Le Collège... un joyau de pierres

Le Collège... un joyau de pierres


L'abbé Painchaud: fondateur du collège

"Charles-François Painchaud est né à l’Isle-aux-Grues en 1782. Il étudie au séminaire de Québec jusqu’à ce qu’il y soit ordonné prêtre en 1805. Il devient alors missionnaire dans la Baie des Chaleurs de 1806 à 1814, date à laquelle il devient curé de Sainte-Anne-de-La-Pocatière. Après de multiples difficultés dans l’exercice de sa cure, il décidera de créer en 1820 un nouveau collège à La Pocatière. C'est ce qui le retiendra dans cette paroisse où il mourra en 1838."

Pour en savoir davantage au sujet de Charles-François Painchaud en écoutant la chronique du professeur Claude La Charité, cliquez ici.

Source texte : Radio-Canada Chronique littéraire du Bas-du-Fleuve avec Claude La Charité, 31 0ctobre 2019

Source image : Charles-François Painchaud. Photographe. Archives de la Côte-du-Sud. 

Extraits musicaux et documentaires

Franz Schubert - Messe no 2 en sol majeur, Kyrie

Hector Berlioz - Requiem, opus 5, Grande Messe des morts

Alfred Montmarquette -  Clog de William Durette

Passeurs de mémoire - Ouellet

En complément d'information, Passeurs de mémoire (site externe à BaladoDécouverte) vous permet d'en apprendre davantage sur cette famille. Accédez-y en cliquant ici.

Tableau généalogique Ouellet 1/2

Les tableaux généalogiques ne sont pas exhaustifs; y sont principalement intégrées les personnes mentionnées dans les circuits géolocalisés et les capsules virtuelles. Pour faciliter la consultation, la plupart du temps, les enfants décédés en bas âge et les célibataires n’y figurent pas. Certaines personnes figurent dans leur lignée sans que tous leurs ascendants y soient indiqués. Leur nom est alors dans des cases reliées par un trait rouge. Les cases teintées de gris signifient qu’il est question de la famille de l’époux ou de l’épouse dans un autre circuit Passeurs de mémoire.
 

Tableau généalogique Ouellet 2/2

Les tableaux généalogiques ne sont pas exhaustifs; y sont principalement intégrées les personnes mentionnées dans les circuits géolocalisés et les capsules virtuelles. Pour faciliter la consultation, la plupart du temps, les enfants décédés en bas âge et les célibataires n’y figurent pas. Certaines personnes figurent dans leur lignée sans que tous leurs ascendants y soient indiqués. Leur nom est alors dans des cases reliées par un trait rouge. Les cases teintées de gris signifient qu’il est question de la famille de l’époux ou de l’épouse dans un autre circuit Passeurs de mémoire.
 

Introduction - Ouellet

Source : La seigneurie de La Bouteillerie et les environs en 1825. Extrait d’un plan de la province du Bas-Canada. (BAnQ Québec E21-S555-SS1-SSS24-P10)


Un terreau fertile pour des racines profondes…

Des familles pionnières prennent racine dans la vallée du Saint-Laurent dès le premier quart du XVIIe siècle. D’abord concentrée autour de Québec, la migration touche les deux rives du fleuve et de ses affluents, créant au passage des seigneuries et des paroisses. Plusieurs régions deviennent le berceau de familles dont la nombreuse descendance anime toujours notre société. Peut-être vous-même, des parents, des amis ou des voisins portez ces noms souvent familiers. Avec "Passeurs de mémoire", Parcours Fil Rouge vous invite à une grande fête de famille dans vos régions d’origine.

René Ouellet (Hoüallet), naît en 1644 à Vierzon, en France. Il arrive dans la colonie vers 1660. À Québec le 8 mars 1666, il épouse la veuve Anne Rivet. Arrivée au pays un an plus tôt comme Fille du roi, elle est originaire de Basse-Normandie. Le 6 février 1673, René obtient une concession sur une terre qu’il cultive déjà à l’île d’Orléans. Anne décède le 5 avril 1675 à Château-Richer. Vers la fin des années 1670, René s’établit à la Grande-Anse de La Pocatière.

Comme d’autres arrivants, il pourrait avoir été attiré par l’abondance des terres arables ou par le potentiel de la pêche et de la chasse pour subvenir à ses besoins. Durant cette période de peuplement, il côtoie des Malécites et des Micmacs qui fréquentent cette partie de la Côte-du-Sud. René est même le parrain de quelques-uns de leurs enfants baptisés à Rivière-Ouelle.

