En 1855, sous l’instigation du curé Chevigny de la paroisse Saint-Henri-de-Mascouche, Mgr Bourget a confié à la jeune congrégation religieuse de Montréal "Les Soeurs de la Providence", la direction d’un nouvel établissement de charité à Mascouche.La Providence Saint-Louis, nommée ainsi en l’honneur de l'abbé Louis Gagné grand bienfaiteur de l’œuvre, a pour but d’offrir un refuge pour les orphelins, un asile pour les personnes âgées et une maison d’éducation pour les jeunes filles.Durant plus de 100 ans, des milliers de personnes ont été secourues par les religieuses. Un programme scolaire renommé pour sa grande qualité était aussi offert annuellement à plus d’une centaine de pensionnaires e det jeunes filles de Mascouche.
Avec le début de la Révolution tranquille au Québec, le rôle des communautés religieuses change. À Mascouche, on décide de construire une nouvelle école pour remplacer le «vieux couvent» dont la restauration exigere d'importantes dépenses.Le pensionnat pour les filles ferme en juin 1960 et les élèves externes fréquentent dorénavant la nouvelle école Sacré-Coeur. En 1964, le foyer pour personnes âgées ferme ses portes à son tour. Le personnel religieux quitte définitivement le couvent à l’été 1965.Au printemps suivant, la Fabrique loue l’édifice à la Commission scolaire de Mascouche pour « 1$ et autres considérations »; cette dernière lui donne le nom d'école « l’Oiseau bleu » et y installe également son centre administratif.Mascouche obtient le statut de ville en 1970. Quelques années plus tard, elle acquiert l’édifice patrimonial pour y aménager l’hôtel de ville. Après des travaux majeurs, l'inauguration officielle a lieu le 5 novembre 1978 et la première séance du conseil se tient dans la nouvelle salle municipale, adjacente à l'hôtel de ville, dès le lendemain soir.
Lors de la bénédiction de la maison en 1883, l’institution reçoit le nom de Providence Saint-Louis, en l’honneur de Saint-Louis Roi de France mais aussi en celui de l'abbé Louis Gagné, grand bienfaiteur de «l’Oeuvre de la Providence».Collection: Jean-Claude Coutu