Olivier Letardif - Jean de Lauson

Olivier Letardif - Jean de Lauson

Source : Wikipedia sous la rubrique Olivier Letardif


Olivier Letardif

Olivier Letardif, né en 1601 de Jean Tardif et Clémence Houart, à Saint-Brieuc en Bretagne, et mort le 28 janvier 1665 à Château-Richer.  Marié à Barbe Émard (Aymard).  Les enfants de cette union:  Barbe-Delphine Tardif 1649-1702, Charles Tardif 1652-1720 et Guillaume Tardif 1655-1730.  Il est commis général de la Compagnie des Cent-associés, interprète, et juge prévot de la Seigneurie de Beaupré.

Letardif arrive à Québec vers 1621.  Il apprend plusieurs langues amérindiennes comme le montagnais, l'algonquin et le wendat.   En 1633, il est promu commis général des Cent-associés.  Il collabore avec les Jésuites comme interprète et devient parrain de quelques amérindiens.  En mai 1637, il obtient et partage avec Jean Nicolet la terre de Belleborne de 160 arpents, aujourd'hui Sillery, et clairement délimitée par deux ruisseaux descendant de la colline de Québec. Une partie de ce fief forme aujourd'hui le parc du Bois de Coulonge. Il acquiert en 1646, un huitième de la Seigneurie de Beaupré en remplacement de feu François Derré de Grand.

Les terres de la Seigneurie de Beaupré sont pour la plupart déjà concédées lors de son arrivée sur le territoire le 17 octobre 1646.  Mais l'octroi s'était fait principalement par contrat verbal ou par billet.  A l'exception des titres de concession accordés à Pierre Gagnon et Claude Estienne, Letardif ne commence à accorder des concessions officiellement et par écrit qu'en 1650 et 1651 à treize habitants de Château-Richer: Jean Jolliet, Macé Gravelle, François Bellanger, Simon Guion, Jean Guion, Claude Auber, Marin Boucher, Toussaint Toupin du Sault, Guillaume Thibault, Pierre Le Mieux, Mathurin Gagnon, Michel Blanot et Robert Drouin.

Olivier Letardif est considéré comme l'un des fondateurs de Château-Richer. Ce titre se justifie à travers ses nombreuses interventions en faveur du développement et du peuplement de notre territoire. En 1646, il est nommé procureur général de la Compagnie de Beaupré.

Il érige un moulin à vent sur la concession qu'il avait obtenue de Jean de Lauson en 1652. La compagnie le nomme en 1653 juge prévot, fonction qu'il exercera jusqu'en 1659. Il décède à Château-Richer et y est inhumé le 28 janvier 1665.   

Source: Wikipedia sous la rubrique Olivier Letardif
B. Buteau, Lise (2005). « Château-Richer, Terre de nos ancêtres en Nouvelle-France », pages 34-35

Jean de Lauson (père)

Jean de Lauson est né vers 1584 et mort le 16 février 1666.  Il est un administrateur Français.  Il fut intendant de Provence, du Dauphiné et de Guyenne, jusqu'en 1648, puis gouverneur de la Nouvelle-France de 1651 à 1656. Il épouse le 13 avril 1614 à Paris Marie Gaudart (1598-1643)

Propriétaire de plusieurs terres en Nouvelle-France, il fut seigneur de la Seigneurie de Lauzon de 1636 à 1651.  Elle était située sur la rive-sud du fleuve Saint-Laurent, devant la ville de Québec.  Il fut aussi seigneur de la Seigneurie de Beaupré dont il possédait la huitième part. 

Il fait également l'acquisition de l'île de Montréal en 1638 auprès de la Compagnie des Cent-associés qui en est alors propriétaire.  En recevant la concession de l'île, il s'engage à en assurer le peuplement, ce qu'il ne fait pas.  Le 7 août 1640, à Vienne, il la cède à Jérôme Le Royer de La Dauversière et Pierre Chevrier, qui souhaitent y établir une colonie.

À la fin de sa vie, Jean de Lauzon s'installe à Paris : il meurt dans cette ville le 16 février 1666, à l'âge de 82 ans.

Spécifique à l'histoire de Château-Richer nous retenons que Jean de Lauson arrive en Nouvelle-France avec les titres de gouverneur et lieutenant général. Il devient par surcroît, le nouveau procureur de la Compagnie de Beaupré, succédant à Olivier Letardif.  Jean de Lauson attribue de façon officielle, dès 1652, des titres de concession à une dizaine d'habitants du Château-Richer: Zacharie Cloutier fils, Olivier Letardif, Jean Cloutier, Jean Cochon fils, Thomas Dufenil, Gilles Bacon, Jean Doyon, Pierre Parent et Jean Gagnon. 

Source: A. Wikipedia sous la rubrique " Jean de Lauson (père)". 
B.  Buteau, Lise (2005). « Château-Richer, Terre de nos ancêtres en Nouvelle-France », pages 35-36

Louis Jolliet

Louis Jolliet est né près de Québec aux environ de 1645.  La date et le lieu ne sont pas confirmés mais on sait que son père Jean Jolliet avait une terre à Château-Richer et que Louis Jolliet a grandi à Château-Richer.

Il a fait des études au Séminaire de Québec dans le but de se joindre au clergé. Pendant ses études de philosophie, il a aussi fait des études de musique et plus précisément de clavecin et d'orgue qu'il a joué pour un public à Québec à partir de 1665.  Vers 1666, son désir pour la prêtrise décline, c'est pourquoi il quitte le Séminaire en 1667 et s'embarque pour la France avec l'accord de Monseigneur de Laval.