Le 6 février 1679 à La Pocatière, René épouse Thérèse Mignault (Mignot) ; fille aînée de Jean et de Louise Cloutier. Elle apporte en dot la terre de la seigneurie de La Pocatière héritée de son défunt mari Nicolas Lebel. Le 15 mars 1680, le seigneur Deschamps concède à René une terre au bord de la rivière Ouelle.

Une petite-fille de l’ancêtre, Catherine-Anne, fille de Joseph, épouse un Acadien. René Ouellet est l’ancêtre paternel de tous les Ouellet d’Amérique Parmi les nombreux descendants de René et d’Anne et de Thérèse, soulignons quelques noms connus tels que l’écrivain américain Jack Kerouac, les architectes David et Joseph-Pierre Ouellet, la comédienne Rose Ouellette (La Poune), l’animateur Dave-Éric Ouellet, dit MC Gilles et, au Kamouraska, Rosaire Ouellet, l’un des directeurs généraux de l’Institut de technologie agroalimentaire de La Pocatière et l’un des maires de Sainte-Anne-de-la-Pocatie%u0300re, Ernest Ouellet l’un des maires de Saint-Pascal et Paul Ouellet l’un des maires de Saint-André. À la fin du XXe siècle, le patronyme Ouellet figure au 11e rang des noms de famille du Québec avec environ 33 800 porteurs de ce nom.

 

René Hoüallet

Le plus lointain ancêtre des Ouellet, fin des années 1500, est Anthoine Wallet. Il vit en Picardie, dans le nord-ouest de la France. Le premier ancêtre en Amérique est son petit-fils : René Hoüallet (Ouellet). Il a existé plus d’une cinquantaine d’orthographes différentes pour ce patronyme.

Le 8 mars 1666 à Québec, René Hoüallet épouse Anne Rivet, une Fille du roi  venue en Nouvelle-France en 1665. À cette époque, le roi favorise la migration des femmes dans le but de peupler la colonie. L’habillement et les frais de la traversée sont alors pris en charge par le roi. Entre 1667 et 1672, notons que chacune d’elles reçoit une dot royale d’au moins 50 livres tournois. Certaines reçoivent une dot plus importante, 100 ou 200 livres, et parfois, en raison de la pénurie de monnaie, le roi leur donne des denrées provenant des magasins du roi de la colonie.

L’arrivée des Filles du roi est un événement désigné au registre du patrimoine culturel du Québec. On y lit : « Pendant dix ans, elles sont entre 764 et 1 000 à profiter de cette initiative royale et à s’installer dans la colonie. Le taux de natalité en Nouvelle-France atteint alors les 63 naissances par 1 000 habitants.
Conséquemment, les Filles du roi ont largement contribué à faire doubler la population coloniale de 1666 à 1672. »

Source image : L’arrivée des jeunes filles françaises à Québec,1667. (Bibliothèque et Archives Canada, R2739-2-8-E)
 

Grande-Anse

Selon l’époque et le contexte, la Grande-Anse désigne des territoires différents. 
Jusqu’en 1715, elle s’étend sur une quinzaine de kilomètres entre la pointe de Saint-Roch-des-Aulnaies et celle de la rivière Ouelle. Les Français nomment l’anse « la Grande-Anse » et les Autochtones la nomment « Kamisitsit » ou « Kannissigit », qui signifie « endroit où il y a beaucoup de castors. »   

En 1656, Nicolas Juchereau reçoit, en concession du gouverneur Lauzon, un territoire qui correspond en gros aux premières concessions des paroisses de
Saint-Roch-des-Aulnaies et Sainte-Anne-de-la-Pocatiere. L’historien Yves Hébert rappelle qu’il est parfois désigné sous le nom de seigneurie de Launay, de la Grande Anse, de la Grande Pointe ou des Aulnets (Aulnaies).

En 1670, Juchereau en cède une partie à son gendre Pollet de La Combe-Pocatière, époux de sa fille Marie-Anne. Elle correspond à peu près à ce qu’on nomme aujourd’hui La Pocatière et Sainte-Anne-de-la-Pocatiere. En 1672, après le décès de La Combe-Pocatière, l’intendant Talon concède ce territoire à la veuve Marie-Anne Juchereau, fille de Nicolas et de Thérèse Giffard ; ce territoire est la seigneurie de La Pocatière.

