Les goélettes

Emplacement des goélettes

C'est dans le premier tiers du 18e siècle qu'on commence à construire des goélettes dans la région immédiate de Québec. À Rivière Ouelle, on en aperçoit tout particulièrement à cet endroit, sur la rivière Ouelle.

Réputée pour sa maniabilité et sa bonne tenue en mer, tout en ne requérant qu'un équipage restreint, la goélette est rapidement devenue populaire pour le cabotage. Il s'agit d'un bateau à quille, jaugeant généralement entre 30 et 100 tonneaux et portant deux mâts et des voiles auriques installées longitudinalement.

Photo : source inconnue.

Des bateaux sur la Ouelle!

Pendant trois siècles, les navigateurs de Rivière-Ouelle ont sillonné les rivières, les fleuves et les mers. C'est le cas de Charles Gagnon de Rivière-Ouelle qui, le 1er septembre 1879, quittait Kamouraska pour revenir chez lui. Ce fut la dernière fois qu'on le vit, sa chaloupe ayant été retrouvée à Saint-Simon de Rimouski.

Photo : Municipalité de Rivière-Ouelle.

Noyade de Charles Gagnon en 1879

Les registres de la paroisse de Rivière Ouelle pour l’année 1879 font état de l’information suivante :

Notice Charles Gagnon (disparu) - Noyé

Le trente un août mil huit cent soixante dix neuf Charles Gagnon navigateur, époux de Marguerite Lizotte âgé de soixante trois ans se rendait à Kamouraska seul dans une chaloupe. Le lendemain, il s’embarquait pour revenir à la Rivière Ouelle - et il est disparu sans que personne n’ait eu connaissance de lui-. L’on a supposé avec raison qu’il s’était noyé. La chaloupe a été retrouvée à St Simon Comté de Rimouski. J.V. Dion ptre
.

Photo : Registre de la paroisse de Notre-Dame-de-Liesse de Rivière-Ouelle.

Texte : Site Web de Chercheur nomade.

Le navigateur Joseph Lebrun vers 1870

Les navigateurs apprennent très tôt à vivre avec le danger à bord de leur goélette dont ils prennent grand soin. Pour sa part, le navigateur Joseph Lebrun a possédé la Marie-Antoinette, l'Antoinette (sa préférée) et l'Élizabeth.

Photo : Archives de Bertrand Richard / National Studio, Montréal.

La relève

Quand Alfred Lebrun prit la relève, la navigation était devenue plus facile; sa goélette, la Napoléon, possédait un moteur servant d'auxiliaire aux voiles. Un jour, il revint bien chargé de Québec. Des marchandises pour son magasin situé là où se trouve maintenant le pont Plourde remplissaient la cale. Des caisses de livres destinés aux élèves pour la fin de l'année scolaire étaient empilées sur le pont.

Moment d'inattention, Alfred oublia qu'une grosse roche se trouvait tout juste dans l'estuaire de la Ouelle, le long du chenal. Dépassant l'amer sans le voir, il accrocha la grosse roche, la Napoléon prit l'eau et s'échoua. Les livres furent quand même rescapés et certains bonbons de la cargaison avaient un petit goût de salin selon certains... Ce furent les derniers jours de la Napoléon, et de la carrière du navigateur Ti-Fred Lebrun.

Pendant plusieurs années, comme les autres navigateurs, il profitait des grandes marées de la Toussaint pour échouer son bateau le plus loin sur la terre ferme. Le printemps venu, on attelait les chevaux qui tiraient le bateau pour le remettre à l'eau.

L'avènement du commerce de bois de pulpe fera connaître une autre famille à Rivière-Ouelle, celle des capitaines Pelletier. Charles et Louis-Joseph, originaires de Saint-Roch-des-Aulnaies, commencèrent leur carrière dans le cabotage avec la Saint-Louis et la Saint-Roch.

Installés à Rivière-Ouelle, ils construisirent la Francheville en 1936 et, à l'hiver de 1947, on vit une belle goélette en construction sur la batture de l'Éventail: la Rivière-Ouelle. Les premières années, elle monta la rivière pour accoster au quai du village, transportant des marchandises sèches. Le transport routier devenant plus important, elle fut affectée au transport du bois de pulpe jusqu'en 1970. La goélette finit ses jours le long d'un quai  à Boucherville. Le train et les camions nous apportaient les marchandises dont nous avions besoin. L'ère du cabotage et des voitures d'eau était terminée.

