Essor de la colonie

Essor de la colonie

Source : Sous la rubrique:  "Hommage à Marin Boucher". 


Nomination d'un procureur

La compagnie de Beaupré démontre une telle force et une telle énergie que déjà, en 1641, la presque totalité du territoire de Château-Richer est concédée en roture ou en fief. À Château-Richer, la Compagnie de Beaupré a partagé le territoire en 19 terres commençant à la rivière du Petit-Pré et se terminant à la rivière aux Chiens. La dimension de ces emplacements varie en largeur de trois à douze arpents mais a toujours la même profondeur d'une lieue et demie. La grève du fleuve sert de route et de voie de communication. 

Le 17 avril 1646 Olivier Letardif devient un des associés de la Compagnie de Beaupré en remplacement de feu François Derré de Gand. 

Source: Buteau, Lise (2005). « Château-Richer, Terre de nos ancêtres en Nouvelle-France », pages 33-34

Texte de la narration

Papi : Bon, je vous ai parlé de cette Compagnie de Beaupré avec, à sa tête, Sieur Antoine Cheffault de la Renardière, avocat au Parlement de Paris, qui a reçu la Seigneurie de Beaupré en 1636. Lui et ses sept associés ont tellement bien travaillé pour assurer la colonisation de la seigneurie de Beaupré qu’en 1641, cinq petites années après sa constitution, la grande majorité du territoire de Château-Richer allant du Sault Montmorency à la rivière aux Chiens est déjà concédée à des colons. Il est à noter que les huit seigneurs de l’époque avaient réservé une certaine portion du territoire de la Seigneurie allant du Sault Montmorency à la rivière du Petit-Pré pour les Sieurs Couillart, LeTardif et Nicollet.

Notez, les enfants, qu’aujourd’hui ce territoire forme les paroisses de Boischatel et de L’Ange-Gardien. Pour le territoire qui représente Château-Richer aujourd’hui, les associés ainsi que les tenancier du fief de Lottainville avaient divisé ce territoire en 36 terres profondes, mais étroites pour permettre à chacun des colons d’avoir un accès au fleuve. En allant d’ouest en est, les premiers colons ayant une terre concédée en 1641 se nommaient Jean Jolliet, Pierre Legardeur, Zacharie Cloutier fils, François Bélanger, Thomas Huot, Jean Guyon, Marin Boucher, Simon Guyon, Jean Cloutier, Pierre Gagnon, Mathurin Gagnon, Jean Gagnon, Claude Estienne, Robert Drouin et finalement Jacques Boilleu ou Boissel. (Vous pouvez voir le long de l’avenue Royale des bannières qui vous indiquent précisément le lieu de ces premières concessions et qui en était le censitaire.)

Papi : Dites-moi, les enfants, avez-vous connu des amis qui avaient ces noms de famille dans votre école ?

Guillaume : Plusieurs Papi, j’ai eu des Gagnon dans ma classe et mon ami Marcel est un Drouin

Delphine : Moi aussi Papi, j’ai eu une amie Diane Huot et des frères Bélanger dans mes cours. 

Papi : Eh bien, deux petites informations de plus au sujet de ces premiers colons. La première est une anecdote : le nom Guyon s’est transformé au fil des années pour devenir Dion. C’est ainsi que plusieurs des Dion du Québec ont comme ancêtre commun notre bon Jean Guyon. La seconde concerne Jean Jolliet. Il a eu un fils qui a grandit à Château-Richer et qui est devenu légendaire. Il se nommait Louis Jolliet et deviendra le célèbre explorateur qui est parti avec le père Marquette pour découvrir le Mississippi. 

Guillaume : C’est à cause de lui que le bateau qui fait des excursions avec les touristes à partir du port de Québec s’appelle le Louis-Jolliet ?

Papi : Mais oui, bien sûr, Guillaume.

Extrait de
Histoire et légendes de Château-Richer | Circuit de 11,6 km

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Présenté par : Ville de Château-Richer
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