Curé Georges-Élisée Panneton

Curé Georges-Élisée Panneton (1866-1950)


Bienvenue chez moi, à Saint-Narcisse

Comme il me fait plaisir de vous accueillir à Saint-Narcisse!

Je me nomme le chanoine Georges-Élisée Panneton et vous vous trouvez à proximité de ce qui a été mon église pendant quinze ans.

Je suis né à Trois-Rivières en 1866 d’un père cultivateur. J’ai été admis au Grand Séminaire de Trois-Rivières pour ensuite être ordonné prêtre en 1890. Pendant vingt ans, on m’a confié de nombreuses responsabilités professorales et cléricales.

En 1915, monseigneur François-Xavier Cloutier m’a nommé curé de Saint-Narcisse. Dès mon arrivée, je me suis engagé avec mes nouveaux paroissiens dans un projet d’envergure : agrandir l’église. Bénéficiant de mes talents de musicien, la paroisse s’est dotée d’un orgue Casavant. C’est d’ailleurs sur cet orgue que madame Flore Trudel a accompagné la chorale de l’église pendant près de cinquante ans. Je l’avais moi-même initiée à la musique alors qu’elle était toute jeune.

En 1920, le cimetière qui est situé près de l’église est rempli. Il a donc fallu choisir un autre terrain et y transférer les corps. Alors, en 1926, la paroisse s’est dotée d’une salle paroissiale sur le terrain laissé vacant. Cette salle a servi aux différentes réunions paroissiales, municipales et scolaires.

Les années d’après-guerre (14-18) ont été difficiles pour les agriculteurs. Au printemps 1925, comme j’étais au fait de leurs problèmes, j’ai fondé une succursale de l’U.C.C. ce qui veut dire « Union Catholique des Cultivateurs » à Saint-Narcisse. Celle-ci a aidé à l’amélioration des cultures et à l’écoulement des produits.

En 1927, en soutien avec les paroissiens, j’ai réorganisé et incorporé la mutuelle d’assurance contre les incendies.

Puis, on m’a nommé président d’honneur de la caisse populaire. À l’invitation des directeurs, il m’est arrivé de participer à des réunions à titre de conseiller.

Je crois qu’au cours de ces quinze années vécues parmi les gens de Saint-Narcisse, j’ai été un pasteur marquant dans le développement de nos valeurs communautaires.

J’y ai vécu heureux, mais vu ma santé fragile, j’ai dû partir.

Le 16 février 1930, à la messe dominicale, j’ai béni les paroissiens pour la dernière fois .

N’oubliez pas ma devise : « En tout et partout, Dieu soit béni! »

Vous serez toujours les bienvenus à Saint-Narcisse.

Un homme engagé

Pendant vingt ans, on lui confie de nombreuses responsabilités professorales et cléricales.

Sources du texte

Fonds Georges Panneton FN 0044, Archives du Séminaire de Trois-Rivières / Panneton, Georges Édouard. Biographie de M. GeorgesÉlisée Panneton, 1866-1950: manuscrit, 1960, 239 pages / Panneton, Georges et Magnan Antonio. Le diocèse de TroisRivières, 1852-1952. Biographies sacerdotales, organisation diocésaine, notes historiques. Trois-Rivières: Bien public, 1953 / Mona-André Rainville, « Les soeurs Raclot, Parisiennes et Filles du roi? Voyons voir... », Mémoires de la Société généalogique canadienne-française, volume 67, numéro 3, cahier 289, automne 2016: 199-227.

Extrait de
La voix des bâtisseurs

La voix des bâtisseurs image circuit

Présenté par : MRC des Chenaux

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