L'arboriduc et le St-Laurent
L'Arboriduc : vestige de l'exploitation forestière d'antan
L'arboriduc représente les vestiges d'une méthode d'exploitation forestière désuète, mais, il demeure le témoin silencieux d'une communauté ayant grandie et vécue par et pour la forêt. Sa construction curviligne en bois s'étend sur plus d'un kilomètre entre l'embouchure de la rivière du Sault aux Cochons et le quai.
Plusieurs infrastructures similaires ont été construites dans la province, mais très peu demeure aujourd'hui observable comme c'est le cas actuellement pour celle de Forestville.
Une structure de plus d'un kilomètre
L'arboriduc débute à l'embouchure de la rivière Sault-Aux-Cochons et longe le littoral du Saint-Laurent. Les billots de bois empruntaient alors cette imposante structure, immergée d'eau, qui les transportaient jusqu'au quai ou ils étaient chargés dans des navires et des barges.
Les débuts de sa construction
Construction de la base de l'arboriduc en 1942, le long de la Baie-Verte, où se situe actuellement le camping de la Baie-Verte.
L'infrastructure en action
L'arboriduc en pleine action en 1956. Des employés s'affairaient régulièrement à débloquer les billots qui bloquaient le bon fonctionnement du transport.
Des millions de billes de bois transportées
L'arboriduc une fois terminé et prêt à recevoir les billots préalablement dravés sur la Sault-Aux-Cochons.
Ce sont des millions de billes de bois qui ont transigé par l'arboriduc, aussi appelée "dalle humide" ou "flume" de Forestville jusqu'à la fin de son utilité en 1992.
Photo : L'arboriduc et, en arrière-plan, la maison Price, le plus vieux bâtiment encore debout à Forestville.
L'arboriduc... aujourd'hui
Aujourd'hui, certaines sections de l'arboriduc ont été retirées afin de faciliter la circulation sur la 1ere Avenue. L'infrastructure demeure bien visible le long de cette artère.
Cette structure historique est classée immeuble patrimonial par le gouvernement du Québec.
L'Arboriduc, vestige d'une exploitation forestière désuète
L'Arboriduc représente les vestiges d'une méthode d'exploitation périmée, mais reste le témoin silencieux d'une communauté qui a grandi et vécu par et pour la forêt. Sa construction en bois curviligne s'étend sur plus d'un kilomètre entre l'embouchure de la rivière Sault aux Cochons et le quai.