Nicolet

Inauguré en 1993 et fraîchement rénové en 2018, le parc écomaritime de l’Anse-du-Port est une véritable porte d’entrée sur l’écosystème du Lac Saint-Pierre. Les 823 mètres du parc offrent plusieurs aires de repos très appréciées des visiteurs, ainsi qu’une passerelle sur pilotis. On y observe également une faune et une flore riches et variées, notamment une érablière argentée. Tout au bout de la passerelle, une tour de 12 mètres permet d’admirer de magnifiques couchers de soleil et de prendre son pique-nique avec, comme musique d’ambiance, le chant des oiseaux aquatiques.

Cet endroit magnifique est une initiative de l’ex-municipalité de Saint-Jean-Baptiste (maintenant annexée à Nicolet) et de la Corporation pour la mise en valeur du Lac Saint-Pierre (COLAPS).

L’animation thématique et le pavillon de services auront droit eux aussi, dans quelques temps, à une cure de rafraîchissement. Bref, le parc écomaritime de l’Anse-du-Port allie parfaitement nature et culture.

Achevé en 2004, l’Arbre de Mots est une initiative de l’écrivain nicolétain Pierre Chatillon. Visiteurs et résidents de Nicolet peuvent se balader dans le charmant sentier à la sortie du Musée des Cultures du monde. 

Ce parc met en lumière les écrivains ayant marqué l’histoire de la ville. On y trouve des sculptures d’acier grandeur nature, réalisées par Pierre et Sébastien Brassard. L’une d’elles représente une scène de La Mort Rousse, roman de M. Chatillon. Une autre sculpture illustre un personnage du célèbre roman Le Canard de bois de l’écrivain Louis Caron.

Tout au long du sentier, vous pourrez en apprendre davantage sur les 30 écrivains dont le parcours est lié à la ville de Nicolet, entre autres grâce aux différents panneaux d’interprétation qui jalonnent le parcours et qui présentent des extraits de leurs œuvres.

Le Séminaire de Nicolet ferme ses portes en 1967, et le gouvernement du Québec y implante, l’année suivante, l’Institut de police, devenu aujourd’hui l’École nationale de police du Québec. 

Bâti dans le style néo-classique sur une période s’étalant de 1827 à 1836, l’édifice du Séminaire est l’œuvre des architectes renommés Thomas Baillargé et Jérôme Demers.

Malgré l’incendie de 1973, et malgré les améliorations et agrandissements (prévus en amont de la conception), l’édifice demeure aujourd’hui un des seuls témoin qui représente l’originalité de l’architecture néoclassique québécoise.

Le bâtiment fut classé monument historique en 1973 et il est reconnu immeuble patrimonial depuis 2012 par le ministère de la Culture et des Communications. Joyau du patrimoine bâti, l’ENPQ marque le territoire de Nicolet par sa grandeur, tout autant que par son important apport économique.

En collaboration avec Tourisme Nicolet-Yamaska, il est aujourd’hui possible d’en faire la visite en groupe organisé. 

L’histoire du Centre des arts populaires est intimement liée à la catastrophe du 12 novembre 1955, ce glissement de terrain ayant causé la démolition de la quatrième cathédrale de Nicolet. Car, dans le but d’offrir un lieu de culte aux paroissiens et de remplacer une partie de l’école des frères, elle aussi détruite par l’éboulement, on construit le Centre catholique (ancien nom du Centre des arts populaires) en 1957. Il fera d’ailleurs office de lieu de culte jusqu’à l’ouverture de l’actuelle cathédrale, en 1963.

Si l’extérieur du bâtiment manque de charme et ne justifie pas sa réputation de lieu «de caractère» c’est parce qu’il faut à tout prix voir l’intérieur pour comprendre. Tout le plaisir réside dans la voûte de la salle principale qui est formée de l’immense et imposante voûte de l’ancienne cathédrale détruite après le glissement de terrain. Au moment de la démolition, toutes les composantes de ce plafond construit en 1910 par l’entreprise des architectes Caron ont été soigneusement découpées puis réassemblées dans la nouvelle construction.
Devenu multifonctionnel, ce lieu accueille depuis onze ans plusieurs événements culturels comme le Rendez-vous des peintres Sogetel, la Journée des dentellières et des brodeuses, le Salon des arts populaires et bien d’autres activités.

Nicolet est riche d’une longue et grande histoire religieuse. La cathédrale de Nicolet, achevée en 1963, est un bon exemple d’architecture contemporaine utilisée à bon escient dans un édifice religieux.

Elle se distingue par son ampleur et son dépouillement : sans jubé ni colonne, elle se présente « comme un grand vaisseau clair et dégagé où tous peuvent voir et entendre ».

L’immense verrière de sa façade égaye les lieux, remplissant l’église de lumière et de couleurs. Le tout se marie à merveille avec les lignes courbes qui font de cet édifice un endroit unique.