Sainte-Perpétue

Vers 1853, un colon originaire de Nicolet nommé François Houle commence à défricher la forêt sur une parcelle de terrain appartenant au seigneur Trigge. Pour tout bagage, il apporte avec lui un quintal de farine acheté à crédit et une hache donnée par un ami. 

L’histoire de François Houle commence toujours ainsi dans les récits de Sainte-Perpétue, mais bien peu savent que, malgré ses efforts, il n’a jamais réussi à payer son fameux sac de farine. Et, comble du malheur, le dit marchand a fait vendre la terre de François pour rembourser sa dette. Malgré ces déboires, c’est tout de même grâce à son initiative si d’autres pionniers sont venus s’établir dans les environs et ont finalement fondé le village de Sainte-Perpétue.

C’est pour étancher sa soif de liberté que Robert Roy a choisi l’huile, comme médium d’expression artistique. « Je peux peindre seul, chaque jour, et où que j’aille : pas besoin d’attendre quiconque, explique-t-il. C’est une amie, la peinture. » Prolifique, il raffine constamment ses techniques pour créer des œuvres de qualité.

Robert Roy peint depuis 35 ans, mais se consacre entièrement à son art depuis 20 ans et en tire une totale satisfaction. Tout ce qu’il voit lui donne envie de peindre, mais par-dessus tout, l’action directe : c’est la raison pour laquelle ses œuvres mettent si souvent en scène plusieurs personnages.

Il maîtrise l’art de saisir l’ambiance et l’énergie qui se dégagent d’un événement. « Quand les gens me disent qu’une de mes toiles leur fait revivre un moment de joie, je suis comblé! », raconte-t-il.

Il en existe encore quelques-uns, au Québec, de ces magasins généraux qui ont marqué l’histoire de nos municipalités. On y offrait tout ce qui pouvait être utile à une communauté rurale : nourriture, vêtements, chaussures, moulée pour les animaux, outils, matériaux, produits d’entretien pour le corps (et l’esprit !) ou pour la maison et le terrain, et bien d’autres choses encore.

L’histoire du magasin général de Sainte-Perpétue commence en 1853, quand Onésime Rousseau ouvre les portes de son commerce. Plus de 150 ans plus tard et après quelques déménagements, ses descendants exploitent toujours le commerce. 

Envie d’un rafraîchissement ou d’une petite gâterie? Le magasin général est la place idéale pour une pause ravitaillement. Et profitez-en pour vous procurer cette boîte de clous qui vous manque depuis longtemps.