Les ponts de Rivière-Ouelle

Le pont Casgrain

Le pont Casgrain du temps où il était fait en bois. La photo a été captée en 1891.

Photo : Le pont de bois Casgrain et le pont Gagnon à l'arrière. (BAnQ, P546,D8,P7 photo :  Fred C. Würtele)

Bien plus qu’un lien entre les deux rives

Au début de la colonie il faut passer à gué pour traverser la Ouelle, au gré des marées.

On se sert d'une barque allant d'une rive à l'autre et l'historien Paul-Henri Hudon précise que le premier service de bac officiel date de 1740.

Un dénommé Blondeau était le tenancier du passage. L'auteur Ulric Lévesque avance qu'un premier passage était situé près de l’ancien pont à péage et l’autre dans le haut sur la rivière.

Un pont qui ne fait pas l’unanimité

La population augmentant, on finit à souhaiter l'installation d'un pont pouvant assurer une traversée stable à l’année. Le 21 septembre 1791, une centaine de paroissiens, dont le marchand Pierre Casgrain, demandent au Grand-Voyer Jean Renaud (fonctionnaire responsable de la construction et de l'entretien des routes sous le régime français) l’autorisation de construire un pont sur la Ouelle. Celui-ci serait construit par les habitants de Rivière-Ouelle et des paroisses environnantes.

Revirement...

Le 27 septembre, un groupe de citoyens aussi imposant s’oppose à l’édification du pont, alléguant que ce serait trop cher; d’autant plus qu’il faut construire une nouvelle église.  Le 13 octobre, le Grand-Voyer rédige un procès-verbal dans lequel il proclame qu’un pont serait très utile et il y désigne également un endroit où le construire.  Il annexe à ce procès-verbal le plan et le devis du pont.

Très vieux plan du pont datant de 1791

Sur ce plan: le modèle d'un pont conçu pour traverser la rivière Ouelle, dans la seigneurie de la Rivière-Ouelle. On y voit la structure et le profil.  

Source : BAnQ cote E2,S2,D1278

Ce ne sera pas pour cette fois…

En 1793, cent vingt-cinq habitants mettent en doute la légalité de ce procès-verbal devant la cour ainsi que la solidité du pont face aux marées, aux glaces et au volume d’eau.  De plus, l’emplacement désigné forcera les citoyens à refaire le tracé des chemins royaux.

Pour en ajouter un peu plus, le seigneur Jacques-Nicolas Perrault réclame une indemnité d’un montant exorbitant en tant que propriétaire de la rivière et du passage sur celle-ci.  On attendra…

Enfin un pont

En 1814, ayant acheté la presque totalité de la seigneurie, Pierre Casgrain demande à la Chambre d’assemblée du Bas-Canada qu'on lui accorde le droit de construire un pont.  Le 5 février 1816, le droit exclusif d’ériger un pont là où passe le bac est accordé au seigneur Pierre Casgrain et, le 11 février 1817, la Chambre d’assemblée lui donne le droit de péage pour cinquante ans sur le pont-levis qu’il a fait ériger.

Ce pont de 90 mètres, au dire du journal Le Spectateur Canadien du 7 octobre 1816, « surpasse tout ouvrage de cette nature dans ce pays et même en Amérique du Nord. » En 1826, Casgrain passe un accord avec Michel Blier concernant la garde du pont. Ce contrat de trois ans consiste à « garder le pont-levis bâti sur la rivière Ouelle et d’être assujetti à ouvrir la barrière tant la nuit que le jour à toutes personnes et de faire payer toutes celles qui ne seront point abonnées. » En échange, Casgrain lui fournira chaque année, entre autres,  seize cordes de bois, trois livres de chandelles et tout le bois de four dont il aura besoin pour cuire son pain.

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En 1870, Charles Letellier de Saint-Just est maire de Rivière-Ouelle et achète les droits seigneuriaux. Il revend aussitôt le pont à Charles-Eugène Panet.

Cette même année, le menuisier Alphée Deschênes construit un nouveau pont en bois d’après les notes de l'archiviste J. A. Lavoie conservées aux Archives de la Côte-du-Sud. Le 28 août 1882, Panet vend ce pont aux héritiers de Luc Letellier de Saint-Just, frère de Charles. En 1889, l’ouvrage devient propriété de la municipalité et sera remplacé par le pont Gagnon.

Illustration : Pont Casgrain en 1898 (Archives de la Côte-du-Sud, photo : Louis-Magloire Des Troismaisons).

Le pont Gagnon

Notes de M. Bertrand Richard de Rivière-Ouelle à propos du pont Gagnon:

« Pont Gagnon à Rivière-Ouelle, 1890, de l’ingénieur belge Macquet, qui en aurait fait ériger sept ou huit au Québec à la fin du XIXe siècle, sous l’initiative d’Honoré Mercier, premier ministre. Malheureusement il ne reste plus que quelques ponts de ce type au Québec dont un dans le comté de Portneuf. Les gens de cet endroit ont voulu conserver le chef-d’œuvre de notre patrimoine en hommage à cet ingénieur qui est ensuite retourné en Europe. Ce type de pont était vraiment une innovation à l’époque; aujourd’hui encore on s’inspire du travail de cet ingénieur. (Pont sans pilône central).»

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Pour en apprendre plus sur l’ingénieur Gérard Macquet, cliquez ici pour accéder au site consacré au patrimoine culturel du Gouvernement du Québec.

