Période de construction au Québec : 1800-1900
La maison traditionnelle québécoise, avec sa toiture courbée si caractéristique, est associée aux premières installations en milieu rural. Également appelée maison canadienne, elle symbolise une tradition ancestrale. Certaines de ses caractéristiques architecturales témoignent de son adaptation au climat hivernal, aux ressources disponibles et aux savoir-faire artisanaux de notre territoire. Si ses fondations surélevées permettent de contrer le froid hivernal et entraînent l’apparition des galeries, l’avant-toit, qui déborde largement la verticale des murs, permet un égouttement éloigné des eaux pluviales et de la neige. L’apparition de la cuisine d’été favorise l’entreposage d’objets et de nourriture durant l’hiver, libérant ainsi un précieux espace à l’intérieur de la maison.
D’inspiration française, ses particularités architecturales témoignent du patient modelage de cette habitation qui a su évoluer avec le temps. Malgré tout, comme elle s’adapte difficilement au développement urbain du début du 20e siècle, elle est rapidement délaissée au profit des constructions et produits plus standardisés de l’ère industrielle.
Présents autant dans les cœurs des municipalités qu’en bordure des rangs, quelques spécimens de maisons traditionnelles québécoises sont répartis sur l’ensemble des huit municipalités de la MRC d’Acton.
Source du texte et de la photo : Service d’aide-conseil en rénovation patrimoniale (SARP) - Caractéristiques de la maison traditionnelle québécoise.