Période pré-coloniale, de 1534 à 1607

Pré-colonisation, de 1534 à 1607

Source : Wikipedia sous la rubrique "Jacques Cartier".


Pêcheurs Basques du début XVI siècle

La pêche à la morue ainsi que la pêche à la baleine ont été pratiquées dans le golfe du Saint-Laurent par les Basques au début du XVIe siècle quelque temps avant la venue de Jacques Cartiers dans les eaux du Saint-Laurent. En fait, Jacques Cartier a rencontré plusieurs pêcheurs Basques lors de sa première expédition en 1534. 

Cette illustration nous montre le séchage de la morue. 

Source: Musée canadien de l'histoire - "Les pêcheurs de morue séchée".

Premier voyage de Jacques Cartier

Recevant une commission du roi de France, Cartier dirigera, aux frais du roi, trois voyages vers l' Amérique du Nord entre 1534 et 1542, espérant y trouver un passage pour l'Asie, sinon des richesses.

Premier voyage (1534)
Après seulement vingt jours de traversée (du 20 avril au 10 mai), Cartier atteint Terre-Neuve, avec ses deux navires et un équipage de 61 hommes. Il explore minutieusement le golfe du Saint-Laurent à partir du 10 juin. 

Le lundi 6 juillet, Jacques Cartier et son équipage entrent en contact avec les premiers Amérindiens de la Nation micmac, au large de la baie des Chaleurs. Les jours suivants, la confiance s'installe entre les marins et les autochtones, avec échanges de colifichets, couteaux, tissus… contre des peaux d'animaux.
Le vendredi 24 juillet, il met pied à terre à Gaspé, y plante une croix de trente pieds, revendiquant la région pour le roi de France. La troupe des Français y rencontre des Iroquoiens du Saint-Laurent, venus pour la pêche, qui les accueillent sans grand plaisir. Le chef amérindien, Donnacona, après protestations, finit par permettre à Cartier d'amener deux de ses « fils » en France. La rentrée à Saint-Malo se fait le 5 septembre après une autre courte traversée de 21 jours.

Source: Wikipedia sous la rubrique Jacques Cartier.

Deuxième voyage de Jacques Cartier

Le deuxième voyage a lieu en 1535-1536 et débute le 19 mai. Cette expédition compte trois navires, la Petite Hermine (60 tonneaux), l'Émerillon (40 tonneaux) et la nef qui transporte Cartier, la Grande Hermine (120 tonneaux). Quinze mois de vivres ont été prévus. Ramenés de France par Cartier, les deux « fils » (neveux ?) du chef Donnacona, Taignoagny et Domagaya, parlent maintenant français. Recourant à leurs connaissances, Cartier remonte alors le cours du Saint-Laurent, découvrant qu'il navigue sur un fleuve lorsque l'eau devient douce. À proximité de l'île d'ORléans (île Bacchus), le 7 septembre et en vue de Stadaconé, il retrouve le chef Donnacona.

Le chef essaie de dissuader les Français de remonter le fleuve : il veut s'assurer du monopole du commerce. Cartier refuse et donne congé aux deux « fils ». Il ira donc en amont sans interprète. Une partie des hommes restent et construisent un fortin, préparant le premier hivernage connu de Français au Canada. Cartier continue à remonter le fleuve sur l’Émérillon, dont bientôt le tirant d'eau interdit de poursuivre au-delà du lac Saint-Pierre : il y ancre l’Émérillon et l'équipage poursuit en barques.

Le 2 octobre 1535, Jacques Cartier et ses compagnons arrivent dans la région du village iroquoien nommé Hochelaga. La nuit venue, ils se retirent tous à bord des barques. Tôt le lendemain matin, avec ses gentilshommes et vingt mariniers armés, Cartier entreprend à pied le chemin vers ce village, sur une voie bien aménagée. Marchant ainsi deux lieues (environ 8 km), ils peuvent enfin apercevoir cette bourgade entourée de terres cultivées, pleines de maîs (dit « blé d'Inde »). Il nommera mont Royal, cette montagne de l'île et de la ville qui est aujourd'hui nommée Montréal.

La bourgade n'a dans son rempart circulaire qu'une seule porte d'entrée (sortie). On y compte une cinquantaine de « maisons longues », communautaires. 
Après cette visite d'un jour, les Français rebroussent chemin et arrivent le7 septembre 1535 à « la terre et prouvynce de Canada », c'est-à-dire Stadaconé), région de Québec, afin d'hiverner au mouillage, à côté du fort Sainte-Croix, sur la rivière du même nom.

L'hiver de l'Amérique du Nord arrive et surprend les Français, le fleuve gèle et emprisonne les navires. Cartier et ses hommes hivernent près de la rivière Sainte-Croix (maintenant dite rivière Saint-Charles). 

En avril, Cartier emmène Donnacona de force pour le présenter à François Ier avec ses deux « fils » (neveux ?) et sept autres Iroquoiens; puis, profitant du dégel, il met le cap sur la France, abandonnant la Petite Hermine, « faute d’un équipage assez nombreux » (25 des 110 équipiers étaient décédés du scorbut). Il retourne à Saint-Malo en juillet 1536, croyant avoir exploré une partie de la côte orientale de l'Asie.

Source: Wikipedia sous la rubrique "Jacques Cartier".

Texte de la narration

Papi : Vous savez c’est quoi les enfants la Période précoloniale qui a duré de 1534 à 1607 ?

Les enfants : Non Papi, mais nous savons que tu vas nous le dire (en riant un peu)

Papi : Bien vrai les enfants.  Je veuxvous parler des tout débuts de la colonisation européenne de l’Amérique. On sait que des Vikings ainsi que des pêcheurs basques, bretons et normands sont venus sur les berges de l’Amérique et dans le Golfe du St-Laurent pour y pêcher le poisson et cela bien avant que Jacques Cartier n’accoste en Amérique. Par contre, aucun d’eux n’a établi de colonie permanente. Ces gens venaient généralement pêcher au printemps et à l’été et repartaient avant l’hiver. Certains, comme les Vikings, ont occasionnellement hiverné à Terre Neuve. Pour ce qui est de notre petit coin de pays, il faudra attendre que Jacques Cartier effectue son deuxième voyage, en 1535, pour voir l’établissement d’un camp d’hivernage européenprès de la rivière Sainte-Croix, aujourd’hui nommée rivière Saint-Charles, à Québec. En 1541, Jacques Cartier est de retour pour établir une colonie permanente à Fort Charlesbourg-Royal. Bon an mal an, une colonie s’est formée, mais la vie était rude pour ceux passant l’hiver ici. Le scorbut menaçait. 

Guillaume : Papi c’est quoi, le scorbut? 

Papi : Eh bien, Delphine, tu peux lui dire?

Delphine: Oui Papi, le scorbut est une maladie causée par une carence en vitamine C. Si on a une mauvaise alimentation qui ne comporte pas ou très peu de vitamine C, on peut développer cette maladie qui peut entrainer des hémorragies importantes qui mènent dans certains cas à la mort. 

Papi : Bravo Delphine.

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Présenté par : Ville de Château-Richer
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