Les Montfortains érigent une première aile de l’orphelinat, un moulin à farine et un autre à scie, incluant un barrage. À l’étonnement général, ils parviennent à faire pousser avoine, sarrazin, foin et blé d’automne. Mais, la terre est si rocheuse qu’on décide aussitôt de fonder un second orphelinat à Huberdeau, à 21 miles au nord. C’est sur ces terres plus fertiles qu’on enseignera aux enfants l’agriculture et l’horticulture. Ceux de Montfort se concentreront plutôt sur les métiers artisanaux : boulangerie, peinture, cordonnerie, menuiserie, couture, forge, briqueterie, reliure et imprimerie. Plus tard, on enseigna également la tenue de livres, la sténographie, la dactylographie et le dessin.
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Source photo : Société d’histoire et de Généalogie des Pays-d’en-Haut, collection Marcel Laporte, 16-02-11 (située sur le Chemin Lisbourg vu du mont Pelé)