Source image : Le pont Gagnon en 1952 (BAnQ 03Q_E6-S7-SS1-P91048, photo de J. W. Michaud.

Le pont, vu d'un angle différent

Le pont Gagnon, cette fois vu du presbytère.

Source : Municipalité de Rivière-Ouelle.

Et un autre angle...

Le pont Gagnon à nouveau, cette fois par rapport à l’église de Rivière-Ouelle.

Source : Municipalité de Rivière-Ouelle.

Le pont Plourde

Le pont actuel, le pont Plourde, est inauguré en décembre 1959 et porte le nom du député de l’Assemblée législative, Alfred Plourde. Il est long de 285 pieds, large de 30 pieds et situé en aval de l’ancien.

Pour le construire, on doit déménager le magasin Lebrun-Destroismaisons, car il est vis-à-vis de l’entrée nord du pont. La raison de sa construction est expliquée par une anecdote.

Par un beau dimanche après-midi, lors d’une promenade en auto, le député de Kamouraska, Alfred Plourde, est en compagnie de sa famille. Son secrétaire, Roger Gagnon, de Saint-Pacôme, est au volant. Une fois l’auto engagée sur le pont Gagnon, un véhicule vient en sens inverse à toute vitesse même si un seul véhicule à la fois est autorisé à passer sur ce pont à une voie. Évitant l’accident de justesse, le député Plourde aurait dit à M. Gagnon : « Demain matin, en arrivant au bureau, tu me prendras un rendez-vous avec le ministre. On va en construire un neuf, pis un beau! » Ce qui fut fait!

Source photo du pont Plourde : Municipalité de Rivière-Ouelle, photo - Catherine Marier, 2014.

Alfred Plourde

« [Né à Mandville, aux États-Unis, le 9 mai 1904, fils de Michel Plourde, cultivateur, et d'Obéline Lavoie.]

Étudia à l'École de Mont-Carmel et devint par la suite cultivateur. En 1927, s'associa à ses frères Michel et Albert dans le commerce de la coupe du bois de pulpe et du bois de sciage. Devinrent propriétaires d'une scierie en 1934, puis d'une manufacture de meubles, et fondèrent les compagnies Plourde et Frères inc. et Power Lumber Co. en 1941. Directeur de ces deux compagnies et de la East Lake Lumber Co. Ltd. Président fondateur de l'Association des manufacturiers de bois de sciage du Québec, créée en 1953. Directeur de la Southern St. Lawrence Forest Protective Association de Val-Brillant et de la division Rive-sud de l'Association forestière québécoise. Membre de la Canadian Lumbermen's Association. Directeur de la Chambre de commerce de Saint-Pascal. Membre des Chevaliers de Colomb.

Conseiller municipal de Mont-Carmel de 1939 à 1943 et maire de 1943 à 1960. Préfet du comté de Kamouraska du 11 juin 1947 au 8 mars 1961. Élu député de l'Union nationale dans Kamouraska en 1948. Réélu en 1952, en 1956 et en 1960. Défait en 1962.

Décédé à Saint-Just-de-Bretenières, le 19 août 1965. Inhumé dans le cimetière de la paroisse de Mont-Carmel, le 24 août 1965.

Avait épousé à Mont-Carmel, le 26 août 1925, Éva Massé, fille d'Amédée Massé, cultivateur, et d'Alma Lévesque. »

Source : Site de l'Assemblée nationale du Québec

Passeurs de mémoire - Gagnon-Belzile

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Passeurs de mémoire vous offre de parcourir les traces des ancêtres de la famille Lizotte en cliquant ici.

Tableau généalogique Gagnon-Belzile

Les tableaux généalogiques ne sont pas exhaustifs. Y sont principalement intégrées les personnes mentionnées dans les circuits géolocalisés et les capsules virtuelles.

Pour faciliter la consultation, la plupart du temps, les enfants décédés en bas âge et les célibataires n’y figurent pas. Certaines personnes figurent dans leur lignée sans que tous leurs ascendants y soient indiqués. Leur nom est alors dans des cases reliées par un trait rouge. Les cases teintées de gris signifient qu’il est question de la famille de l’époux ou de l’épouse dans un autre circuit Passeurs de mémoire.

Les Gagnon-Belzile

Source : La seigneurie de La Bouteillerie et les environs en 1825. Extrait d’un plan de la province du Bas-Canada. (BAnQ Québec E21-S555-SS1-SSS24-P10)


Un terreau fertile pour des racines profondes…

Des familles pionnières prennent racine dans la vallée du Saint-Laurent dès le premier quart du XVIIe siècle. D’abord concentrée autour de Québec, la migration touche les deux rives du fleuve et de ses affluents, créant au passage des seigneuries et des paroisses. Plusieurs régions deviennent le berceau de familles dont la nombreuse descendance anime toujours notre société.
Peut-être vous-même, des parents, des amis ou des voisins portez ces noms souvent familiers. Avec "Passeurs de mémoire", Parcours Fil Rouge vous invite à une grande fête de famille dans vos régions d’origine.

Robert Gagnon (Gaignon), naît en 1628 dans le Perche (Ventrouze, Orne). Il arrive dans la colonie vers 1655 et figure parmi les cinq Gagnon qui migrent vers la Nouvelle-France au XVIIe siècle.

Le 2 avril 1656, il obtient une concession sur une terre à Sainte-Famille-de-l’île-d’Orléans. Le 3 octobre 1657 à Québec, Robert épouse Marie Parenteau arrivée en Nouvelle-France peu de temps auparavant. Marie, alors âgée d’une quinzaine d’années, est la fille d’Antoine Parenteau et d’Anne Brisson de La Rochelle.