Aujourd’hui, la Grande-Anse désigne une partie de la Route 132 et une piste cyclable reliant Rivière-Ouelle et Saint-Roch-des-Aulnaies. La « Boucle cyclable de la Grande-Anse », avec ses trois circuits distincts, ceinture les municipalités de Sainte-Anne-de-la-Pocatiere, de Sainte-Louise et de Saint-Roch-des-Aulnaies.

Le 6 février 1673, René obtient une concession sur une terre qu’il cultive déjà à l’île d’Orléans. Vers la fin des années 1670, il s’établit à la Grande-Anse.

POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, consultez des articles de la chronique de l’historien Yves Hébert dans le journal Le Placoteux en cliquant ici et ici.

POUR EN SAVOIR DAVANTAGE sur la « Boucle cyclable de la Grande Anse », consultez le site « Le Kamouraska à vélo » en cliquant ici. 

Source image : Suitte du Gouvernement de Quebec qui comprent en dessendant le fleuve St Laurent depuis le Cap Tourmente jusqu'au Cap aux Oyes levée en 1709. […] (BAnQ, P600, S4, SS2, D193) 
 

Descendants

Comme l’indique le tableau généalogique du début, René et sa première femme Anne Rivet ont trois fils. Anne décède le 7 avril 1675 vers l’âge de 33 ans et René se remarie en 1679 à Québec avec Thérèse Mignault, fille de Jean et de Louise Cloutier. Leur fils Joseph Ouellet épouse Françoise Lizotte le 12 février 1691 à Rivière-Ouelle. Il épouse ensuite Reine Meneux le 25 octobre 1700 à l’île d’Orléans. Joseph a 18 enfants de ces deux mariages.

Le 8 janvier 1691 à Rivière-Ouelle, leur second fils Mathurin épouse Angélique Lebel, fille de Nicolas et de Thérèse Mignault. De cette union naissent dix enfants. Leur fille Marguerite épouse Joseph Michaud, fils des pionniers kamouraskois Pierre Michaud (Michel) et Marie Asselin (Ancelin). Leur terre de Kamouraska se situe à proximité de la sculpture d’Alain Dionne Le semeur, emblème des familles Dionne d’Amérique.

Enfin, le troisième fils de la famille d’Anne et de René Ouellet, Grégoire, épouse Anne Lizotte le 5 mars 1696 à Rivière-Ouelle ; ils ont 13 enfants. Grégoire marie ensuite Madeleine Dubé le 24 août 1716 ; leur fils se prénomme également Grégoire.

René Ouellet et sa seconde épouse Thérèse Mignault ont huit enfants : trois garçons et cinq filles. Leur fille Thérèse épouse Charles Pelletier le 7 janvier 1698 à Rivière-Ouelle ; cinq enfants naissent de ce mariage.

Françoise Ouellet épouse André Minier dit Lagacé le 31 mai 1701 à Rivière-Ouelle ; ils ont 12 enfants. Son frère, Sébastien Ouellet, épouse Madeleine Lizotte le 16 août 1707 à Rivière-Ouelle ; huit enfants sont issus de cette union.
Le 18 novembre 1704 à Rivière-Ouelle, Marie-Anne épouse Charles Boucher avec qui elle a deux enfants. Après le décès de Charles, elle marie Jean-Baptiste Choret, probablement à Kamouraska. Marie-Anne donne naissance à huit autres enfants.

Angélique-Marguerite Ouellet épouse Ignace Bérubé le 16 août 1707 à Rivière-Ouelle. Ignace décède le 7 mars 1709 sans descendance. Sa veuve marie Jean-Baptiste Pelletier le 16 avril 1714. Angélique-Marguerite est mère de neuf enfants issus de son second mariage. François Ouellet, fils de René et de Thérèse, épouse Marie-Anne Bouchard le 1er août 1707 ; de ce couple naissent 13 enfants.

Presque tous les enfants de René Ouellet se marient et laissent une descendance. On lui attribue une centaine de petits-enfants, dont une quarantaine avec Anne et près de soixante avec Thérèse. René décède le 15 janvier 1722 à l’aube de ses 78 ans. Thérèse est inhumée le 5 décembre 1728.

POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, suivez les traces des familles Bérubé, Bouchard, Boucher, Dionne, Dubé, Lebel, Lizotte, Pelletier et Miville-Deschênes en cliquant ici et procurez-vous les circuits généalogiques PASSEURS DE MÉMOIRE qui leur sont consacrés.
 