Louis Jolliet est de retour en 1668 avec le but de devenir trafiquant (commerçant).  Au même moment, Jean Talon est désireux de développer l'économie et vise le sud. Jean Talon discute de son projet d'explorer vers le sud avec Frontenac. Ils choisissent le jeune Louis Jolliet pour mener cette mission à bien.

C'est en 1673 que Louis Jolliet accompagné d'équipiers, dont le célèbre Père Jacques Marquette, partiront en expédition avec deux canoés.  Durant leur voyage, ils traversent le lac Michigan, descendent la rivière aux renards pour rejoindre un des affluents du Mississippi à savoir la rivière Wisconsin. Ils atteindront le Mississippi le 15 juin 1673.  Ils traversent la rivière Chicago, le Missouri et l'Ouabouskigou (Ohio).  En se rapprochant du sud, les amérindiens deviennent hostiles. Afin d'éviter la capture et de se retrouver aux mains des Espagnols, ils décident de rebrousser chemin. Ils passent l'hiver à Sault-Sainte-Marie.  Louis Jolliet passera l'hiver 1673 à écrire ses notes de voyage. Malheureusement, à son retour à l'été 1674, son canoé chavire et ses notes sont perdues.

Il épouse le 17 octobre 1675, Claire-Françoise Byssot. Ayant reçu une terre à Sept-Iles, ils décident de s'y installer.  Mais la piqûre des voyages est encore là. En 1679, Frontenac fait appel à Jolliet pour effectuer un voyage afin de se rendre à la Baie d'Hudson pour nouer des liens commerciaux avec les Amérindiens et pour enquêter sur les Anglais qui y sont déjà installés.

La même année, Jolliet se voit concéder l'archipel Mingan où il se propose d'établir des pêcheries de morues, de loups marins et de baleines.  En 1680, on lui concède aussi l'île d'Anticosti où il établit une habitation pour y passer la belle saison avec sa famille.

En 1690, William Phips, officier de marine puis premier gouverneur royal de la colonie du Massachusetts, du temps de la domination britannique aux États-Unis, s'empare de la barque de Jolliet et fait prisonnières sa femme et sa belle-mère. Les anglais détruisent les avoirs de Jolliet se trouvant aux îles Mingan et à l'île d'Anticosti. 

Par la suite Louis Jolliet fera des voyages au Labrador dont il cartographie les côtes.  En 1697, il s'établit à Québec où il enseigne l'hydrographie au Collège des Jésuites. 

Il meurt le 4 mai 1700 et sera reconnu comme étant le premier habitant de la Nouvelle-France, né dans la colonie, à s'être fait connaître internationalement de son vivant. 

Source: A. Wikipedia sous la rubrique "Louis Jolliet".

Texte de la narration

Papi : Reparlons ici de ces huit associés qui forment la compagnie de Beaupré.En 1646, ces associés ont nommé un des leurs Sieur Olivier Letardif, comme Procureur « général et spécial » afin de les représenter sur place et d’administrer les choses au nom de tous. Il habite Château-Richer, le centre principal de la Seigneurie à cette époque, d’où il en assure la gestion. En 1651, cinq ans après sa nomination, un autre des huit associés vient s’établir en Nouvelle-France. Sieur Jean de Lauson débarque avec les titres de Gouverneur et Lieutenant-général de la Nouvelle-France. À son arrivée, il reprend de Sieur Letardif le rôle de Procureur général de la Seigneurie de Beaupré. Une des choses que le Sieur de Lauson a faites à son arrivée est d’attribuer de façon officielle et écrite les concessions des terres. Vous vous souviendrez, les enfants, des noms des premiers colons que j’ai nommés plus tôt et qui représentaient les colons établis en 1641 ?

Delphine et Guillaume : Oui, Papi.

Papi : Eh bien, seulement 11 ans après la concession initiale des terres, on retrouve sur les actes signés par Sieur de Lauson les noms suivants : Zacharie Cloutier (fils), Olivier Letardif, Jean Cloutier, Jean Cochon fils, Thomas Dufenil, Gilles Bacon, Jean Doyon, Pierre Parent et Jean Gagnon. Vous voyez que le temps apporte des  changements par rapport aux habitants de Château-Richer. De nouveaux noms se sont rajoutés, des noms comme Cochon et Parent qui sont encore aujourd’hui bien présents dans notre société. 

Delphine : Papi, où habitaient les Sieurs de Lauson et Letardif ? Ils avaient des châteaux ?

Papi : Non, Delphine, comme Sieur de Lauson était le Gouverneur et le Lieutenant-général de la Nouvelle-France, il avait une résidence de fonction à Québec. Sieur Letardif lui, s’était construit une résidence à Château-Richer. Ta question m’amène à vous rappeler qu’une des responsabilités d’un Seigneur était de construire une maison seigneuriale. Même si la Compagnie de Beaupré possédait la Seigneurie depuis 1636, 17 ans plus tard, il n’y avait toujours pas de Domaine seigneurial à Château Richer. Pourtant, un site pour un tel manoir seigneurial avait été réservé au haut du promontoire de Château-Richer près de l’église, mais la construction du domaine seigneurial a dû attendre la venue du prochain Seigneur un certain Monseigneur François de Laval dont je vous parlerai un peu plus loin. 

Extrait de
Histoire et légendes de Château-Richer | Circuit de 11,6 km

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Présenté par : Ville de Château-Richer
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