De l’union de Robert et Marie naissent dix enfants, dont Jean et Jacques, ancêtres des Gagnon de Rivière-Ouelle. Leur fils Jean est le premier Gagnon à s’établir dans la seigneurie de La Bouteillerie à la fin du XVIIe siècle ; son frère Jacques le suit après 1704. Comme d’autres arrivants, ils pourraient avoir été attirés par l’abondance des terres arables ou le potentiel de la pêche et de la chasse pour subvenir à leurs besoins. Durant cette période de peuplement, ils côtoient des Malécites et des Micmacs qui fréquentent cette partie de la Côte-du-Sud.

Robert Gagnon et Marie Parenteau sont les ancêtres de la majorité des Gagnon de la Côte-du-Sud et de la totalité des Belzile du Québec. Robert avec ses petits-cousins, les frères Mathurin, Jean et Pierre Gagnon sont les ancêtres de tous les Gagnon d’Amérique. Parmi leurs nombreux descendants, soulignons quelques noms connus tels l’écrivain américain Jack Kerouac, le musicien compositeur André Gagnon, l’imitateur André-Philippe Gagnon, le comédien René Gagnon et l’auteure-compositrice-interprète Klô Pelgag.

À la fin du XXe siècle, le patronyme Gagnon figure au 2e rang des noms de famille du Québec avec environ 59 800 porteurs de ce nom. En 2005, on estime que les familles Gagnon et Belzile regroupées comptent près de 72 000 descendants au Québec et 8 000 autres dans le reste du Canada.

Gagnon en France

Plusieurs Gagnon émigrent en Nouvelle-France. De la région de Tourouvre (La Ventrouze), on dénombre trois frères, Mathurin, Jean et Pierre, arrivés en 1640 avec leur mère Renée Roger; leur demi-sœur Marguerite, arrivée durant la même période avec son époux Éloi Tavernier; et Marthe (fille de Mathurin) arrivée aussi vers 1643. Leur petit-cousin Robert Gagnon, l’ancêtre des Gagnon de Rivière-Ouelle, arrive vers 1655.

Jacques Gagnon, soldat des troupes de la Marine, arrive en 1741. Également originaire de Tourouvre, il est d’une autre lignée. Enfin, le faux-saunier Noël Gagnon, originaire de Maine-et-Loire, arrive dans la colonie vers 1733.

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Consultez l’article de Josianne Paul, « Exilés au nom du roi. Les fils de famille et les faux-sauniers en Nouvelle-France, 1723-1749 », dans Revue d’histoire de l’Amérique française en cliquant ici.

Source image : Plaque commémorative, église Sainte-Madeleine de La Ventrouze. (Photo: Alain Perron).

La Ventrouze

Le 1er mars 1628 à La Ventrouze, on baptise Robert Gagnon, fils de Jean et de Marie Geffroy. Avec son épouse Marie Parenteau, il est le père de la lignée des Gagnon de Rivière-Ouelle.

Source image : Église Sainte-Madeleine de La Ventrouze, 2011.

Pierre Gagnon et Renée Roger

La commune de La Ventrouze compte une autre famille pionnière, celle de Pierre Gagnon et de Renée Roger. Pierre ne fait jamais la traversée, mais sa femme et ses enfants Mathurin, Jean, Marguerite et Pierre Gagnon rejoindront Québec vers 1640. Ils sont les ancêtres d’une autre souche de Gagnon en Amérique.

Source image : Plaque commémorative à Saint-Aubin de Tourouvre, 2014.

La gagnonnière

Il se trouve à Tourouvre un lieu nommé la Gagnonnière (Gaignonnière.) C’est dans cette maison que naît le pionnier Robert Gagnon. Certains des enfants de Pierre Gagnon y naissent également, ce qui laisse croire qu’un lien de parenté unit les deux familles Gagnon: celle de Pierre et celle de Robert, même si ce lien n’est pas confirmé à ce jour. On suppose que Robert et les enfants de Pierre pourraient être cousins.

Robert Gagnon épouse Marie Parenteau le 1er octobre 1657 devant le notaire Audouart. L’acte est enregistré à Québec le 3 octobre de la même année. Marie est la fille d’Antoine Parenteau et d’Anne Brisson, de la paroisse Saint-Nicolas de La Rochelle en Aunis.

Source image : La Gagnonnière, Tourouvre. (Photo : Xavier Debreuille)

À propos des descendants

Comme l’indique le tableau généalogique, Robert Gagnon et Marie Parenteau ont dix enfants entre 1659 et 1680 : six garçons et quatre filles. De ce nombre, au moins six se marient.

Robert et Marie ont plus de 60 petits-enfants, dont onze auraient perpétué le nom Gagnon. Ce sont leurs fils Jean et Jacques qui assurent une descendance à Rivière-Ouelle.

Élisabeth, première fille de la famille, naît le 29 septembre 1661 à Château-Richer. Elle épouse Louis Moreau, fils de François, le 21 février 1678 à Sainte-Famille-de-l’île-d’Orléans. Deux filles naissent de cette union : Élisabeth et Geneviève. En 1684, elle épouse Jean Baril, veuf lui aussi et père de trois enfants. Huit autres enfants naissent de ce second mariage.

Claude Gagnon naît en 1664 et décède peu de temps après. Sa sœur Marie, née en 1668, devient religieuse de la Congrégation de Notre-Dame. Jean-François, né en 1670, décède en 1688 sans s’être marié.

