Se déployant le long de l’Aréna IAMGOLD, l’œuvre consiste en une grande sculpture longitudinale constituée d’aluminium et de cuivre. Dans l’ensemble, cette Joute de l’éphémère représente une patinoire sur une rivière un jour de printemps.
Ici, le printemps est encore une fois arrivé trop tôt. Les traces de patins s’estompent. La glace, fissurée par les mouvements de l’eau, est maintenant un terrain de jeu abandonné. On voit poindre au travers des plaques de glace, des buttes d’herbe annonçant le changement de saison. Cette herbe fait aussi figure de valves d’un réseau de tuyauterie rappelant lui aussi l’eau, essentiel à la vie sur terre.
Les printemps hâtifs nous rendent heureux, mais ils sont aussi synonymes de réchauffement planétaire. Ces changements climatiques menacent l’environnement tel que nous le connaissons. L’artiste veut souligner la force immense générée par le mouvement des glaces et de l’eau qui symbolise la puissance inébranlable de la nature et sa capacité de mutation qui lui permet de s’adapter aux variations du climat. Mais l’Homme pourra-t-il s’adapter? Est-il encore possible de changer les choses?
Joute de l’éphémère se veut une réflexion par la représentation symbolique d’une ligne du temps marquée par la trace, légère et éphémère, des humains sur la terre.