Un village qui disparaît

Un village qui disparaît

Un village qui disparaît

Lorsque l’appellation « village des pères » est officiellement reconnue, en 1934 , l’aventure de colonisation des Pères Trappistes touche à sa fin. En 1940, le village des Pères sera abandonné après un déclin progressif.

Il s’avère que la communauté des Trappistes a été mise à mal financièrement par l’aide octroyée aux habitants peu fortunés et incapables de rembourser l’échec d’une tentative de production de fromage et la construction systématique des habitations du village. Le montant de leur dette s’élève alors à 27 000 $ .

D’autre part, les tensions entre les Pères Trappistes, le curé de la paroisse et d’autres habitants ont envenimé la situation. Elles tournaient autour du fait que les moines demandaient aux habitants de démonter et de déménager les habitations qu’ils leur fournissaient ainsi qu’autour du contrôle des Trappistes sur la collectivité, jugé trop étroit par certains. La création en 1928 de nouvelles paroisses autour du village par l’évêché de Chicoutimi vient décentraliser la collectivité, marquant un pas de plus vers le déclin du village des Pères en tant que « centre » des environs.

Si on connaît l’emplacement de plusieurs constructions, il reste aujourd’hui peu de traces visibles de ce qui fut jadis un village « sorti de nulle part ». Une chose est certaine, l’histoire s’en souvient.

Extrait de
Les Pères Trappistes, force vive d'un pays neuf

Les Pères Trappistes, force vive d'un pays neuf image circuit

Présenté par : Parc régional des Grandes-Rivières du lac Saint-Jean
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