Texte : Tiré d’échanges avec Bertrand Richard

Photo : Archives de la Côte-du-Sud, Fonds Paul-Henri Hudon.

Passeurs de mémoire - Boucher

En complément d'information, le site Passeurs de mémoire (site externe à BaladoDécouverte) vous offre d'en apprendre davantage sur cette famille en cliquant ici.

Les Boucher - Tableau généalogique A

Ce tableau généalogique n'est pas exhaustif. Y sont principalement intégrées les personnes mentionnées dans les circuits.

Pour faciliter la consultation:

La plupart du temps, les enfants décédés en bas âge et les célibataires n’y figurent pas. Certaines personnes figurent dans leur lignée sans que tous leurs ascendants y soient indiqués. Leur nom est alors dans des cases reliées par un trait rouge. Les cases teintées de gris signifient qu’il est question de la famille de l’époux ou de l’épouse dans un autre circuit Passeurs de mémoire.

Les Boucher - Tableau généalogique B

Ce tableau généalogique complète le précédent.

Ce tableau n'est pas exhaustif.

Un terreau fertile pour des racines profondes...

Des familles pionnières prennent racine dans la vallée du Saint-Laurent dès le premier quart du XVIIe siècle. D’abord concentrée autour de Québec, la migration touche les deux rives du fleuve et de ses affluents, créant au passage des seigneuries et des paroisses. Plusieurs régions deviennent le berceau de familles dont la nombreuse descendance anime toujours notre société.
Peut-être vous-même, des parents, des amis ou des voisins portez ces noms souvent familiers. Avec "Passeurs de mémoire", Parcours Fil Rouge vous invite à une grande fête de famille dans vos régions d’origine.

Marin Boucher, né vers 1587 à Saint-Langis-les-Mortagne en France, épouse, le 7 février 1611, Julienne Baril (Barry) qui lui donne sept enfants. Julienne décède en 1627 et, vers 1629, Marin épouse Perrine Mallet (Malet). Il est maçon quand on l’embauche en 1634, pour se rendre en Nouvelle-France avec sa femme et ses trois fils, dont un de son premier mariage.

Leurs fils Galeran et Pierre migrent de la Côte-de-Beaupré vers la jeune seigneurie de La Bouteillerie entre 1672 et 1674. Comme d’autres arrivants, ils pourraient avoir été attirés par l’abondance des terres arables ou le potentiel de la pêche et de la chasse pour subvenir à ses besoins. Durant cette période de peuplement, ils côtoient des Malécites et des Micmacs qui fréquentent le secteur. Plusieurs membres de la famille sont parrains ou marraines de bébés autochtones.

Le seigneur Deschamps concède aux Boucher un droit de propriété pour quelques parcelles donnant sur le fleuve et la rivière Ouelle, principalement entre les terres de Robert Lévesque et de Damien Bérubé. Dans la seigneurie de La Bouteillerie, les Boucher jouent un rôle important dans le développement des activités de pêche en particulier.

Marin Boucher et Perrine Mallet sont les ancêtres de la majorité des Boucher d’Amérique. Parmi leurs nombreux descendants, soulignons quelques noms connus tels la musicienne interprète Diane Tell (Fortin), la comédienne Andrée Boucher, le chanteur Daniel Boucher et l’écrivain américain Jack Kerouac.

À la fin du XXe siècle, le patronyme Boucher figure au 20e rang des noms de famille du Québec. Environ 25 800 peronnes portaient ce nom. 

Les Boucher

Source : bande audio de Parcours Fil Rouge. Photo : Plan de la province du Bas-Canada sur lequel figurent les provinces de Québec, du Nouveau-Brunswick, l’État du Maine, une partie du fleuve Saint-Laurent, la rivière Saint-Jean (Nouveau-Brunswick) et la route Madawaska, 1825. (BAnQ Québec E21-S555-SS1-SSS24-P10)


Le percheron

Marin Boucher exerce le métier de maçon à Saint-Langis-lès-Mortagne, dans le Perche. Marin et son épouse Julienne Baril ont sept enfants dont un seul survit. Julienne décède en France le 15 décembre 1627 à environ 36 ans. Deux ans plus tard, en 1929, il épouse Perrine Mallet, fille de Pierre et de Jacqueline Léger.

