En 1956, la paroisse Holy Rosary procède à l'achat d'un terrain appartenant à Raoul Chartrand pour y établir un cimetière. Au mois de février 1957, l'archevêché de Joliette redéfinit les limites de la paroisse pour y inclure le nouveau cimetière et l'ensemble du territoire du Moorecrest.Photo: Collection Société d'histoire de Mascouche / SODAMSource: disponible sur demande au [email protected]
La première personne à être inhumée dans le cimetière Notre-Dame-du-Très-Saint-Rosaire est Franck Connolly, le 11 février 1958. Comme sa dépouille se trouve dans la fosse commune, aucune stèle funéraire n'est érigée en son nom. La première stèle du cimetière fut érigée le 25 février de la même année en la mémoire de John Henry Wood (1904 -1958).Photo: Collection Société d'histoire de Mascouche / SODAMSource: disponible sur demande au [email protected]
On aperçoit, gravé dans le haut de cette stèle, une croix ouvragée. Cette croix celtique ou nimbée est une croix dans laquelle s'inscrit un anneau. Selon une légende populaire, c’est Saint Patrick lui-même qui, arrivé dans l'Irlande païenne pour la convertir au christianisme, serait à l’origine de la conception et du style de la croix. Le cercle qui entoure le centre de la croix d’où partent les quatre branches, représenterait le dieu païen du soleil. Cette version raconte que durant la conversion qu’il avait entreprit, Saint Patrick utilisa certains symboles celtiques pour relier progressivement le paganisme au christianisme afin que la population puisse s’identifier dans cette nouvelle religion sans se braquer. Quelques siècles avant Jésus-Christ, de nombreuses civilisations adoraient des idoles composées de pierre, un peu à la manière de ces croix. Photo: Collection SODAMSource: disponible sur demande au [email protected]