Les Premières nations voyageaient sur le fleuve et les sentiers qui le bordaient pour pêcher, se déplacer vers leurs camps saisonniers, visiter leur famille élargie, ou faire des échanges commerciaux avec d’autres groupes.
Les abords des rivières étaient parsemés de camps de pêche, de postes d’observation, de terrains de chasse, de sites funéraires et de points de rencontre. Des artéfacts et des sites patrimoniaux uniques vieux de plus de 9 000 ans ont été trouvés dans la région.
« Ma grand-mère, Violet McGundy, m’a dit que nous étions les gens du fleuve. Nous vivons sur le fleuve. Nous avons migré en amont du fleuve il y a longtemps, elle m’a dit. Quand tu regardes le fleuve, il maintient la vie. Si tu le regardes de la façon dont certaines Premières nations le décrivent, c’est exactement comme le sang de ta lignée familiale qui coule à travers cette terre, et qui nourrit tous les arbres et les animaux. Tous les bassins fluviaux qui rejoignent le fleuve nourrissent les animaux, et aident les plantes à grandir (…). Ils en parlent de façon spirituelle, parce que c’est en développement continu, tout évolue. »
Ronald Bill, extrait de son témoignage, Back to the River, p. 15, publié par la Première nation de Kwanlin Dün.
Photo : Violet McGundy
Crédit photo : Archives du Yukon, collection père Tanguay, 88/151, # 15