Le calvaire du cimetière Saint-Henri de Mascouche est un élément qui ajoute à la valeur patrimoniale du lieu. Le Christ sur la croix de fer a été béni le 14 juillet 1918 par l'évêque de Joliette et a été payé 230$, une somme considérable pour l'époque.
Plusieurs cimetières du Québec possèdent un calvaire, c’est-à-dire une représentation de Jésus sur la croix. Les calvaires présents dans les lieux d’inhumation diffèrent de ceux érigés en bordure des chemins par leur signification symbolique associée à la mort. En effet, la mort du Christ pour racheter les péchés de l’homme est synonyme d’espoir pour les chrétiens; elle permet le salut de l’âme des défunts.
La position du calvaire dans le cimetière n’est jamais aléatoire et presque toujours centrale. Quelques fois, un petit sentier mène à la croix et un aménagement paysager la met en valeur.
On choisit parfois d’ériger le calvaire sur un petit talus afin de recréer en miniature le Golgotha, la montagne où s’est déroulée la Crucifixion, comme c'est le cas pour le calvaire du cimetière Saint-Henri de Mascouche.
Photo: Collection Société d'histoire de Mascouche / SODAM, crédit Élodie Bourgoin
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