Crypte de l'église Saint-Henri

La crypte de l'église Saint-Henri de Mascouche


La crypte de l'église Saint-Henri de Mascouche

Une partie du sous-sol de l'église est transformée en crypte, caveau souterrain utilisé comme lieu de sépulture. Quelques 54 corps de l'élite mascouchoise et de prêtres ayant oeuvrés à Saint-Henri de Mascouche vers la fin du XIXe siècle y sont inhumés. Chaque tombeau est une structure rectangulaire de brique, voûtée et fermée à son extrémité par une stèle de marbre et sont placés côte à côte.

L’inhumation en crypte a succédé à la tradition d’inhumer les corps sous les bancs d’églises. Cette pratique, longtemps en vigueur au Québec, est graduellement abandonnée au 19e siècle, principalement pour des raisons de salubrité, d’espace et pour éviter la profanation des restes humains. Au fil du temps, le principe de la crypte a fait son apparition.

Photo: Collection Société d'histoire de Mascouche / SODAM
Source: disponible sur demande au info@sodam.qc.ca

Pierre-Louis Morin

Parmis les notables inhumés dans cette crypte, soulignons Pierre-Louis Morin, dessinateur topographe, portraitiste, professeur de dessin, architecte, chanteur, géographe et directeur du Cadastre de la province de Québec. On lui doit, entre autres, de nombreux portraits de personnages historiques du Québec (Cartier, Champlain, Maisonneuve, etc.) ainsi que le plan du manoir Masson de Terrebonne et d’un plan nominatif des terres du village de Mascouche en 1884.

Photo: Collection Société d'histoire de Mascouche / SODAM
Source: disponible sur demande au info@sodam.qc.ca


Révérend Ferdinand Corbeil

On retrouve généralement plusieurs prêtres dans les cryptes paroissiales mais ici, à Mascouche, on n’en dénombre seulement deux : le Révérend Ferdinand Corbeil est d’ailleurs le seul prêtre de la crypte qui est natif de Mascouche. Après avoir été curé de plusieurs paroisses du grand Montréal, il prend sa retraite ici en 1905 et décéde en juillet 1911. 

Photo: Collection Société d'histoire de Mascouche / SODAM
Source: disponible sur demande au info@sodam.qc.ca


L'inhumation en crypte au Québec

L’inhumation en crypte a succédé à la tradition d’inhumer les corps sous les bancs d’églises. Cette pratique, longtemps en vigueur au Québec, est graduellement abandonnée au XIXe siècle, principalement pour des raisons de salubrité, d’espace et pour éviter la profanation des restes humains. Au fil du temps, le principe de la crypte fait son apparition.

Ainsi, vers 1860, le curé de Laprairie exige que les cercueils inhumés sous l’église paroissiale soient entourés de pierre ou de brique. Dans la région de Québec, une directive diocésaine de 1879 prescrit que, lors d’une inhumation dans l’église, le cercueil soit recouvert d’au moins quatre pieds (1,21 m) de terre ou placé dans une maçonnerie de pierre de 18 po (45,7 cm) d’épaisseur ou de 12 po (30,48 cm) si la maçonnerie est en brique.

L’inhumation sous l’église constitue une marque de distinction pour les gens fortunés ou les membres du clergé. Il est probable qu’il en était ainsi pour l’inhumation en crypte. Les églises anciennes (antérieures à 1900) dotées de cryptes semblent plutôt rares au Québec. Des recherches sommaires effectuées dans le cadre de ce mandat ont permis d’identifier celles de l’église de Sainte-Anne-de-la-Pérade (Mauricie), qui renferme 182 dépouilles, de l’Hôtel-Dieu de Montréal (crypte des Hospitalières) et du Grand Séminaire de Montréal (crypte des Sulpiciens).

Au XXe siècle, des sous-sols (ou portions de sous-sols) d’églises ont spécifiquement été aménagés afin de recevoir des cryptes. C’est le cas notamment de l’église Saint-Pierre de Shawinigan.

Source: disponible sur demande au info@sodam.qc.ca


L'église Saint-Henri de Mascouche

Pour en apprendre davantage sur l'église Saint-Henri de Mascouche, consultez notre circuit ''À la découverte du Mascouche d'autrefois'', aussi disponible gratuitement sur l'application BaladoDécouverte !

Le salon funéraire de la rue Dupras

Non loin de l'église Saint-Henri de Mascouche et de sa crypte se trouve un des premiers salon funéraire de Mascouche.  Vous le trouverez en allant au 2904, rue Dupras.

Au Québec, ce n'est qu'à partir des années 1940 que le salon funéraire, tel qu'on le connaît aujourd'hui, fait son apparition. Avec leur création, les longues veillées s'estompent graduellement pour faire place à un rituel plus sobre, mais tout aussi significatif pour les familles en deuil. En l'absence de salons funéraires, on a recours à d'autres solutions, comme c'était le cas à Mascouche.  

Certains propriétaires offraient donc des services de « salon mortuaire » en déplaçant les meubles pour ainsi ouvrir leur salon pour l'exposition du corps des défunts. C'était le cas d'Anatole Crépeau qui a offert ses services durant 20 ans dans sa maison du 2904, rue Dupras et qui travaillait sous la bannière des salons funéraires Roch & Frères.  La cuisine était alors convertie en salle à manger où les proches du défunt pouvaient manger et boire.  On raconte que certaines personnes opportunistes feignaient de rendre un dernier hommage au défunt pour profiter du buffet !  La photo a été prise en juillet 1962.

Aujourd'hui la maison abrite l'Association des personnes handicapées les Moulins, La Rose Bleue.

Photo: Collection Ville de Mascouche / Huguette Lévesque-Lamoureux
Source: disponible sur demande au info@sodam.qc.ca

Extrait de
Sur la trace des trépassés

Sur la trace des trépassés image circuit

Présenté par : SODAM

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