Une ville dans la ville

Une ville dans la ville

Source : (APFM)


Le curé Fafard

Écoutez la narration pour entendre la philosophie du père Fafard sur l'autosuffisance de la communauté.

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Roméo Caron, cordonnier

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Thomas-Louis Tremblay

Thomas-Louis Tremblay est le premier laïc embauché à la cuisine en 1955.

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Une ville intérieure

Le domaine des Petites Franciscaines de Marie comprend : cuisine, chapelle, bibliothèque, hôpital, imprimerie, infirmerie, buanderie, etc.

Sur la photo ci-haut, on voit un groupe de sœurs triant et pelant les pommes de terre à la cuisine le 2 novembre 1938.

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Les cuisines de la congrégation

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La bibliothèque des religieuses

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La buanderie

Sœur Madeleine-du-Sacré-Coeur, directrice de la buanderie pendant 48 ans, et sœur Marie Gabriel.

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La buanderie

Sœur Marie Coulombe aide à plier le linge qui sera distribué dans les différents départements.

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Elles devaient penser à tout!

Les besoins des nombreux pensionnaires étaient grands. Les chiffres suivants représentent le travail d’une année à l’atelier : « Bas de laine tricotés : 823 paires; bas de coton tricotés : 1 150 paires; vadrouilles en laine : 22; vadrouilles de coton pour laver les planchers : 4; lavettes pour la vaisselle (réfectoire et autres) : 61; 321 paquets de teinture dépensés pour teindre de la laine, des étoffes, etc. »

Sur le domaine, plusieurs bâtiments utilitaires permettaient de combler ces besoins.

En voici quelques-uns.

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La cordonnerie

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La boulangerie construite en 1934

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La menuiserie

Après 1970, les locaux de la boulangerie accueillent la menuiserie.

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L'infirmerie

Une infirmerie moderne est construite en 1971.

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L’électricité

Annales des Petites Franciscaines de Marie

« Samedi 1er avril 1939

Un contrat avec la compagnie « Dominion Engineering » est signé aujourd’hui pour l’achat d’une machine à fabriquer l’électricité. Une machine « diesel ». Les machines que nous possédons actuellement ne suffisent plus aux besoins croissants. Les poêles de la cuisine, devant être remplacés par des neufs tout prochainement, on trouve avantage à se procurer des poêles électriques; il faut donc se préparer à fournir de l’électricité en conséquence.

À la buanderie, il devient urgent de remplacer une bouilloire, et à la boulangerie, on réclame un malaxeur. Saint-Joseph a besoin de veiller sur la bourse! Il a si bien rempli sa mission de pourvoyeur jusqu’à présent que nous lui en abandonnons le soin en toute confiance. »

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Le téléphone

Sur la photographie, une religieuse tapant à la dactylo.

Annales des Petites Franciscaines de Marie

« Le téléphone fait partie des commodités de la maison de fondation depuis les débuts, les améliorations sont nécessaires. »

Jeudi 17 avril 1941

« M. Paul Bouliane, électricien, pose le téléphone de l'extérieur dans le nouveau local préparé à cet effet; on sera ainsi plus isolé pour communiquer et recevoir les messages, les sœurs du secrétariat général se féliciteront de cette amélioration qui assure un peu plus de silence; l'ancien local est consacré au téléphone intérieur : les divers départements de la maison, la maison Saint-Joseph, les granges, l'usine, etc. Une ligne d'extension est posée dans le corridor de la lingerie; les sœurs n'auront plus à se rendre au parloir pour appeler ou répondre aux divers départements. »

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Le poulailler

Le poulailler de la congrégation.

Les annales des Petites Franciscaines de Marie relatent l’anecdote suivante :

« 2 septembre 1927

Sœur Marie-Madeleine-de Pazzi nous en voudrait de ne pas parler des voyages de son coq d’Inde. C'est qu'il est à l'honneur aussi! Il est allé au congrès mondial d'aviculture à Ottawa et en est revenu frais et dispos pour repartir aussitôt pour l'exposition provinciale qui a lieu actuellement à Québec. Sa maîtresse souhaiterait bien lui voir décrocher un prix […] »

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Une religieuse souriante et une de ses poules

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La basse-cour

Une belle complicité existait entre les religieuses et les pensionnaires.

Le poulailler

Sœurs Marie-Jean-Baptiste et Marie-Yves-de-Jésus avec quelques hospitalisés.

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La production maraîchère des Franciscaines

Sœurs Lacouline, Audet et Ménard avec des pensionnaires lors de la récolte de carottes de 1926.

