D’une amplitude de plus de 5 m en raison du rétrécissement du lit du fleuve et de la profondeur de l’eau, les marées de la région de Québec sont les plus importantes du fleuve Saint-Laurent. La durée d’immersion de la flore par les marées conditionne une succession de communautés végétales. Ces dernières sont disposées en bandes plus ou moins parallèles au rivage et de largeur variable selon la dénivellation, la configuration et la microtopographie de la batture.Photo: Les subdivisons du littoral, © FQPPN
Qui n’a pas déjà entendu parler de l’herbe à puce? Son contact direct ou indirect (vêtements, outils, animaux) avec la peau cause de vives démangeaisons et une inflammation désagréable appelée dermatite. Des cloques se forment fréquemment sur les parties atteintes, de 24 à 48 heures après le contact avec la substance allergène contenue dans la plante, l’urushiol. Les symptômes disparaissent normalement au bout de 7 à 10 jours, mais la guérison des réactions sévères peut nécessiter plus de 3 semaines.Il est donc important de reconnaître l’herbe à puce. En moyenne, elle mesure de 20 à 30 cm de hauteur, mais dans des habitats favorables elle atteint facilement 50 cm. Ses feuilles se composent de trois folioles, celle du centre avec une queue beaucoup plus longue que les deux autres. Les folioles sont souvent terminées en pointe, bordées d’un contour sinueux, entier ou portant peu de dents. On remarque que les folioles sont souvent asymétriques : chaque moitié des folioles, séparée par la nervure centrale, n’est pas identique à l’autre. Le feuillage est lustré et très souvent retombant par rapport à la tige dressée.Photo: Dermatite, © Wikimedia commons, orangeblue / Feuilles de l'herbe à puce, © FQPPN
Apprenez à voir ce qui vit dans les bassins de marée. Vous aimerez ces petites cuvettes qui résultent de l’érosion et qui se remplissent selon les marées, grâce au mouvement de l’eau. Ça grouille de vie! Au hasard de votre promenade, vous trouverez autour de vous une foule de débris de coquilles ou même des coquillages entiers. Non loin d’ici, quelques moules d’eau douce ont déjà été répertoriées. Il s’agit de la mulette commune, de la mulette rayée, de la mulette à grosses dents et de la moule zébrée. Cette dernière est une espèce envahissante très agressive en Amérique du Nord, qui cause de nombreux dommages aux infrastructures et à l’environnement, notamment dans la région des Grands Lacs.Photo: Coquillage sur la grève du fleuve, © Yvan Bédard