Pour sa première sculpture sur aluminium l’artiste s’inspire de l’expression « Allez, au plumard ! » que lui disait chaque soir son papa pour l’inviter au monde des rêves.
La couleur du ciel fait partie intégrante de l’œuvre, elle change au gré des différentes périodes de l’année et offre une expérience nouvelle à chaque observation.
Des deux côtés de ce tapis volant la composition des mosaïques est différente ; l’une évoque le ciel et l’autre le rêve.
La sculpture en aluminium se prépare à accueillir des milliers de tessons et autres petites merveilles.
L’artiste utilise de la pâte de verre, de la pierre italienne appelée smalti, des feuilles d’or et des bris de vaisselle dont certaines lui sont offertes par des visiteurs pendant la création de l’œuvre.
Toutes ces matières ne prennent pas l’eau et sont résistantes au gel et au dégel.
Chacune des tesselles est découpées à l’aide de pinces puis collées avec du silicone industriel.
La mosaïste travaille de façon très intuitive et se laisse guider par la matière et les couleurs pour composer son œuvre.