Source : Trium Médias, Photographe France Paradis.
Nous sommes devant le monument en mémoire aux morts au combat. Lors de la Seconde Guerre mondiale, la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean est l’une des plus importantes productrices d’aluminium, une matière importante pour l’effort de guerre. Afin de protéger le territoire, des militaires de la 14e batterie d’artillerie antiaérienne sont mobilisés pour protéger les aménagements hydroélectriques et les différentes usines.La population collabore aussi à l’effort de guerre en récupérant tout ce qu’il est possible de réutiliser, par exemple les rebuts de papier pour fabriquer des enveloppes pour les obus et des cartonnages d’expédition. Les vieux chiffons serviront à la confection d’uniformes et de couvertures militaires, alors que la ferraille sera utilisée dans la fabrication d’obus, de fusils, de chars d’assaut, de canons et de navires. Il sera même possible de récupérer les restes de graisse et le vieux caoutchouc.Par ailleurs, afin de contrer le manque de main-d’œuvre, le gouvernement canadien tente de remédier à la situation en forçant des internés étrangers et des prisonniers de guerre à travailler à la coupe du bois. Ainsi, l'entreprise Price Brothers emploie quelques Allemands internés depuis la guerre pour procéder à la coupe du bois dans le haut du Lac-Saint-Jean.Sur ce cénotaphe, ou monument aux morts, sont gravés les noms des militaires d’Alma morts au combat lors des différentes interventions militaires. Chaque année, le 11 novembre, une cérémonie a lieu à cet endroit dans le cadre du jour du Souvenir.