Parrain René

Ces actes se lisent comme suit : 

« L’an msc quatre vingt onze le troisième jour du mois de février par moy prestre Guillaume soussigné faisant les fonctions curiales dans cette paroisse a esté baptisé Angélique agée de quatre jours, fille de Guillaume Meokerimat sauvage mikmak de cette paroisse et de Françoise Egodin la femme. Le parrain a esté René houallet la marraine Angélique leBel, qui a déclaré ne savoir ni écrire ni signer – interpellé suivant l’ordonnance et le parrain signe.
Francheville (curé) »

« L’an mil six cent nonante et quatre le dixhuitième jour de décembre a été baptisé par moy prestre soussigné faisant les fonctions curiales en cette paroisse, Louis Medat sauvage fils de Louis Medat et de Anne la femme --- sauvage. Le parrain a été René houallet et la marraine Marie Thérèse Migneau épouse du ditRené houallet qui a déclaré ne savoir ni écrire ni signer --- interpellé suivant l’ordonnance.
JBernard Derequeleyne P. Miss. »

À au moins deux reprises, des Autochtones choisissent René Ouellet comme parrain pour leurs enfants baptisés à Rivière-Ouelle.  Le premier baptême, celui de la petite Angélique (sans nom de famille), a lieu le 3 février 1691. Le père de l’enfant est identifié comme étant d’origine « Mikmak » comme la mère. La marraine est Angélique Lebel. Peut-être s’agit-il de la fille née du premier mariage de son épouse Thérèse Mignault dont on vient à peine de célébrer le mariage avec son fils Mathurin Ouellet.

Le 18 décembre 1694, on baptise Louis Medat, dont les parents sont identifiés comme « sauvages ». René est parrain et son épouse est marraine.
Ces exemples illustrent l’implication de René Ouellet et de sa famille dans leur communauté et la confiance qu’ils inspirent aux parents de ces enfants.

Actes de baptême d’Angélique, Rivière-Ouelle, 3 février 1691, et de Louis Médat, Rivière-Ouelle, 18 décembre 1694.

 

David Ouellet

David Ouellet, né le 15 septembre 1844 à La Malbaie, étudie de 1856 à 1864 au Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière. Après un séjour à Montréal, il s’établit à Québec, où il ouvre son premier bureau d’architecte. Son premier projet est celui de l’église Notre-Dame-de-Liesse de Rivière-Ouelle (1877).

On lui doit aussi, dans la région, l’église Saint-Louis de Kamouraska (1883) et celle de Saint-Denis-de-la-Bouteillerie (1886). Il a également réalisé un plan-relief du village de Sainte-Anne-de-la-Pocatière qui a reçu une mention honorable lors de l’exposition universelle de Paris en 1867. En 1902, il s’associe à son fils adoptif Pierre Lévesque. Ensemble, ils conçoivent de nombreuses églises dont celle de Notre-Dame-du-Mont-Carmel (1906).

Source image : Épigraphe de David Ouellet, gravée en 2017 sur la façade de la chapelle extérieure du Monastère-des-Ursulines. (Commission de la capitale nationale du Québec, photo : Lysanne Marois-Ouellet)
 

Hommage à Sainte-Famille

Le 3 septembre 1989, l’Association des Ouellet-te d’Amérique a dévoilé une pierre gravée sur le site de la terre de l’ancêtre René Ouellet à Sainte-Famille, île d’Orléans.

Source image : Pierre gravée dévoilée le 3 septembre 1989 sur le site de la terre de l’ancêtre René Ouellet.

Armoiries

« D’azur, en pointe, un terrain houé au naturel surmonté d’un soleil émergeant d’or. En chef, un cœur du même, accompagné d’un lys de jardin d’argent, tigé de sinople, à senestre, et d’une houe d’argent, à dextre. »

POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, parcourez le circuit généalogique PASSEURS DE MÉMOIRE consacré à la famille à la famille Ouellet en cliquant ici. etprocurez-vous le premier livre de la collection historique « Passeurs de mémoire », Le Kamouraska et la Grande%u2011Anse EN CLIQUANT ICI. Publié aux Éditions GID, ce premier titre embrasse le territoire du Kamouraska avec une incursion à l’ouest soit le littoral du fleuve Saint-Laurent, de Saint-André à Saint-Roch-des-Aulnaies, couvrant jusqu’aux terrasses du piémont et à l’arrière-pays.

POUR EN SAVOIR DAVANTAGE, consultez le site Web de l’Association des Ouellet d’Amérique en cliquant ici.

Extrait de
Circuit Fil Rouge La Pocatière

Circuit Fil Rouge La Pocatière image circuit

Présenté par : Parcours Fil Rouge inc.

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