Pierre Gagnon, né en 1673, épouse Louise Létourneau le 18 janvier 1700 à Sainte-Famille. Leurs deux enfants décèdent en bas âge.

Marie-Anne, née en 1675, épouse Hippolyte Thivierge, fils d’Hippolyte, le 17 janvier 1695 à Sainte-Famille. De ce mariage sont issus quatre enfants dont deux se marient et un seul fonde une famille dans la région de Québec. Elle épouse en secondes noces Joseph Charland le 7 mars 1707. Huit enfants naissent de ce second mariage.

Renée naît en 1678 et, comme sa sœur Marie, elle devient religieuse de la Congrégation de Notre-Dame. Joseph, né le 15 septembre 1680 à Sainte-Famille, épouse Anne Luneau, fille de Pierre, le 13 novembre 1710 à Québec. De ce mariage sont issus dix enfants dont trois se marient.

Les descendants

Comme l’indique le tableau généalogique, Robert Gagnon et Marie Parenteau ont dix enfants entre 1659 et 1680 : six garçons et quatre filles. De ce nombre, au moins six se marient. Leurs  fils Jean et Jacques assurent une descendance à Rivière-Ouelle.

Élisabeth, première fille de la famille, naît le 29 septembre 1661 à Château-Richer. Elle épouse Louis Moreau, fils de François, le 21 février 1678 à Sainte-Famille-de-l’île-d’Orléans. Deux filles naissent de cette union : Élisabeth et Geneviève. En 1684, elle épouse Jean Baril, veuf lui aussi et père de trois enfants. Huit autres enfants naissent de ce second mariage.   

Jean, né le 16 février 1659 à Québec, est l’aîné de la famille de Robert et Marie. À Québec le 29 octobre 1686, il épouse Jeanne Loignon, fille de Pierre et de Françoise Roussin. Treize enfants naissent de ce mariage entre 1688 et 1713 : deux à Sainte-Famille et neuf à Rivière-Ouelle. 

Le 5 août 1686, Jean s’engage envers l’entrepreneur en pêcherie Charles Denys de Vitré, pour travailler sur sa terre du Bic. Dix ans plus tard, en 1698, ce même Vitré s’associe à Jean-Baptiste-François Deschamps de La Bouteillerie, pour la pêche aux « marsouins blancs » (bélugas) à Rivière-Ouelle. En 1691,

Jean s’établit dans la seigneurie de Rivière-du-Loup. Sa fille Angélique naît le 23 décembre 1692 à Rivière-Ouelle comme les dix autres enfants de la famille qui la suivent. Jeanne Loignon décède à Rivière-Ouelle le 27 août 1717. Le 4 novembre 1718, Jean épouse, en secondes noces, Françoise Doré, fille de Louis et de Jeanne Dufossé. Jean Gagnon est capitaine de milice à Rivière-Ouelle. Il y est inhumé le 17 février 1742 et Françoise est portée en terre le 10 décembre 1748. 

Claude Gagnon naît en 1664 et décède peu de temps après. Sa sœur Marie, née en 1668, devient religieuse de la Congrégation de Notre-Dame. Jean-François, né en 1670, décède en 1688 sans s’être marié.

Pierre Gagnon, né en 1673, épouse Louise Létourneau le 18 janvier 1700 à Sainte-Famille. Leurs deux enfants décèdent en bas âge.

Marie-Anne, née en 1675, épouse Hippolyte Thivierge, fils d’Hippolyte, le 17 janvier 1695 à Sainte-Famille. De ce mariage sont issus quatre enfants dont deux se marient et un seul fonde une famille dans la région de Québec. Elle épouse en secondes noces Joseph Charland le 7 mars 1707. Huit enfants naissent de ce second mariage.

Renée naît en 1678 et, comme sa sœur Marie, elle devient religieuse de la Congrégation de Notre-Dame. Enfin, Joseph Gagnon, né le 15 septembre 1680 à Sainte-Famille, épouse Anne Luneau, fille de Pierre, le 13 novembre 1710 à Québec. De ce mariage sont issus dix enfants dont trois se marient.

Rendez-vous à l'entrée du cimetière de Rivière-Ouelle pour y découvrir le Mémorial situé dans le Parc des ancêtres. Le plan du cimetière et les listes de défunts sont conçus pour faciliter la localisation. Le Mémorial évoque aussi plusieurs éléments inscrits dans ce secteur d’intérêt historique.

Consultez le panneau d’interprétation « Le marsouin » issu du Circuit Fil Rouge Rivière-Ouelle offert sur l’application BaladoDécouverte en cliquant ici.

Consultez laussi e panneau d’interprétation « Les héros de Rivière-Ouelle » et son contenu sur le Circuit Fil Rouge Rivière-Ouelle de l’application BaladoDécouverte en cliquant ici. Un autre panneau d’interprétation relate l’événement; il est situé dans le parc Ernest-Gagnon qui longe la rivière devant l’église Notre-Dame-de-Liesse.

Source image : Cimetière Notre-Dame-de-Liesse. (Municipalité de Rivière-Ouelle).

L'autre fils de Jean Gagnon

Jean est aussi le père de Pierre-Jean Gagnon, baptisé le 17 septembre 1693 à L’Ancienne-Lorette. Marguerite Bouchard, fille des pionniers rivelois Michel Bouchard et Marie Trottain, est la mère de cet enfant né hors mariage.

