Paysages agricoles de Rockway Valley et d'Amherst
De nombreuses ressources à exploiter
De la pêche et la chasse à l'agriculture et la coupe de bois
Avant 1869, le territoire est fréquenté par quelques pêcheurs et chasseurs et est habité par des Amérindiens Algonquins.
Dans la deuxième moitié du 19e siècle, le curé Antoine Labelle invite les gens à « monter » dans les cantons du Nord pour s’y installer sur des terres à défricher, dans le but de contrer l’exode de milliers de Canadiens français vers les États-Unis.
La drave comme gagne-pain
Pendant plusieurs années, l’agriculture, les coupes de bois et la drave sont le gagne-pain de ces colons. Nul doute qu’ils « se désâment » pour gagner de quoi vivre! La première église du canton d’Amherst voit le jour en 1878.
Une municipalité constituée de trois villages
Bien avant que le canton soit officialisé, des squatters venus par Chelsea, Grenville, Morin-Heights et ailleurs s’y établissent. L’implantation désordonnée qui en résulte conduit à une particularité, soit une municipalité possédant trois villages, Rockway Valley, Saint-Rémi devenu Amherst et Vendée.
Originaires de Londonderry en Irlande, les colonisateurs passent la rivière Rouge pour s’établir dans la partie sud du canton en 1877; ils sont tous anglophones et protestants.
Le plus bel héritage des premières familles à s’y établir est l’église anglicane Saint-Georges construite en 1912 par Charles et John Sinclair, charpentiers de leur métier et défricheurs.