Diopside et calcite provenant d’un affleurement rocheux sur la route 327.Source : Mindat.org — Photographe : JR Montgomery
La région de Laurel est connue des minéralogistes depuis plus de cent ans. Les premiers échantillonnages prélevés à la fin du 19e siècle identifient plusieurs minerais dont le diopside, scapolite, sphène, augite, qui laissent supposer des trésors cachés qui enthousiasment les géologues et les propriétaires terriens.
« Une des richesses minérales remarquables du canton de Wentworth, ce sont les dépôts de marne coquillère qu’on voit au lac Argenté et ailleurs, et ces dépôts, me dit-on, sont d’une puissance considérable. Les colons du voisinage s’en servent pour blanchir et cimenter les murs de leurs habitations. On peut croire qu’avec cela, les cultivateurs du canton n’auront pas besoin de plâtre ou d’autres engrais artificiels pour amender les terres. » Le Nord, 14 juillet 1881Dans la première moitié du 20e siècle, un petit nombre d’hommes travaillent dans les mines de mica et de craie des compagnies de Charles Guertin, de William et Thomas Argall ou encore de la Laurel Mining.
Mais à partir de 1950, on assiste à la fermeture de plusieurs mines non rentables dans la région. Quelques puits, restés à un stade exploratoire, sont maintenant envahis par la végétation de même que les amas qui les bordent, cela ne décourage pas pour autant les minéralogistes amateurs qui espèrent y rencontrer encore de beaux spécimens.