Marguerite, née le 10 mars 1674, donne naissance à quatre enfants de quatre pères différents. Plusieurs sources relatent des événements survenus en 1693 impliquant Michel Bouchard et sa fille Marguerite qui a 19 ans. Michel poursuit devant les tribunaux Jean Gagnon pour « crime de rapt, subornation et drogues prétendument données » à Marguerite pour lui « faire perdre l’enfant dont elle est enceinte », l’enfant ayant été conçu hors mariage. Michel a gain de cause.

Le père doit reconnaître l’enfant et voir à ce qu’il soit élevé dans la foi catholique jusqu’à ce qu’il soit en mesure de gagner sa vie. Il doit faire en sorte que son fils apprenne un métier et s’engage à payer une « pension » à sa mère pour qu’elle s’occupe du petit. L’enfant dont il est question, Pierre-Jean Gagnon épouse à Saint-François-du-Lac Marguerite Marquet Périgord (née à Détroit) et y fonde une famille de 16 enfants. Pierre-Jean y décède en 1782.  

Marguerite Bouchard donne naissance à deux autres enfants en 1697 et en 1704, nés hors-union dont les pères sont respectivement Pierre Dubroc et Guillaume Soucy. Marguerite Bouchard épouse François Dutartre le 29 juillet 1697 à Pointe-de-Lévy. Leur fils François naît le 11 mai 1698. Il ne connaîtra pas son père puisque “soldat de la compagnie de Vaudreuil, puis jardinier, François [père] quitte la colonie en 1697, malgré l’obligation qu’il avait signée ¨d’élever comme les siens¨ la petite Françoise que son épouse avait eue avant leur mariage.”

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Suivez les traces de la famille Bouchard en cliquant ici et/ou procurez-vous le circuit généalogique Passeurs de mémoire qui lui est consacré.

Jacques Gagnon

Jacques, troisième fils de Robert et de Marie, naît vers 1666. Le 24 janvier 1695 à Sainte-Famille, il épouse Madeleine Rochon Rocheron. Madeleine est originaire de l’île d’Orléans. Quatre filles et huit garçons naissent de ce mariage, dont un couple de jumeaux. Ils demeurent à Sainte-Famille au moins jusqu’en 1703.

La première mention de leur présence à Rivière-Ouelle date de 1705 alors que Jacques s’associe à la première entreprise de pêche aux marsouins. La famille y est présente en février 1707, lors du baptême de leur fils Jean-François. Tous leurs enfants décèdent dans la région sauf le l’aîné décédé en bas-âge à Saite-Famille.

Douze enfants naissent de ce mariage, dont les jumeaux Guillaume et Madeleine le 6 janvier 1713. Leur fils Jacques est le père de Catherine Gagnon, épouse de Joseph Jalbert (Gerbert), fils de Marie Pelletier.

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Suivez les traces de la famille Pelletier en cliquant ici et/ou procurez-vous le circuit généalogique PASSEURS DE MÉMOIRE qui lui est consacré.

Décès de Robert et de Marie

Robert Gagnon décède le 1er septembre 1703 et il est inhumé le lendemain à Sainte-Famille-de-l’île-d’Orléans. Marie Parenteau est enterrée au même endroit le 17 novembre 1705.

Source image : Plaque érigée à la mémoire de Robert Gagnon à l’île d’Orléans en 1909.
 

Belzile et Gagnon

C’est de Jean Gagnon, petit-fils de Robert, que s’implante en Amérique le nom des familles Belles-Isles et Belzile. Pour se démarquer d’un homonyme de sa famille, Jean ajoute l’appellation des Belle-Isles à son nom.

En septembre 1713, Jean Gagnon, fils de Jean Gagnon et de Jeanne I. oignon, épouse la veuve Geneviève Gamache, fille du défunt Nicolas Gamache dit Lamarre, seigneur de L’Islet, et d’Elisabeth-Ursule Cloutier dont l’époux Joseph Hudon décède en 1711. Elle est la belle-fille des pionniers rivelois Pierre Hudon dit Beaulieu et Marie Gobeil. Certains des enfants nés de l’union de Jean et Geneviève portent les patronymes Gagnon dit Belzile/Gagnon dit Belles Isles, mais la moitié de sa descendance garde le nom de Gagnon et laissa tomber le Belles-Isles alors que l’autre moitié fit l’inverse pour retenir Belles-Isles.

François Gagnon

François Gagnon est maire de Rivière-Ouelle de 1900 à 1901.

Source image : François Gagnon. (Municipalité de Rivière-Ouelle)
 

Pierre Gagnon

Pierre Gagnon est maire de Rivière-Ouelle de 1937 à 1961.

Source image : Pierre Gagnon. (Municipalité de Rivière-Ouelle)
 

Émile Gagnon

Émile Gagnon est maire de Rivière-Ouelle de 1961 à 1967.

POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, procurez-vous le circuit généalogique passeursdememoire.com consacré à la famille Gagnon-Belzile en cliquant ici et procurez-vous le premier livre de la collection historique PASSEURS DE MÉMOIRE, "Le Kamouraska et la Grande%u2011Anse", en vous rendant sur le site Web Parcours Fil Rouge. Publié aux Éditions GID, ce premier titre embrasse le territoire du Kamouraska avec une incursion à l’ouest soit le littoral du fleuve Saint-Laurent, de Saint-André à Saint-Roch-des-Aulnaies, couvrant jusqu’aux terrasses du piémont et à l’arrière-pays.