Les annales de la Maison mère de 1948 font l’inventaire des conserves faites cette année-là :

« Épinard : 323 petites boîtes; fèves : 547 petites boîtes et 2 214 chopines; épis de blé d’Inde : 103 pintes; tomates : 736 chopines; fraises : 13 chaudières de 50 lbs; pommes : 163 chopines et 34 chaudières de 50 lbs; rhubarbe : 304 chopines et 16 chaudières de 50 lbs; pêches : 584 chopines et 10 chaudières de 50 lbs; poires : 1 023 chopines et 10 chaudières de 50 lbs; melons : 366 chopines. Une forte provision de conserves (viandes, fruits et légumes) est faite aussi à la cuisine Sainte-Anne [de l’hôpital]. »

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Le verger des sœurs

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L'élevage de bétails

Au premier plan, cochons dans un enclos. Au loin, la Maison mère.

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Un des ruchers

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La ferme Saint-Ambroise

Pour parvenir à l’autonomie rêvée par le curé Fafard, un lopin de terre au sud de la propriété est acheté à l’automne 1895. L’année suivante, on y construit une grange-étable qui sera détruite par un incendie en 1908. La même année, on y érige le bâtiment visible sur la photo. Il sera démoli en 1942 et remplacé par un plus vaste.

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La démolition du bâtiment en 1942

Voici un extrait des annales des Petites Franciscaines de Marie qui explique pourquoi la grange-étable, visible sur la photo, a été démolie :

« Jeudi 27 février 1941

Depuis quelque temps, le projet de la construction d'une grange-étable est à l’étude; les bâtiments à cet usage actuellement, la vieille grange, ne sont plus sûrs, et nous avons été averties plusieurs fois déjà par les inspecteurs. Aujourd'hui, le ministère de l'Agriculture nous envoie gratuitement un de ses employés, Monsieur Bruno Chartier, [pour] prendre les indications et informations voulues afin de préparer le plan de la construction. C'est un avantage appréciable de recevoir ainsi les services d'un expert de telle compétence. »

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Nouvelle grange-étable des religieuses

Les annales des Petites Franciscaines de Marie décrivent ainsi sa construction :
« Mercredi 30 avril 1941

[…] Cette grange-étable sera construite en deux bâtiments de 210 pieds de long et XXX de large chacun; avec une traverse de même largeur et de 180 pieds de longueur, reliant au milieu ces deux bâtiments. Ce sera une grange imposante, l'une des plus grandes de la province, nous dit-on. Tout a été étudié et prévu afin qu'il n'y ait pas d'espace inutilisé ni de dépenses extravagantes […]. Monsieur Henri Tremblay, notre menuisier en chef, est chargé de la direction des travaux. M. Bruno Chartier, du ministère de l'Agriculture, vient de temps en temps nous faire profiter des conseils d’expérience dans la spécialité. »

« Samedi 3 mai 1941

Monsieur l'Aumônier se rend bénir le chantier de construction de notre grange-étable; les ouvriers se mettent à l'ouvrage tout de bon, en commençant le creusage aujourd'hui. Ils en ont pour quelque temps : 600 pieds de tranchées pour y poser les fondations et les fossés où on mettra les tuyaux pour les arrosoirs automatiques. »

La grange-étable sera effectivement « [la] plus vaste au Canada à ce moment-là. Sœur Marguerite-Marie avait visité quelques granges-étables et avait construit deux pieds plus grand. »

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La grange-étable en construction.

Photo: (APFM)

La grange-étable en construction

Sur la photo:
1. Anré Lemay
2. Marcel Ménard
3. Georges Carrier
4. Fernand Duchesne

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La ferme Saint-Aubin

La ferme Saint-Aubin, deuxième ferme en importance de la congrégation, a servi pour l’élevage d’animaux de race tels les Ardennais, Jersey, Tamworth, Southdown, Leicester et Plymouth-Rock.

Photo: (APFM)

La ferme Saint-Aubin

Photo: (APFM)

Autre vue sur la ferme Saint-Aubin

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Monsieur Gérard Tremblay

Monsieur Tremblay travaille pendant 48 ans pour les religieuses.  Il fait de tout et devient même leur chauffeur privé.

« Gérard Tremblay a démontré son grand sens de l’engagement envers ses concitoyens et paroissiens. Je suis très fière de souligner sa contribution remarquable pour ses 63 ans de loyaux services » déclare la députée Caroline Simard.

En avril 2018, on décerne la médaille de l’Assemblée nationale du Québec à Gérard Tremblay pour sa contribution à titre de membre et de bénévole de la Garde paroissiale Saint-Paul de Baie-Saint-Paul depuis sa création en 1955. »

Source: http://www.cihofm.com/nouvelles/La-medaille-de-l-Assemblee-nationale-a-Gerard-Tremblay-2018-04-16-18-16
 

Sources des citations de la narration

Michelle Garceau, Par ce signe tu vivras, histoire de la congrégation de 1889-1955, Québec 1955, p. 412

Sylvain Desmeules, Les Petites Franciscaines de Marie, Edition GID, 2012, p. 102
 

Extrait de
Circuit Fil Rouge Petites Franciscaines de Marie

Circuit Fil Rouge Petites Franciscaines de Marie image circuit

Présenté par : Parcours Fil Rouge inc.

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