y a personne pour le recevoir.
Bon Samaritain
Le jeune chef de gare Aurèle Talbot prend en pitié l’orphelin, l'héberge chez lui et l’envoie bientôt chez son père, Eugène Talbot, à Saint-Eusèbe de Stanfold, aujourd’hui Princeville. C’est dans la région des Bois-Francs que Thomas Breen apprend le métier de forgeron et acquiert ses compétences d’homme d’affaires.
1901
En 1901, Thomas Breen réside à Arthabaska, la ville du premier ministre Wilfrid Laurier. On y trouve une bourgeoisie locale éclairée et un milieu économique stimulant. On s’y tient bien informé et le journal local L’Union des Cantons de l’Est est à l’époque réputé comme un dynamique organe de communication qui vante les mérites et fait la promotion de la colonisation du Témiscamingue.
Témiscamingue
Après plusieurs années de fréquentation, Thomas Breen épouse Eugénie Talbot, la fille cadette de ses parents adoptifs, en janvier 1908 à Princeville et le couple emménage dans leur demeure à Saint-Bruno-de-Guigues.