Source image : Émile Gagnon. (Municipalité de Rivière-Ouelle)
 

Passeurs de mémoire - Plourde

passeursdememoire.com offre un circuit virtuel pour suivre les traces des ancêtres de la famille Plourde. Procurez-vous ce circuit généalogique en cliquant ici.

En complément de chacun des 24 circuits généalogiques autoguidés, "Passeurs de mémoire" propose des capsules gratuites composées de plusieurs points d’info associés à une famille.
 

Tableau généalogique Plourde

Les tableaux généalogiques ne sont pas exhaustifs; y sont principalement intégrées les personnes mentionnées dans les circuits géolocalisés et les capsules virtuelles. Pour faciliter la consultation, la plupart du temps, les enfants décédés en bas âge et les célibataires n’y figurent pas. Certaines personnes figurent dans leur lignée sans que tous leurs ascendants y soient indiqués. Leur nom est alors dans des cases reliées par un trait rouge. Les cases teintées de gris signifient qu’il est question de la famille de l’époux ou de l’épouse dans un autre circuit Passeurs de mémoire.
 

Les Plourde

Source : La seigneurie de La Bouteillerie et les environs en 1825. Extrait d’un plan de la province du Bas-Canada. (BAnQ Québec E21-S555-SS1-SSS24-P10)


Un terreau fertile pour des racines profondes…

Des familles pionnières prennent racine dans la Vallée du Saint-Laurent dès le premier quart du XVIIe siècle. D’abord concentrée autour de Québec, la migration touche les deux rives du fleuve et de ses affluents, créant au passage des seigneuries et des paroisses. Plusieurs régions deviennent le berceau de familles dont la nombreuse descendance anime toujours notre société.
Peut-être vous-même, des parents, des amis ou des voisins portez ces noms souvent familiers. Avec "Passeurs de mémoire", Parcours Fil Rouge vous invite à une grande fête de famille dans vos régions d’origine.

René Plourde (Pelourde) naît en 1667 près de Poitiers, en France. La première mention de sa présence en Nouvelle-France date de 1695 alors que le seigneur de Kamouraska, Charles-Aubert-de-la-Chesnaye, lui octroie un droit de propriété pour une terre de six arpents par trois donnant sur le fleuve et s’étirant jusqu’à la montagne qu’on nomme encore aujourd’hui « montagne à Plourde », près de Saint-Germain. René est parmi les pionniers de cette seigneurie.

Comme d’autres arrivants, il pourrait avoir été attiré par l’abondance des terres arables ou le potentiel de la pêche et de la chasse pour subvenir à ses besoins. Durant cette période de peuplement, il côtoie des Malécites et des Micmacs qui fréquentent en saison cette partie de la Côte-du-Sud. Tel que mentionné dans le registre de Rivière-Ouelle le 18 août 1695, il est même le parrain d’un de leurs enfants âgé de trois ans à qui il donne son prénom.

En 1697, il épouse Jeanne-Marguerite, fille des pionniers rivelois Damien Bérubé (Berrubey) et Jeanne Savonnet (Savonet). René Plourde et Jeanne-Marguerite Bérubé sont les ancêtres de tous les Plourde d’Amérique. Parmi leurs nombreux descendants, soulignons quelques noms connus tels l’animatrice Marie Plourde et les politiciens et hommes d’affaires Alfred et Jean-Claude Plourde dont on se souvient encore au Lac de l’Est, à Saint-Pacôme et à Mont Carmel.

De toutes les régions de la province, c’est au Bas-Saint-Laurent qu’on retrouve le plus de porteurs de ce nom.  Au lac de l’Est et à Saint-Pacôme, on se souvient encore de ces entrepreneurs forestiers. Plusieurs lieux portent le nom de Plourde dans la région : un pont à Rivière-Ouelle, deux rues à Saint-Pacôme et à Mont-Carmel et une montagne à Kamouraska. À la fin du XXe siècle, le patronyme Plourde figure au 195e rang des noms de famille du Québec.

Sur les traces de René Plourde

René Plourde est baptisé le 15 juillet 1667 en l’église Saint-Étienne de Vouneuil-sur-Vienne aux Brochalières dans le Poitou. Il est le fils de François et de Perrine Grémillon. 

René est baptisé sous le patronyme Pelourde. Par la suite, on utilise surtout le patronyme Plourde. Cependant, certains descendants ayant migré vers les États-Unis utilisent les patronymes « Plaud » et « Plude » pour désigner ce nom. 

Découvrez le livre d’Anne-Marie Couturier, une descendante qui rend hommage à sa mémoire dans son ouvrage L’étonnant destin de René Plourde.

Source image : L’église Saint-Pierre-et-Saint-Paul à Dissay (Vienne, Poitou-Charentes). Photo : Peter Potrowl, 2015.

Nouvelle-France

En 1692, alors âgé de 27 ans, René Plourde aurait immigré vers la Nouvelle-France en s’engageant pour trois ans au service de Claude Aubert, à titre de domestique. Aubert, arrivé dans la colonie depuis 1645, est notaire et greffier puis juge au Conseil souverain et à Beaupré. 

Trois ans après son arrivée dans la colonie, le 7 juillet 1695, René Plourde reçoit de Charles Aubert de La Chesnaye une terre dans sa seigneurie de Kamouraska. Elle donne sur le fleuve et s’étire jusqu’à la montagne qu’on nomme encore aujourd’hui « montagne à Plourde ».


