L'hôpital

L'hôpital

Source : (APFM)


Des religieuses et des patients

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L'hôpital

L'hôpital dans les années 60.

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L'atelier de sérigraphie

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De l'Internement à l'intégration sociale

« Au début des années 1960, l’Hôpital Sainte-Anne […] ressemble en tous points à l’idée qu’on se fait de l’hôpital psychiatrique d’autrefois. […] Le sommet de 1 432 internés est atteint vers le milieu de l’année 1963 : la moitié d’entre eux sont âgés de moins de dix-sept ans. […] Pour payer les charges et faire vivre les hospitalisés, la congrégation reçoit un per diem de… 2 $ en 1959, augmenté à 2,75 $ en 1961. […] Mais les choses s’apprêtent à changer. »

Pour lire la suite de cet article et connaître la démarche entourant la réforme des institutions spécialisées en déficience intellectuelle, vous pouvez lire l’article suivant : http://id.erudit.org/iderudit/1018249ar

Pour entendre l’historienne Lucia Ferretti parler de la réforme des soins en déficience intellectuelle et comprendre le rôle des Petites Franciscaines de Marie, écoutez l’entrevue suivante : https://www.youtube.com/watch?v=f3A7BCbsrG4

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Des acteurs clés des réformes de 1964

Sœur Gisèle Fortier, directrice administrative.

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Des acteurs clés des réformes survenues en 1964

Dr Bernard Jean, surintendant médical.

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Des acteurs clés des réformes survenues en 1964

Sœur Margaret  Porter, directrice du Centre médico-psycho-pédagogique.

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Des acteurs clés des réformes survenues en 1964

Sœur Gisèle Brunet, directrice du Service des foyers.

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La Maison Saint-Joseph construite en 1918

Afin de soigner les malades, un premier bâtiment, appelé Maison Saint-Antoine, est construit dans la cour arrière en 1896, mais un incendie le détruit en 1902. Une deuxième Maison Saint-Antoine est inaugurée en 1906, derrière la Maison mère. Elle s’y trouve toujours. Ce qu’on peut considérer comme le premier hôpital est la Maison Saint-Joseph, érigée en 1918 à l’endroit où se trouve le centre hospitalier actuel, afin d’héberger les hommes. Incendiée en 1923, la maison est remplacée par l’Hospice Saint-Joseph en 1926.  On lui ajoutera quatre ailes de 1958 à 1961. L’établissement sera désormais connu sous le nom d’Hôpital Sainte-Anne jusqu’en 1973, année où il sera rebaptisé Centre Hospitalier de Charlevoix.

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La Maison Saint-Antoine

La Maison Saint-Antoine construite en 1896 et incendiée en 1902.

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La Maison Saint-Joseph en construction en 1918

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La Maison Saint-Joseph et ses environs.

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Ils ont vécu dans ces lieux

Pensionnaires lors d’une sortie à la cabane à sucre.

Derrière les statistiques et les bâtiments, il y avait des gens. En voici quelques-uns.

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Arsène Simard

Le doyen des patients, Arsène Simard (88 ans) décédé en 1944.

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La salle Saint-Antoine de l’Hôpital Sainte-Anne

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Mme Napoléon Boulianne

Mme Napoléon Boulianne, pensionnaire du gouvernement.

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Alice Burke et une compagne

Alice Burke et une compagne de la salle des Saints-Anges s’entraînant à la broderie.

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Des pensionnaires de la Maison Saint-Jean

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Témoignage

Une religieuse soignant un patient

 « Après une hospitalisation à l’âge de 12 ans et en côtoyant les Petites Franciscaines de Marie, sœur Antoinette Tremblay souhaitait travailler auprès de personnes ayant un handicap ou une déficience intellectuelle. Quatre ans après son entrée dans la congrégation, en octobre 1952, elle entreprend un cours en soins infirmiers à l’Hôpital Sainte-Justine de Montréal. Puis, de 1960 à 1964, elle travaille à l’Hôpital psychiatrique de Roberval, tenu par les Petites Franciscaines de Marie, comme assistante infirmière-chef. En 1964 et 1965, elle se consacre à la neuropsychiatrie à l’Hôpital Saint-Michel-Archange de Québec, en plus d’administrer une unité de soins. Son travail de directrice des soins à l’Hôpital Sainte-Anne de Baie-Saint-Paul de 1965 à 1970 lui permet de s’impliquer auprès de la réorganisation des unités et de l’instauration d’une école d'infirmières-auxiliaires. Puis, de 1970 à 1990, elle travaille au sein de l’unité Marie-Bibeau à Baie-Saint-Paul, s’occupant d’une soixantaine de personnes atteintes de déficience intellectuelle. En 1990, elle poursuit sa vocation à Petite-Rivière-Saint-François, permettant, entre autres, aux paraplégiques de vivre dans un milieu familial et de démystifier la déficience intellectuelle dans les milieux scolaire et paroissial. »

Pour écouter sœur Antoinette Tremblay, http://www.ipir.ulaval.ca/fiche.php?id=852

Source : Sœur Antoinette Tremblay, Enquêteurs : Roseline Bouchard, Maude Redmond-Morrisette, Valérie Vachon-Bellavance, 22 février 2010

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Sources des citations de la narration

Diane-Gabrielle Tremblay, Maryse Larivière, Aline Chamahian, Les parcours professionnels des infirmie%u0300res au Que%u0301bec : quelques e%u0301le%u0301ments de compre%u0301hension du rapport au travail, de la conciliation emploi-famille et des choix de fin de carrie%u0300re, Note de recherche no 2011-15, ARUC-GATS, TELUQ-UQAM NOVEMBRE 2011, p.11

Rapport de la Commission d’étude des hôpitaux psychiatriques au ministère de la Santé de la Province de Québec [à l’avenir rapport Bédard] (Québec, Ministère de la Santé, mars 1962), 114.
 

Extrait de
Circuit Fil Rouge Petites Franciscaines de Marie

Circuit Fil Rouge Petites Franciscaines de Marie image circuit

Présenté par : Parcours Fil Rouge inc.

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