Source : Photo : Vue d’une partie de la maison du domaine de la Villa d’Howard, 2023. Source : Société d’histoire de Saint-Adolphe-d’Howard, Tom Silletta, photographe.
La maison située au 1978 chemin du Village rappelle pour plusieurs, le site de la célèbre Villa d’Howard, qui a fait les beaux jours du canton. Si certains ont foulé la salle de danse à plusieurs reprises, d’autres se rappellent y avoir passé leur voyage de noce.
Photo : Façade principale donnant sur le chemin du Village de la Ville d’Howard, date inconnue.
Source : Bibliothèque et archives nationales du Québec, photographe Cliché Verdier & Fils.
On doit le développement de ce site hautement touristique au docteur J.-Anselme Lamarre, diplômé de la faculté de chirurgie-dentaire à l’université de Montréal en 1928. Il acquiert dans les années 1940, quelques lots en bordure du lac Saint-Joseph. Le docteur et sa femme Thérèse Ritchot, lui maitre de chorale et elle organiste, font construire une grande villa lambrissée de pierre et de petits pavillons qui servent de chalets. Le tout ceinturé d’un large rempart de pierre encore présent sur le site.
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Photo : Vue arrière des chalets à droite depuis le lac Saint-Joseph de l’ancienne villa d'Howard, date inconnue
Source : Bibliothèque et archives nationales du Québec., photographe Cliché Verdier & Fils.
Surnommé le « Miami des Laurentides », la villa d’Howard est réputée pour son animation festive avec sa fontaine lumineuse, son moulin musical et son cinéma.
Source : Annonce parue dans le journal Radio Monde, Montréal du 13 juillet 1957.
Le tourisme est si populaire à Saint-Adolphe d’Howard que la Compagnie de transport inaugure en 1948 un circuit nolisé pour se rendre à Saint-Adolphe.
Pour favoriser la venue de touristes en hiver, Arthur Garinther investit en 1953 dans l’installation d’un monte-pente menant au sommet du mont Sapin, devenu par la suite le mont Avalanche.
Source : Texte parue dans le journal Le Devoir du 22 mai 1948.
Dans la soirée du 9 septembre 1967 un incendie ravage une grande partie de l’hôtel qui ne sera pas reconstruit. Le bâtiment principal et huit chalets sont vendus en 1970. Le site a retrouvé depuis un caractère privé.