Source image : Carte de Nouvelle-France dessinée par Champlain, 1612 (Wikipédia)

René Plourde et Jeanne-Marguerite Bérubé

À Rivière-Ouelle, le 26 août 1697, René Plourde épouse Jeanne-Marguerite Bérubé, fille des pionniers Damien Bérubé et Jeanne Savonnet ; il a 30 ans et elle en a 16.  

Le père de Jeanne-Marguerite, Damien Bérubé, est établi dans la seigneurie de La Bouteillerie depuis 1676 sur une terre qui longe la rivière Ouelle au nord et mesure sur 12 arpents de large sur 42 arpents de long. La maison de Damien Bérubé et de Jeanne Savonnet aurait été construite entre le chemin et la rivière. Les écrits sur la localisation exacte de la terre de Damien Bérubé divergent, mais les Associations de familles Bérubé et Soucy de même que Parcours Fil Rouge et la Municipalité de Rivière-Ouelle donnent raison à l’historien Paul-Henri Hudon qui la place ici au sud-ouest de la rivière Ouelle.

Lors de son mariage avec René Plourde en 1697, Jeanne-Marguerite a trois frères (Pierre, Ignace et Mathurin) et une demi-sœur (Marie-Françoise Miville). Sa mère a aussi des enfants d’un premier mariage avec Jean Soucy. Son père Damien est décédé depuis 1688 et sa mère est remariée depuis 1692 avec le veuf François Miville avec qui elle a une autre fille, Marie-Françoise. Jeanne-Marguerite hérite, comme ses frères Pierre, Ignace et Mathurin, du quart de la grande terre que possédait son père Damien

POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, découvrez le Marqueur Plourde-Bérubésitué au numéro 112 du chemin du Sud-de-la-rivière à Rivière-Ouelle; il signale la terre sur laquelle le couple s’établit dans la seigneurie de La Bouteillerie. 

POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, rendez-vous au cimetière de Rivière-Ouelle pour y découvrir les monuments Bérubé et Savonnet érigés dans le Parc des ancêtres.

POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, rendez-vous à La Pocatière, sur le terrain de l’évêché, et découvrez-y le Marqueur Soucy-Fouquereau qui indique la localisation de la terre de Pierre Soucy, demi-frère de Jeanne-Marguerite Bérubé.

POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, suivez les traces des familles Bérubé et Miville-Deschênes en cliquant ici et procurez-vous les circuits généalogiques PASSEURS DE MÉMOIRE qui leur sont consacrés.
 

Le parrain

Le 18 août 1695 à Rivière-Ouelle, René Plourde et Madeleine Dancause sont respectivement parrain et marraine de René Lignet, un jeune Amérindien portant le prénom de son parrain. L'acte de baptême se lit comme suit :

« L’an mil six cen nonante et cinq ce dix huitieme jour d’aoust a esté baptisé par moy prestre soussigné curé de cette paroisse René Sauvage agé de trois ans fils de Jean Lignet et de Jeanne sa femme tous deux sauvages. Le parrain a esté René Plourde et la marraine Marie Madeleinne Dancosse qui tous ont déclaré ne scavoir ny ecrire ny signer de ce interpelle suivant l’ordonnance.
JBernard Derequeleyne P. C
. »

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Suivez les traces de la famille Dancause en cliquant ici et/ou procurez-vous le circuit généalogique PASSEURS DE MÉMOIRE consacré à cette famille.

Descendants

Du mariage de René Plourde et Jeanne-Marguerite Bérubé naissent six enfants : cinq fils et une fille. De ce nombre, quatre ou cinq survivent. Presque tous se marient, mais seuls leurs fils Pierre et Augustin laissent une descendance ici et aux États-Unis.

Joseph Plourde, époux de Thérèse Lachambre, et sa sœur Catherine, épouse de René Bérubé, n’ont pas de descendants. En 1728 à Rivière-Ouelle, Pierre épouse Ursule Lévesque et 11 enfants naissent de cette union. La même année à Rivière-Ouelle, Augustin Plourde épouse Madeleine Lévesque, cousine d’Ursule. L’épouse d’Augustin est la fille aînée d’Angélique Meneux et de Joseph Lévesque, fils de Robert Lévesque et Jeanne Chevalier. Madeleine et Augustin sont les parents de 14 enfants.
 

Décès

Les enfants Plourde perdent leur père et leur mère à quelques mois d’intervalle. René est inhumé le 21 août 1708 à l’Hôtel-Dieu de Québec à 41 ans. Jeanne-Marguerite décède quelques mois plus tard, le 24 février 1709 ; elle n’a que 28 ans. 

À la mort de Jeanne-Marguerite, sa partie de la terre paternelle est divisée entre ses enfants Plourde, alors mineurs. Vers 1750-1753, les frères Pierre et Augustin Plourde se partagent à deux la part des frères Plourde. Ils possèdent aussi le 8/11 de la terre de Mathurin Bérubé.

Plusieurs membres des familles Plourde sont inhumés dans le cimetière Notre-Dame-de-Liesse à Rivière-Ouelle.

Rendez-vous à l'entrée du cimetière de Rivière-Ouelle pour y découvrir le Mémorial situé dans le Parc des ancêtres. Le plan du cimetière et les listes de défunts sont conçus pour faciliter la localisation. Le Mémorial évoque aussi plusieurs éléments inscrits dans ce secteur d’intérêt historique.

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Suivez les traces de la famille Bérubé en cliquant ici et procurez-vous le circuit généalogique PASSEURS DE MÉMOIRE consacré à cette famille.

