Forêt mixte et forêt feuillue

Les peuplements varient beaucoup à l’intérieur d’un même domaine bioclimatique. Sur la photo qui précède, nous retrouvons du mélèze (seul conifère qui perd ses aiguilles), de l’aulne rugueux (arbuste) et de l’épinette noire dans des terrains plats très humides, composés de sol organique (terre noire).

À mesure que l’on se dirige vers le nord, la forêt feuillue fait place à la forêt mixte (mélangée). Sur le chemin de Parent, on quitte le domaine de l’Érablière à bouleau jaune pour la Sapinière à bouleau jaune. Cette dernière contient plus de conifères que de feuillus et elle est moins diversifiée en espèces arboricoles.

Sur des sites sablonneux, même si nous sommes encore dans le domaine de l’érablière à bouleau jaune, nous retrouvons beaucoup de pin gris. Une espèce qui tolère très bien les sols secs à partir du moment qu’on y trouve beaucoup de lumière. 

Les peuplements matures de pin gris que l’on voit le long de la rivière du Lièvre, proviennent d’anciens feux de forêts qui ont aidé à l’ouverture des cônes et donc à la régénération de cette espèce.

Les peuplements composés principalement d’érable à sucre et accompagnés par d’autres bois francs sont très souvent «inéquiennes», c’est-à-dire, d’âge inégale car très peu touché par des feux de forêts ou des épidémies qui tuent tous les arbres. En plus, c’est une espèce qui se régénèrent très bien à l’ombre des arbres qui l’entourent.

La présence d’érable à sucre est un signe d’un sol riche dans le domaine de l’érablière à bouleau jaune.