Photo : Plaque en l’honneur de Marin Boucher à Saint-Langis-lès.

Nouvelle-France

Marin est maçon quand on l’embauche en 1634, pour se rendre en Nouvelle-France avec sa femme Perrine et ses trois fils, dont un de son premier mariage.

Photo  : Maison de Marin Boucher, Saint-Langis-lès-Mortagne /  Denis Boucher, 2010.

Famille de Marin

La famille Boucher s’établit à Château-Richer et Marin y acquiert plusieurs arpents de terre. Marin et Perrine donnent naissance à cinq autres enfants : deux fils et trois filles qui presque tous laissent une descendance.

Photo : Benjamin Sulte, Histoire des Canadiens français 1608-1880 - tome 2, Wilson & Cie, Montréal, 1882.

Décès de Marin et de Perrine

À Château-Richer, Marin Boucher décède le 25 mars 1671 à environ 84 ans. Perrine Mallet y décède le 24 août 1687 à 84 ans. Son acte de sépulture se lit comme suit: 

« Ce vingt cinquième d'aoust mil cent quatrevingt sept a été inhumée dans le cimetière de cette paroisse Perrine Malet veuve de deffunt marin Boucher, décédée le jour précédent agé de quatre vingt quatre ans après avoir reçu les sacrements de pénitence, d'eucharistie et d'extrême onction et ont assisté à leur enterrement Jean Plante et Charles Godin qui ont déclaré --- et signé à la chapelle suivant l'enterrement.

- Charles Amador Martin
 »

Photo : Acte de sépulture de Perrine Malet (Mallet), Château-Richer, 24 août 1687.

Galeran Boucher

Galeran est le second fils de Marin et de Perrine et il devient maçon comme son père. Le 10 octobre 1661, Galeran épouse Marie Leclerc (Clerc), née en France comme lui. L'acte de leur mariage, bourré de fautes, se lit comme suit :

« Le dixième jour du moys d’octobre de l’année mil six cent soixante et un après les fiancailles et les bans publiés du mariage d’entre jan galleran Boucher masson de cette paroisse et de Marie le clerc de la paroisse de  St Remy de dieppe et ne s’étant découvert aucun empeschement, je soussigné curé de la dite paroisse, les ay mariés selon la forme prescrite par l’église catholiquee et leur ay donné la bénédiciton nuptiale, en présence de marin boucher père du dit marié masson et habitant en la dite paroisse qui a en vertu de quoy mis son signe et déclaré avec piette St denys aussi habitant laboureur tesmoin au dit mariage ne scavoir aucun empeschement et dit scavoir signé ».

Galeran et Marie ont huit enfants, nés entre 1664 et 1677. Ils sont baptisés à Château-Richer, Québec et L’Ange-Gardien. 

Photo : Transcription de l’acte de mariage de Jan Galleran (Galeran) Boucher et de Marie Leclerc, Château-Richer, 10 octobre 1661.

Vers Rivière-Ouelle

Les fils de Marin, Pierre et Galeran, s’établissent dans la seigneurie de La Bouteillerie entre 1672 et 1674. Pierre forme la première société de pêche aux marsouins à Rivière-Ouelle. Galeran amène sa famille avant la naissance de sa fille Catherine-Gertrude en février 1673 à Rivière-Ouelle où ils sont établis dès leur mariage puisqu’ils y baptisent leurs enfants. Après 1700, les derniers-nés de la famille s’installent plus à l’ouest, à L’Islet et à Cap-Saint-Ignace. Leur aînée, Marie Boucher, épouse Jacques Thiboutot en 1675. 

Galeran Boucher, ses fils Pierre et Philippe, son neveu Pierre Boucher dit Desroches et le fils de son neveu Ignace feraient également partie du groupe qui a empêché le débarquement des troupes du major général anglais William Phips sur les rives de Rivière-Ouelle en 1690.

Pour en savoir davantage sur le débarquement de Phips, consultez le panneau d’interprétation « Les héros de Rivière-Ouelle » en accédant à son contenu sur BaladoDécouverte en cliquant ici.

