Labrieville et sa courte histoire

Les premiers méga-chantiers d'Hydro-Québec

L'aménagement de la rivière Bersimis (aujourd'hui nommée Betsiamites) en 1953 a permis de répondre à la forte croissance de la demande en énergie des grands centres de la province. 

La centrale de Bersimis 1 a été mise en service en 1956 et celle de Bersimis 2 en 1959, soit six ans après le début des travaux.

L'innovation derrière le projet

Les centrales de la rivière Bersimis ont permis de créer de nombreux emplois et d'alimenter le reste du Québec en électricité. Ce projet a surtout permis à Hydro-Québec d'innover à plus d'un titre et a été précurseur d'autres grands projets dont ceux des rivières Manicouagan, des Outardes et de la Baie-James.

Une innovation importante et mondiale a aussi été réalisée avec le projet de transport de l'électricité grâce à des lignes de transmission de 315 000 volts. Il s’agit d’un élément marquant dans la courte histoire d'Hydro-Québec à l'époque.

Photo : Tunnel qui acheminait l'eau de la rivière à la centrale Bersimis 1.
Source : Archives Hydro-Québec.

St-Maurice-de-Labrieville

Une nouvelle ville permanente est alors érigée à proximité des chantiers. St-Maurice-de-Labrieville, nommée ainsi en l'honneur de Mgr Labrie et du premier ministre Maurice Duplessis, permettait de loger les travailleurs et leurs familles. Le village comprenait des bâtiments résidentiels et commerciaux, un hôpital, une école, une auberge, une église de 400 places, et plus encore.  

Photo : Vue aérienne de Labrieville
Source : Archives Hydro-Québec

Le type d'habitation du village

Voici le type d'habitation que l’on retrouvait à St-Maurice-de-Labrieville : un bloc à logements permettant de loger travailleurs et familles. À la fermeture du village, plusieurs de ces bâtiments ont été acquis et déménagés à Forestville et sont toujours habités par les Forestvillois à ce jour.

Source : Archives Hydro-Québec


 

Un village moderne et dynamique

Bien qu'isolé des centres urbanisés, St-Maurice-de-Labrieville offrait une pléiade de sports et loisirs. Cinéma, tennis, billard, salle récréative, soirée dansante, baseball, piscine extérieure, salle de quilles, centre sportif avec gymnase, terrain de jeux, etc. 

Les activités et la vie sociale ne manquaient pas, même à 100 kilomètres en forêt.

Photo : Des travailleurs et résidents de Labrieville
Source : Archives Hydro-Québec



 

5000 employés à l'œuvre

Plusieurs milliers d'ouvriers, provenant des quatre coins du Québec, se sont relayés dans ce mégaprojet qui occupait, en 1954, tout près de 5000 employés.

Photo : Des employés font la file devant les cafétérias à Labrieville.
Source : Archives Hydro-Québec

La Petite Anglicane

La Petite Anglicane de Forestville était aussi connue sous le nom de "Trinity Church". Près de 50 ans après sa construction, la Petite Anglicane, situé à Forestville, a été reconvertie en un musée qui accueille des expositions permanentes et thématiques.

La première exposition porte sur la construction des centrales hydroélectriques Bersimis 1 et Bersimis 2, propriétés d’Hydro-Québec ainsi que sur St-Maurice de Labrieville.

La deuxième exposition permanente raconte l’histoire des garde-feux et dévoile les outils utilisés par ces travailleurs dans leur lutte contre les incendies de forêt durant plus de 50 ans.

Visitez le musée de mai à août.
L’entrée y est gratuite!

Photo: La Petite Anglicane en 1955.

Extrait de
Une ville construite par et pour la forêt

Une ville construite par et pour la forêt image circuit

Présenté par : Ville de Forestville

Directions

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