À l’automne 1869, le curé Antoine Labelle demande à ce qu'on entreprenne la construction d’un chemin qui ouvrira la colonisation au-delà de Sainte-Agathe-des-Monts, le dernier village existant au nord-ouest de Montréal. Le tracé du chemin, qui prend naissance au lac des Sables, contourne plusieurs lacs avant de s’attaquer à des montagnes abruptes entaillées de flancs rocheux.
Les ouvriers affectés à la construction du chemin surnomment l’une des montagnes « la Repousse », parce qu’elle repoussait la colonisation, tandis qu'une autre a été surnommée « l’Épouvante ». Pendant plusieurs années, les noms fatidiques de la Repousse et de l’Épouvante, ainsi que la barrière bien réelle qu’ils évoquent, feront obstacle au projet de colonisation du curé de Saint-Jérôme.
Sur la photo: le village de Saint-Faustin. Le chemin de la Repousse passait aux environs de l’actuel chemin des Lacs et de la station de ski Mont-Blanc.
© Source photo : Société d’histoire de la Repousse.