Source image: Le cimetière Notre-Dame-de-Liesse. (Municipalité de Rivière-Ouelle).

Alfred Plourde

Alfred Plourde, descendant d’Augustin Plourde et de Madeleine Lévesque, politicien et entrepreneur, donne son nom au pont de Rivière-Ouelle. Alfred, fils de Michael (Michel) Plourde de Rivière-Ouelle et d’Obéline Lavoie, originaire de Mont-Carmel, naît à Uncasville (Connecticut) en mai 1904. Peu de temps après la naissance d’Alfred, la famille rentre au pays et s’établit à Mont-Carmel. 

Ses grands-parents maternels sont Joseph Lévesque et Angélique Meneux dont il est question dans un autre circuit généalogique. Voyez le texte du certificat de baptême d’Alfred Plourde, originaire de Montville (Uncasville) au Connecticut, là où s’implante le premier moulin textile des États-Unis.

« Montville occupies a special place in the industrial history of Connecticut and the nation. According to the Historic American Engineering Record, the American woolen industry was launched when the Schofield brothers, John and Arthur, came to Montville and developed and perfected the first machinery to process woolen in the United States. The carding and spinning mill that the Schofields ran at the outlet of the Oxoboxo in what is now known as Uncasville, was the first modern water powered industry in Montville. » 

Cet article se traduit comme suit :  "Montville occupe une place bien spéciale dans l'histoire industrielle du Connecticut et de la nation. Selon les registres de la Historic American Engineering, l'industrie américaine de la filature de la laine a vu le jour lorsque les frères John et Arthus Schofield ont débarqué à Montville où ils ont développé et mis au point la première machine à traiter la laine aux États-Unis. Les frères Schofield ont exploité leur usine à carder et à filer la laine à l'embouchure de la rivière Oxoboro, secteur maintenant connu sous le nom de Uncasville. Ce fut la première industrie alimentée à l'eau à Montville."


Source image : Certificat de baptême, Paul Alfred Plude (Plourde), Uncasville, 8 mai 1904.
 

Moulin des Plourde 1941-1952

Quatre fils de Michel Plourde et d’Obéline Lavoie, Albert, Alfred, Joseph et Michel, obtiennent des concessions forestières au début des années 1930.
  
Selon l’historien Yves Hébert:

« À la fin du XIXe siècle, presque toutes les paroisses du piémont des Appalaches possèdent leur moulin à scie. Bordant généralement une rivière, ces premières industries ont joué un grand rôle dans le développement des centres de colonisation de la Côte-du-Sud. Les localités du sud du comté de Kamouraska ont particulièrement été favorisées par l’exploitation forestière. Les entrepreneurs liés entre autres aux familles King et Plourde ont contribué à l’ouverture d’importantes scieries. »

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Consultez l’article de l’historien Yves Hébert dans le journal Le Placoteux en cliquant ici.

Consultez les livres du 150e anniversaire de Saint-Pacôme. Il est possible de se les procurer à l’auberge "Comme au premier jour" de Saint-Pacôme. Pour plus d’information, cliquez ici.

Source image : Moulin des Plourde à Saint-Pacôme. (Famille Norbert E. Dionne).

Jean-Baptiste Plourde

Maire de Rivière-Ouelle de 1913 à 1921.

POUR EN SAVOIR DAVANTAGE sur l’histoire de la famille Plourde et pour suivre les traces de ses ancêtres, procurez-vous le circuit généalogique PASSEURS DE MÉMOIRE qui lui est consacré en cliquant ici et procurez-vous le livre "Le Kamouraska et la Grande-Anse" en écrivant à [email protected]Publié aux Éditions GID, ce premier titre de la collection historique PASSEURS DE MÉMOIRE embrasse le territoire du Kamouraska avec une incursion à l’ouest soit le littoral du fleuve Saint-Laurent, de Saint-André à Saint-Roch-des-Aulnaies, couvrant jusqu’aux terrasses du piémont et à l’arrière-pays.

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Consultez le site Web de l’Association des familles Bérubé en cliquant ici.

Source image : Jean-Baptiste Plourde. (Municipalité de Rivière-Ouelle).

Souvenir

À l’initiative de Jean-Marie Germe, en 1988, une plaque commémorative est apposée aux Brochalières, un hameau de la commune de Vouneuil-sur-Vienne se situant dans le département de la Vienne dans le Centre-Ouest de la France. Un mémorial est dévoilé en 2001 à Saint-Cyr.

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Découvrez la généalogie consacrée à la famille Plourde sur le site Passeurs de mémoire en cliquant ici et/ou procurez-vous le premier livre de la collection historique « Passeurs de mémoire », Le Kamouraska et la Grande-Anse en cliquant ici. 

Publié aux Éditions GID, ce premier titre embrasse le territoire du Kamouraska avec une incursion à l’ouest soit le littoral du fleuve Saint-Laurent, de Saint-André à Saint-Roch-des-Aulnaies, couvrant jusqu’aux terrasses du piémont et à l’arrière-pays.

Consultez aussi le site Web de l’Association des familles Bérubé en cliquant ici.

Source image : Hommage à René Plourde. Place de l’église, Saint-Cyr. (Photo : Elsa Guerry, vers 1990).

Extrait de
Circuit Fil Rouge Rivière-Ouelle

Circuit Fil Rouge Rivière-Ouelle image circuit

Présenté par : Parcours Fil Rouge inc.
Directions

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