Les reliques sont des restes d’un saint, comme des ossements, des cheveux ou encore des objets lui ayant appartenu. Ces restes sont conservés et exposés dans des reliquaires ressemblant à des ostensoirs (Voir photographies). Ces objets d'art sont fabriqués avec des métaux précieux comme l'or et l'argent et ornés de pierres précieuses. La relique est toujours située au cœur du présentoir, à l'intérieur d'une capsule vitrée et scellée. Les reliques sont authentifiées par les évêques. Selon la croyance, les pouvoirs des saints, souvent des martyrs, se perpétuent dans leurs ossements, leurs vêtements ou les objets qui ont été en contact avec eux.
Source: Le patrimoine immatériel religieux du Québec sous la rubrique "La vénération des reliques chez les Frères maristes".
SAINT PRISQUE (26 MAI)
Prisque était un militaire chrétien de la région de Besançon. Il quitta son pays pour fuir les persécutions et s'établit, avec ses compagnons, dans un village de l'auxerrois appelé Cociacus. Dans ce lieu couvert de forêts, il vécut au milieu d'une communauté chrétienne fervente, dont les membres finirent massacrés par les autorités romaines. L'un des compagnons de saint Prix réussit à s'enfuir avec la tête du saint mais fut finalement tué à côté d'Auxerre.
On retrouva plus tard cette relique et l'on donna au village construit en ces lieux le nom de Saint Bris.
Quant au village où eut lieu le massacre de la communauté, il prit le nom de Saints en Puisaye.
Aujourd'hui encore, au jour de sa fête, une procession a lieu à la fontaine de Saints qui marque le lieu de son martyre.
Ce sera l'abbé Fillion qui, en 1672, procurera les premières reliques spécialement envoyés de France, celles de saint Prisque et de ses compagnons martyrisés sous l'empereur Aurélien.
La pratique de dévouement envers les reliques a été populaire tout particulièrement au XVI et XVII siècles. À Château-Richer, cette pratique s'est faite au moins jusqu'en 1741.
Source: Nominis sous la rubrique "Saint Prisque et ses compagnons".
SAINTE ANNE (26 JUILLET)
Sainte Anne est l'épouse de saint Joachim, mère de la sainte Vierge Marie, aïeule de Jésus le rédempteur. Elle est une juive ayant vécu à Séphoris près de Nazareth en Galilée puis à Jérusalem en Judée.
La Bible ne nous apprend rien sur les parents de la Vierge Marie. Le plus ancien document qui en parle est le «Protévangile de Jacques» apocryphe qui nous transmet une tradition judéenne remontant à la première moitié du second siècle.
Le culte de sainte Anne a grandi en Orient d'abord, dans le rayonnement de celui de la Vierge Marie, spécialement dans le mystère de sa Conception Immaculée, de sa Nativité et de sa présentation au Temple.
Sainte Anne est vénérée et priée dans un nombre important de lieux de culte, basiliques, églises et chapelles dans le monde. La basilique de Sainte-Anne-de-Beaupré est un de ces sanctuaires dédiés à la vénération de sainte Anne.
Source: Sanctuaire de Sainte-Anne sous la rubrique "Qui est Sainte-Anne".
LES MARTYRS CANADIENS
Les martyrs canadiens étaient six missionnaires jésuites et deux laïcs qui furent tués au XVIIe siècle au Canada.
Ces saints catholiques sont liturgiquement commémorés le 19 octobre par l'Église catholique, ou le 26 septembre au Canada.
Les martyrs canadiens, sept jésuites et un 'donné', sont :
Jean de Brébeuf († 16 mars 1649), prêtre
Noël Chabanel († 8 décembre 1649), prêtre
Antoine Daniel († 4 juillet 1648), prêtre
Charles Garnier († 7 décembre 1649), prêtre
René Goupil († 29 septembre 1642), frère
Isaac Jogues († 18 octobre 1646), prêtre
Jean de La Lande († 18 octobre1646), donné
Gabriel Lalemant († 17 mars 1649). prêtre
Les martyrs canadiens furent béatifiés en 1925 et canonisés en 1930 par le pape PIe XI.
Source: Wikipedia sous la rubrique "Martyrs canadiens".