Le presbytère Saint-Thomas

Le presbytère Saint-Thomas


Le collège des frères du Sacré-coeur

La vieille partie du Collège des Frères du Sacré-Coeur, construite en 1846, surnommée l’Arche. Cette institution était voisine du presbytère. Elle a été démoli dans les années 1970. Photo prise vers 1920.

Le premier presbytère

Figuration du presbytère construit en 1772 et rénovée en 1784 alors que les villageois s'implantait  dans le nouveau coeur du village.


Le presbytère et son curé

Le curé Léon Rouseau devant son presbytère en 1898.


Le presbytère vers 1900

Le presbytère de Saint-Thomas au début des années 1900 avec son balcon ouvert.


Le vieux-Couvent

Également dans l'entourage de Place de l'église, le couvent de la Congrégation Notre-Dame a ouvert ses portes aux jeunes filles en septembre 1855. Il fut malheureusement démoli en 1986.

140, rue Saint-Jean-Baptiste Est

Le presbytère de la paroisse Saint-Thomas se situe juste au sud de l’église. Il a été construit en 1872. Son environnement a toujours été relativement boisé et comprend une ancienne écurie à l’arrière transformée en remise.

Le premier presbytère de la paroisse se retrouvait à la Pointe-à-la-caille, le berceau de Montmagny, mais il déménagea en même temps que l’église dans les années 1770. Les circonstances de sa construction sur ce site représentent toute une saga liée au très coloré curé et parfois controversé Jean-Baptiste Petit Maisonbasse. Ce premier presbytère mesure 60 pieds de long sur 30 pieds de large. Il sera rénové en 1784. On retrouvera sur cet emplacement en 1821 un tocsin servant de sonnerie, mais dont l’utilité nous est inconnue.

Le présent presbytère a été construit à partir des ruines du précédent selon la demande du curé Louis-François-Léon Rousseau. Il a subi des transformations importantes en 1899. Au début des années 1900, on y trouvait à l’étage du côté ouest un balcon couvert et une galerie avec balustrade en façade. Du côté est, une petite annexe donnait accès à une autre section du presbytère. Celle-ci a été probablement modifiée dans les années 1940. Les traits architecturaux du bâtiment peuvent être reliés aux styles monumental et néoclassique. C’est ce dernier qui domine notamment dans la fenestration et par l’ajout de consoles sous le larmier du toit. Le terrain a longtemps été ceinturé par une clôture. A l’avant du presbytère, le tocsin, que l’on apercevait au début des années 1800, a fait place à un mât de pavillons. Celui-ci servait à transmettre des messages.

Une des grandes caractéristiques à retenir des presbytères datant du XIXe siècle est le nombre de pièces. Cet espace disponible aurait surtout été utilisé lors des visites de prêtres et lors de la période annuelle dite des « Quarante heures ». Le curé de la paroisse recevait alors ses confrères, partageant ainsi les dévotions et les repas. Lors de ces « Quarante heures », les membres des congrégations et des confréries paroissiales se succédaient pour une période d’adoration. Ces rituels étaient généralement couronnés par une messe de clôture en présence des paroissiens.

Acheté par la Ville de Montmagny en 2012, le presbytère connaitra une seconde vie alors qu’il sera transformé en bibliothèque municipale qui sera ouvert au public en juin 2014.

Extrait de
Au cœur du Vieux-Montmagny, histoire et architecture

Au cœur du Vieux-Montmagny, histoire et architecture image circuit

Présenté par : Ville de Montmagny

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