Un panneau d’interprétation relate également l’événement. Il est situé dans le parc Ernest-Gagnon qui longe la rivière devant l’église Notre-Dame-de-Liesse.

Marie Boucher

Marie, l’aînée de Galeran et de Marie Leclerc épouse Jacques Thiboutot, le 4 septembre 1675. Jacques est boulanger et, avec sa femme, ils s’établissent dans la seigneurie de La Bouteillerie. Marie Boucher est la mère de cinq enfants dont au moins quatre, Adrien, Thérèse, Marie-Anne et Pierre, naissent à Rivière-Ouelle. Adrien, Marie Anne et Pierre se marient et laissent une descendance.

Marie-Anne Thiboutot est mère de six enfants et d’une quarantaine de petits-enfants de ses mariages avec Noël Pelletier et François Sirois.

Jacques Thiboutot décède en février 1688 sans doute des suites d’une épidémie. Cette disparition soudaine laisse à la jeune Marie la lourde responsabilité d’enfants en bas âge. Quelques mois après le décès de Jacques, en juin 1688, Marie Boucher épouse à Rivière-Ouelle François Autin, lequel est originaire de La Ferté-Gaucher en Seine-et-Marne, située au centre nord de la France. Huit enfants naissent de cette union.

En juin 1710, François Hautin, avec cinq habitants de la seigneurie de La Bouteillerie, forme une société pour la pêche aux marsouins à la Pointe-aux-Iroquois.

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Suivez les traces de la famille Thiboutot en cliquant ici et procurez-vous le circuit généalogique Passeurs de mèémoire qui lui est consacré.

Madeleine Boucher

À Rivière-Ouelle, en 1688, Madeleine Boucher, fille de Galeran et de Marie Leclerc, épouse Jean Lavoie (de Lavoye). Deux autres pionniers, Pierre Hudon dit Beaulieu et Robert Lévesque, sont présents à ce mariage. Après avoir donné naissance à treize enfants entre 1690 et 1710, Madeleine Boucher décède le 3 mars 1723 et elle est inhumée dans le cimetière de l’hôpital Hôtel-Dieu de Québec.

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Suivez les traces des familles Lavoie, Lévesque et Hudon dit Beaulieu en cliquant ici et/ou procurez-vous les circuits généalogiques Passeurs de mémoire qui leur sont consacrés.

Photo : Vue à vol d’oiseau de l’Hôtel-Dieu de Québec. (BAnQ, Eugen Haberer (1837-1921) - L’Opinion publique, Vol. 8, no 35).

Marie-Anne Boucher

En 1692, Marie-Anne Boucher, fille de Galeran et de Marie Leclerc, épouse François Duval à Rivière-Ouelle. Ils ont 12 enfants. Leurs deux premiers enfants naissent à Québec. En novembre 1696, ils sont établis à Rivière-Ouelle où ils font baptiser trois enfants. Après l’ondoiement d’un autre fils en novembre 1702, ils déménagent à L’Islet où ils font baptiser cet enfant en 1703, puis les autres qui naîtront.

Les autres enfants de Galeran et Marie

En 1692, Marie-Anne Boucher, fille de Galeran et de Marie Leclerc, épouse François Duval à Rivière-Ouelle, mais c’est à L’Islet qu’ils s’établiront avec leur famille nombreuse.

En 1693, Philippe Boucher, fils de Galeran et Marie, épouse Anne Minier à Rivière-Ouelle. Leurs enfants y naissent puis on retrouve la famille à la Grande-Anse. En 1695, à Rivière-Ouelle, Pierre Boucher épouse Marie-Anne Michaud, fille des pionniers Pierre Michaud et Marie Asselin (Ancelin). Enfin, Pierre-François Boucher, épouse Jeanne Gaudreau à Cap-Saint-Ignace en 1701. 

Selon l’époque et le contexte, la Grande-Anse désigne des territoires différents. Jusqu’en 1715, elle s’étend sur une quinzaine de kilomètres entre la pointe de Saint-Roch-des-Aulnaies et celle de la rivière Ouelle. Les Français nomment l’anse « la Grande-Anse » et les Autochtones la nomment Kamisitsit ou Kannissigit, qui signifie « endroit où il y a beaucoup de castors. »   En 1656, Nicolas Juchereau reçoit, en concession du gouverneur Lauzon, un territoire qui correspond en gros aux premières concessions des paroisses de Saint-Roch-des-Aulnaies et Sainte-Anne-de-la-PocatiÈre.

