Le carré Turgeon et ses environs

Histoires économiques

Vous êtes en plein cœur du bourg Saint-Louis, là où la vie villageoise était particulièrement dynamique. Ce secteur du bourg, où se trouve le « carré Turgeon » ci-dessus et ci-après photographié d’aujourd’hui à hier, a vu défiler des commerces en tous genres. 

Photo: François Robitaille

Histoires économiques

Cette photo démontre à quel point le « carré Turgeon » a bien traversé le temps.

Photo : Société d’histoire de Neuville

La ferblanterie Denis

Dans les années 1940 et 1950, le carré Turgeon du bourg Saint-Louis a abrité une ferblanterie (à l’actuel 685 rue des Érables), au rez-de-chaussée de la propriété de M. Clovis Denis. Cette propriété se trouve dans la portion est du carré Turgeon et est perpendiculaire à la rue des Érables.

Avec une famille grandissante, M. Denis a réaménagé sa maison et relocalisé sa ferblanterie ailleurs dans le bourg Saint-Louis, au 710 rue Bourdon.

Photo : Société d’histoire de Neuville

La maison Turgeon et la Banque nationale

À droite de la Ferblanterie Denis, à l’actuel 691 rue des Érables, se trouvait la maison de Michel Turgeon.  

Photo : Société d’histoire de Neuville

La maison Turgeon et la Banque nationale

Installée au rez-de-chaussée du bâtiment mitoyen à droite de la maison Turgeon, la Banque nationale a été la seule institution bancaire à Neuville de 1900 à 1940, année où la Caisse populaire de Neuville a été inaugurée.

Photo : Société d’histoire de Neuville

À l'abri des voleurs !

À la vue de cette photo, on peut sans hésitation affirmer que la Banque nationale, avec son impressionnant grillage antivol, assurait aux citoyens de Neuville la sécurité de leurs dépôts et placements !

Photo : Société d’histoire de Neuville

La banque relocalisée à deux pas

Comme le montre la photo ci-dessus, qui date de 1955, la Banque nationale (alors nommée la Banque canadienne nationale) sera relocalisée à proximité, soit trois bâtiments à l’ouest (celui à gauche sur la photo) face à l’église, à côté du magasin d’Albert Côté.

Photo: Société d’histoire de Neuville

Des bâtiments commerciaux aujourd'hui disparus

Du côté ouest du carré Turgeon se trouvaient des commerces qui ont été détruits par le foudroyant incendie de1971.

On y retrouvait le magasin général qu’Ernest Delisle a opéré dans les années 1920 et devenu ensuite propriété notamment des Beaudry, Papillon, Godin, Cantin, Tremblay, Rioux et Bolduc.

Sur la photographie ci-dessus, remarquez les pompes à essence à droite, sous l’écriteau « Crème à la glace ».

Photo : Société d’histoire de Neuville

Des bâtiments commerciaux aujourd'hui disparus

Et voici le magasin à l’époque où Ernest Papillon en était propriétaire (1937-1944).

Au registre des anecdotes du carré Turgeon et de ses environs, on raconte que l’un des propriétaires de ce magasin général a, en bon catholique, installé une affiche à sa vitrine, sur laquelle on pouvait lire :

« Ne blasphémons pas. Ça ne donne rien. Ça n'avance à rien. »

Un adolescent perspicace a ajouté la ligne suivante, au crayon :

« Ça soulage ! »

Photo : Société d’histoire de Neuville

Le magasin d'Albert Côté

Autre bâtiment commercial du bourg Saint-Louis, le magasin d’Albert Côté, situé au coin des rues des Érables et de l’Église, était un lieu de rassemblement très prisé après la messe du dimanche, au grand bonheur des enfants éblouis par la vitrine à bonbons et le comptoir de crème glacée.

En activité à partir de 1937, le magasin d’Albert Côté faisait partie intégrante de la vie collective neuvilloise. Il est aussi devenu un lieu de rassemblement le soir pour les amateurs de cartes, jusqu’à l’incendie de 1971 qui a détruit l’ensemble du bâtiment et des commerces avoisinants.

Par la suite, monsieur Raymond Frenette y a construit une épicerie qu’il a tenue jusqu’en 1996.

Photo : Société d’histoire de Neuville

L'incendie de 1971

C’est tout un pan de la vie économique et communautaire du bourg Saint-Louis qui est parti en fumée dans la soirée du 21 janvier 1971.

Le feu, qui a pris naissance dans l’ancien magasin général d’Ernest Delisle et d’Ernest Papillon, s’est propagé aux bâtiments avoisinants. Au plus fort de l’incendie, le feu avait même atteint la corniche de l’église.

Il s’agit de l’un des feux les plus majeurs et destructeurs que Neuville a connus. Même le journal La Presse de Montréal a rapporté l’événement, dans son édition du 22 janvier 1971 (voir l'image ci-haut).

Extrait de
Histoires de Neuville | La vie au bourg Saint-Louis

Histoires de Neuville | La vie au bourg Saint-Louis image circuit

Présenté par : Ville de Neuville

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