L’historien Yves Hébert rappelle qu’il est parfois désigné sous le nom de seigneurie de Launay, de la Grande Anse, de la Grande Pointe ou des Aulnets (Aulnaies). En 1670, Juchereau en cède une partie à son gendre Pollet de La Combe-Pocatière, époux de sa fille Marie-Anne. Elle correspond à peu près à ce qu’on nomme aujourd’hui La Pocatière et Sainte-Anne-de-la-Pocatière. En 1672, après le décès de La Combe-Pocatière, l’intendant Talon concède ce territoire à la veuve Marie-Anne Juchereau, fille de Nicolas et de Thérèse Giffard ; ce territoire est la seigneurie de La Pocatière.

Aujourd’hui, la Grande-Anse désigne une partie de la Route 132 et une piste cyclable reliant Rivière-Ouelle et Saint-Roch-des-Aulnaies. La « Boucle cyclable de la Grande-Anse », avec ses trois circuits distincts, ceinture les municipalités de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, de Sainte-Louise et de Saint-Roch-des-Aulnaies.

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Suivez les traces de la famille Michaud en cliquant ici et procurez-vous le circuit généalogique Passeurs de mémoire qui lui est consacré.

Consultez des articles de la chronique de l’historien Yves Hébert dans le journal Le Placoteux en cliquant ici et ici.

Découvrez-en davantage sur la « Boucle cyclable de la Grande Anse ». Consultez le site « Le Kamouraska à vélo » en cliquant ici. 

Photo :  Gouvernement de Quebec (BAnQ, P600,S4,SS2,D193).

Décès

Marie Leclerc décède le 8 octobre 1702 à l’Hôtel-Dieu de Québec. Galeran décède le 28 mars 1714 à Rivière-Ouelle. L'acte de sépulture se lit comme suit :

« L’an mil sept cent quatorze ce vingt neuf mars a été inhumé --- de cette paroisse sieur Galeran Boucher décécé la 28 may âgé de quatre-vingt sept, ont asssité à son enterrement Jacques gagnon et andré menie dit lagacée qui ont signé

- Jacques Gagnon et J. Bernard DeRequeleyne 
»

Pour en savoir davantage, rendez-vous à l’entrée du site du cimetière de Rivière-Ouelle pour y découvrir le Mémoriasitué dans le Parc des ancêtres.

Le plan du cimetière et les listes de défunts sont conçus pour faciliter la localisation. Le Mémorial évoque aussi plusieurs éléments inscrits dans ce secteur d’intérêt historique.

Photo : Acte de sépulture de Galeran Boucher, Rivière-Ouelle, 29 mars 1714.

Pierre Boucher et Madeleine Dancause

Pierre Boucher, fils de Pierre et de Marie Saint Denis, épouse Madeleine Dancause, fille de Pierre et de Madeleine Bouchard. De ce couple sont issus dix enfants : quatre garçons et six filles.Les mariages de cinq enfants de ce couple illustrent bien la complexité du métissage entre les grandes familles de la région.

En 1721, leur fille Anne Boucher épouse Joseph Pelletier, fils de Jean et de Marie-Anne Huot Saint-Laurent de Rivière-Ouelle. En 1726, leur fils Pierre Boucher marie Catherine Lizotte, fille de Noël Lizotte et de Catherine Meneux.

En 1731, leur fils Jean épouse Cécile Michaud, petite-fille des pionniers kamouraskois Pierre Michaud et Marie Asselin. Enfin, en 1737, leur fils Joseph et leur fille Catherine épousent, à une journée d’intervalle, respectivement Reine et Joseph, deux autres enfants de Noël Lizotte et de Catherine Meneux.

Pierre Boucher, père décède avant 1716, car Madeleine Dancause épouse en secondes noces Jean-Baptiste Maisonneuve le 21 mars 1716 à Rivière-Ouelle.

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Suivez les traces des familles Bouchard, Boucher, Dancause et Pelletier en cliquant ici et/ou procurez-vous les circuits généalogiques Passeurs de mémoire qui leur sont consacrés.

François Boucher

François Boucher est un capitaine connu dans Charlevoix et bien en vue à Québec. Petit-fils de Pierre Boucher et de Madeleine Dancause, François Boucher devient un célèbre navigateur, marchand et fonctionnaire. Son père François est capitaine sur des bateaux de pêche tandis que ses fils Pierre (1764 -), pilote, et Louis Michel (1769-) prennent la relève.

François habite une partie de sa vie à l’île aux Coudres, entre Baie-Saint-Paul (sur la rive nord) et Saint-Roch-des-Aulnaies (sur la rive sud). Avec ses fils, il établit plusieurs magasins, dont un à Saint-Thomas-de-la-Pointe-à-la-Caille (Montmagny), un à Kamouraska et un à Saint-Roch-des-Aulnaies. Le 12 août 1803, François devient capitaine du port de Québec, puis maître du havre, des titres importants à l’époque.

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Consultez la biographie de Roch Lauzier, « BOUCHER, FRANÇOIS », dans Dictionnaire biographique du Canada, en cliquant ici.

Consultez l’article de Mario Béland, « Le capitaine François Boucher » dans la revue « Cap-aux-Diamants » en cliquant ici.

Parcourez le circuit généalogique passeursdememoire.com consacré à la famille Boucher en cliquant ici et procurez-vous le livre "Le Kamouraska et la Grande%u2011Anse" en cliquant ici. Ce premier titre embrasse le territoire du Kamouraska avec une incursion à l’ouest soit le littoral du fleuve Saint-Laurent, de Saint-André à Saint-Roch-des-Aulnaies, couvrant jusqu’aux terrasses du piémont et à l’arrière-pays.

Concernant la famille Boucher, consultez le site Web de l’Association des Boucher d’Amérique en cliquant ici.

Photo : Le Capitaine François Boucher. (Musée national des beaux-arts du Québec [MNBAQ], Louis-Chrétien de Heer, entre 1790 et 1795).

Joseph Boucher, tanneur

Selon l’historien Yves Hébert, « à Saint-Pascal, l’industrie du tannage est ancienne. En 1831, on y compte deux tanneurs : Jean Gravelle et Henry Lebrun. Pierre Pinet, pour sa part, ouvre son atelier en 1881. Deux autres tanneries seront également en activités à Saint-Pascal à la même époque. L’une est mise sur pied par Joseph Boucher en 1896, rue de la Gare. Au début, l’atelier se retrouve au sous-sol de sa maison. L’entreprise est reprise par son fils Paul-Émile en 1935. Elle produit 400 peaux de veau et 200 peaux de bœuf vers 1938. Fils de Joseph, Bonaventure travaille dans l’usine avant d’ouvrir en 1968 la Tannerie des Ruisseaux. Enfin, la tannerie Morin se situant au 4e rang sera plutôt modeste avec une production de 100 peaux environ annuellement à la fin des années 1930. »

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Consultez la chronique Passeurs de mémoire d’Yves Hébert, Les petites industries rurales : les tanneries, parue dans Le Placoteux, 9 février 2020. 

L'emblème

Le blason est un signe de reconnaissance qui au départ visait à reconnaître chacune des unités d’une armée sur un champ de bataille et éviter ainsi aux régiments de s’entretuer. Il sert plus généralement au porteur à affirmer son identité ou son pouvoir. Comme dans le cas présent, il peut être aussi un moyen d’identifier une institution ou d’une famille. Le blason désigne la science et l’art des armoiries, mais il peut désigner les armoiries elles-mêmes.

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Pour suivre les traces des ancêtres de la famille BOUCHER, rendez-vous sur le site externe Passeurs de mémoire en cliquant ici et/ou procurez-vous le livre "Le Kamouraska et la Grande-Anse" en écrivant à info@filrougeinc.com. Ce premier titre de la collection embrasse le territoire du Kamouraska avec une incursion à l’ouest, soit le littoral du fleuve Saint-Laurent, de Saint-André à Saint-Roch-des-Aulnaies, couvrant jusqu’aux terrasses du piémont et à l’arrière-pays.

Photo : Blason des Boucher d’Amérique. Association des Boucher d'Amérique.

Extrait de
Circuit Fil Rouge Rivière-Ouelle

Circuit Fil Rouge Rivière-Ouelle image circuit

Présenté par : Parcours Fil Rouge inc.

Directions

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